Les critiques et rien d’autre que des critiques. C’est le crime de lèse majesté qu’aurait commis Nord-Sud Quotidien contre la Commission électorale indépendante (Cei). C’est pourtant sous le feu de ces mêmes critiques que la Cei, qui tergiversait, a été contrainte de fixer la date de la présidentielle. Et, en moins d’une semaine, elle est sortie deux fois, pour se prononcer sur l’état d’avancement du processus électoral. Aux esprits chagrins qui se croient plus soucieux de la souffrance des Ivoiriens et qui accusent Nord-Sud Quotidien de vouloir ‘’casser’’ la Cei, et surtout pour les lecteurs, seuls juges, nous proposons des morceaux choisis de quelques interpellations faites à la Cei et à son président :
-Dosso Lossény, président du conseil général de Séguéla, lors du meeting d’Alassane Ouattara, le 24 juillet 2010 : « nous exigeons de notre fils, Youssouf Bakayoko, la distribution des cartes d'identité et d'électeur et la fixation de la date des élections au plus grand tard en septembre 2010. Car, nous sommes fatigués » ;
-« Alassane Ouattara a aussi interpellé le président de la Commission électorale et le Premier ministre, principaux arbitres et organisateurs du processus, pour qu'ils mettent les bouchées doubles afin de donner plus de visibilité à leur action. Surtout, l'appel de Ouattara va à l'endroit du patron de la Commission électorale indépendante, dont la structure a observé de longs mois d'hibernation depuis son installation dans les conditions que l'on sait », In Le Patriote du 22 juillet.
-Constant Koffi, 1er vice-président de la Coalition pour le Changement (Cpc) : « dans un communiqué laconique et flou, digne d’un véritable commentateur d’un match de football, la Commission électorale indépendante appelle les Ivoiriens à la soutenir dans « sa mission difficile », tout en leur « conseillant le calme et la sérénité ». La Coalition pour le Changement (Cpc) voudrait rappeler à M. Youssouf Bakayoko et à son équipe que la seule chose que les Ivoiriens attendent d’eux, c’est l’annonce d’un chronogramme électoral précis, avec la date du premier tour du scrutin présidentiel. Aussi, la Cpc voudrait faire observer que lors de la passation des charges entre M. Youssouf Bakayoko et son prédécesseur, M. Beugré Mambé, ce dernier avait publiquement indiqué que 95% du travail devant conduire aux élections avaient été réalisés. C’est pourquoi les Ivoiriens ne peuvent comprendre la lenteur dans l’actuel processus, alors que le président de la Cei et les différents commissaires continuent d’être payés au frais du contribuable, sans rendre compte. La Cpc voudrait rappeler à M. Youssouf Bakayoko que l’état de grâce dont il a pu bénéficier jusqu’ici, lui et son équipe, est terminé. C’est pourquoi, les sit-in éclatés prévus ce samedi 26 juin 2010 devant les Cei locales sont reportés au samedi 03 juillet 2010 dès 8 heures, afin de prendre en compte la volonté d’autres organisations de la société civile et villes de l’intérieur du pays, d’y participer. En lieu et place de ces activités éclatées, un meeting sera organisé ce samedi 26 juin 2010 à 09 heures au stade d’Anono. Tous les Ivoiriens y sont invités afin de contraindre M. Youssouf Bakayoko et son équipe à publier le chronogramme électoral avec en ligne de mire la date du premier tour du scrutin présidentiel.
-Amadou Gon Coulibaly, Dnc d’ADO lors d’un meeting à Yamoussoukro, le 19 juin dernier : « lorsqu'on vous propose une fonction, vous avez le choix entre l'accepter et la refuser. Si vous n'avez pas la capacité d'assumer la fonction, compte tenu de sa complexité ou de tous les paramètres que vous estimez qui vous mettent dans une position délicate, vous devez avoir l'honnêteté et la force de dire, à ceux qui vous ont proposé cette responsabilité : « je décline l'offre ». Mais, quand vous dites oui, vous devez assumer par honnêteté vis-à-vis du peuple de Côte d'Ivoire, votre responsabilité jusqu'au bout ". C'est pourquoi "nous voulons que s'ouvre immédiatement et le plus rapidement le contentieux sur la liste électorale provisoire, tel que prévu par le mode opératoire. C'est la seule chose qui nous intéresse et non les bavardages, les jérémiades et autres »
-Mme Marie Antoinette Kouadio Affoué, porte-parole de l’UFCV ADO (un mouvement de soutien à Alassane Ouattara), le 5 juillet 2010 : « Mambé a fait 95% du travail. Nous donnons 2 semaines à Bakayoko Youssouf pour qu’il nous fixe une date des élections, sinon nous irons le déloger».
-Extrait d’un communiqué du Cercle libéral : « nous nous acheminons vers la quatrième semaine de votre nomination et jusqu’à ce jour, point de programme de travail. En lieu et place, les Ivoiriens et la communauté internationale assistent plutôt à la mise en œuvre d’un programme de visites de remerciements et de reconnaissances. Nous osons glisser à votre attentive oreille que beaucoup de vos compatriotes y compris et surtout votre famille du Rhdp, doutent de votre capacité, courage et loyauté pour une mission aussi délicate. Peut-être que votre trop grande propension à vouloir être de tous les côtés et le rôle flou d’intermédiaire aux voix auprès de vos populations de Séguéla pour le compte du camp présidentiel comme le murmurent les très mauvaises langues, y sont pour quelque chose»
-Kouadio Konan Bertin, président de la Jpdci, dans une interview accordée le 13 mars à Soir Info : « on nous avait dit que c’était le 21 mars qu’on aurait fini avec le contentieux. Personne n’en parle. Youssouf Bakayoko est plongé dans le silence. Rien ne bouge. Nous voulons aller aux élections, il faut qu’il nous y amène ».
-Henriette Dao Coulibaly, présidente de l’UfPdci, le 17 mars 2010 : « votre élection à la tête de la Cei, nous a donné de sérieux espoirs pour la poursuite stricte du nouveau chronogramme. Ne vous laissez donc pas distraire par des situations qui pourraient, une fois encore, mettre à mal le processus de sortie de crise.
C'est pourquoi, nous femmes du Rhdp mettons en garde contre tout retard dû à la lenteur dans l'exécution du chronogramme annoncé. Les femmes du Rhdp vous exhortent à leur donner la date précise du premier tour des élections présidentielles. Cette date vous devrez la respecter contre vents et marées pour ne pas faillir à votre parole d'homme d'honneur.
M. le président de la Cei, la Côte d'Ivoire toute entière vous regarde, les femmes du Rhdp vous observent et seront à vos côtés si vous vous en tenez à ce que vous dites ! Mais, si vous vous écartez de la ligne de conduite que vous vous êtes tracé, vous en répondrez devant la Nation et la Communauté Internationale, car elles réagiront et l'histoire le retiendra».
-Dosso Lossény, président du conseil général de Séguéla, lors du meeting d’Alassane Ouattara, le 24 juillet 2010 : « nous exigeons de notre fils, Youssouf Bakayoko, la distribution des cartes d'identité et d'électeur et la fixation de la date des élections au plus grand tard en septembre 2010. Car, nous sommes fatigués » ;
-« Alassane Ouattara a aussi interpellé le président de la Commission électorale et le Premier ministre, principaux arbitres et organisateurs du processus, pour qu'ils mettent les bouchées doubles afin de donner plus de visibilité à leur action. Surtout, l'appel de Ouattara va à l'endroit du patron de la Commission électorale indépendante, dont la structure a observé de longs mois d'hibernation depuis son installation dans les conditions que l'on sait », In Le Patriote du 22 juillet.
-Constant Koffi, 1er vice-président de la Coalition pour le Changement (Cpc) : « dans un communiqué laconique et flou, digne d’un véritable commentateur d’un match de football, la Commission électorale indépendante appelle les Ivoiriens à la soutenir dans « sa mission difficile », tout en leur « conseillant le calme et la sérénité ». La Coalition pour le Changement (Cpc) voudrait rappeler à M. Youssouf Bakayoko et à son équipe que la seule chose que les Ivoiriens attendent d’eux, c’est l’annonce d’un chronogramme électoral précis, avec la date du premier tour du scrutin présidentiel. Aussi, la Cpc voudrait faire observer que lors de la passation des charges entre M. Youssouf Bakayoko et son prédécesseur, M. Beugré Mambé, ce dernier avait publiquement indiqué que 95% du travail devant conduire aux élections avaient été réalisés. C’est pourquoi les Ivoiriens ne peuvent comprendre la lenteur dans l’actuel processus, alors que le président de la Cei et les différents commissaires continuent d’être payés au frais du contribuable, sans rendre compte. La Cpc voudrait rappeler à M. Youssouf Bakayoko que l’état de grâce dont il a pu bénéficier jusqu’ici, lui et son équipe, est terminé. C’est pourquoi, les sit-in éclatés prévus ce samedi 26 juin 2010 devant les Cei locales sont reportés au samedi 03 juillet 2010 dès 8 heures, afin de prendre en compte la volonté d’autres organisations de la société civile et villes de l’intérieur du pays, d’y participer. En lieu et place de ces activités éclatées, un meeting sera organisé ce samedi 26 juin 2010 à 09 heures au stade d’Anono. Tous les Ivoiriens y sont invités afin de contraindre M. Youssouf Bakayoko et son équipe à publier le chronogramme électoral avec en ligne de mire la date du premier tour du scrutin présidentiel.
-Amadou Gon Coulibaly, Dnc d’ADO lors d’un meeting à Yamoussoukro, le 19 juin dernier : « lorsqu'on vous propose une fonction, vous avez le choix entre l'accepter et la refuser. Si vous n'avez pas la capacité d'assumer la fonction, compte tenu de sa complexité ou de tous les paramètres que vous estimez qui vous mettent dans une position délicate, vous devez avoir l'honnêteté et la force de dire, à ceux qui vous ont proposé cette responsabilité : « je décline l'offre ». Mais, quand vous dites oui, vous devez assumer par honnêteté vis-à-vis du peuple de Côte d'Ivoire, votre responsabilité jusqu'au bout ". C'est pourquoi "nous voulons que s'ouvre immédiatement et le plus rapidement le contentieux sur la liste électorale provisoire, tel que prévu par le mode opératoire. C'est la seule chose qui nous intéresse et non les bavardages, les jérémiades et autres »
-Mme Marie Antoinette Kouadio Affoué, porte-parole de l’UFCV ADO (un mouvement de soutien à Alassane Ouattara), le 5 juillet 2010 : « Mambé a fait 95% du travail. Nous donnons 2 semaines à Bakayoko Youssouf pour qu’il nous fixe une date des élections, sinon nous irons le déloger».
-Extrait d’un communiqué du Cercle libéral : « nous nous acheminons vers la quatrième semaine de votre nomination et jusqu’à ce jour, point de programme de travail. En lieu et place, les Ivoiriens et la communauté internationale assistent plutôt à la mise en œuvre d’un programme de visites de remerciements et de reconnaissances. Nous osons glisser à votre attentive oreille que beaucoup de vos compatriotes y compris et surtout votre famille du Rhdp, doutent de votre capacité, courage et loyauté pour une mission aussi délicate. Peut-être que votre trop grande propension à vouloir être de tous les côtés et le rôle flou d’intermédiaire aux voix auprès de vos populations de Séguéla pour le compte du camp présidentiel comme le murmurent les très mauvaises langues, y sont pour quelque chose»
-Kouadio Konan Bertin, président de la Jpdci, dans une interview accordée le 13 mars à Soir Info : « on nous avait dit que c’était le 21 mars qu’on aurait fini avec le contentieux. Personne n’en parle. Youssouf Bakayoko est plongé dans le silence. Rien ne bouge. Nous voulons aller aux élections, il faut qu’il nous y amène ».
-Henriette Dao Coulibaly, présidente de l’UfPdci, le 17 mars 2010 : « votre élection à la tête de la Cei, nous a donné de sérieux espoirs pour la poursuite stricte du nouveau chronogramme. Ne vous laissez donc pas distraire par des situations qui pourraient, une fois encore, mettre à mal le processus de sortie de crise.
C'est pourquoi, nous femmes du Rhdp mettons en garde contre tout retard dû à la lenteur dans l'exécution du chronogramme annoncé. Les femmes du Rhdp vous exhortent à leur donner la date précise du premier tour des élections présidentielles. Cette date vous devrez la respecter contre vents et marées pour ne pas faillir à votre parole d'homme d'honneur.
M. le président de la Cei, la Côte d'Ivoire toute entière vous regarde, les femmes du Rhdp vous observent et seront à vos côtés si vous vous en tenez à ce que vous dites ! Mais, si vous vous écartez de la ligne de conduite que vous vous êtes tracé, vous en répondrez devant la Nation et la Communauté Internationale, car elles réagiront et l'histoire le retiendra».