La division fait rage parmi les prisonniers à l’approche de la date fatidigue du procès. En effet, il y a parmi les prisonniers, certains qui ne veulent pas faire de cadeau au pouvoir en place, précisément au président Gbagbo quand d’autres entendent le ménager. C'est-à-dire éviter de faire des révélations qui pourraient nuire au Chef de l’Etat. Il s’agit donc pour les premiers cités de jouer leur va-tout et les seconds de protéger Gbagbo tout en espérant que les juges en tiendront compte au cas où ils auraient reçu des consignes dans ce sens. Des prisonniers, proches de Gbagbo espèrent toujours rentrer dans ses grâces. Et sont mêmes prêts à lui pardonner leur emprisonnement. Mais cette assertion est battue en brèche par une autre frange de prisonniers. Ceux-ci n’ont jamais pu accepter l’humiliation qu’ils subissent depuis plus de deux années alors que c’est le parti au pouvoir qui a tiré avantage des actes posés.
JEA.
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