ABIDJAN - Le président ivoirien Laurent Gbagbo, en froid avec Paris, pour cause d`élections sans cesse reportées depuis la fin de son mandat en 2005, a affirmé mardi à Abidjan vouloir "bâtir des relations solides et vraies" avec la France.
"Nous avons assisté à une rupture de digue, les années passées, surtout en
2004.(..) sans que le pire n`arrive", a déclaré M. Gbagbo, lors de la
cérémonie de réouverture du lycée français Jacques Prévert d`Abidjan, incendié
en novembre 2004.
"Si je suis tatillon aujourd`hui sur le futur c`est parce que je ne veux
plus qu`il y ait de rupture de digue", a-t-il poursuivi en présence de
l`ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon.
"Je veux que (...) nous bâtissions aujourd`hui (des relations) sur du
solide mais surtout sur du vrai", a ajouté M. Gbagbo.
En novembre 2004, des "jeunes patriotes", partisans de Laurent Gbagbo,
avaient déferlé dans les rues d`Abidjan pour dénoncer la destruction par
l`armée française de l`aviation ivoirienne, en riposte à un bombardement d`un
camp militaire à Bouaké (centre) dans lequel neuf soldats français et un civil
américain avaient été tués.
Le collège Jean Mermoz (privé), l`école Jacques Prévert et le lycée Blaise
Pascal - établissements d`enseignement français conventionnés d`Abidjan qui
assuraient la scolarisation de près de 4.000 enfants de la maternelle au
baccalauréat - avaient été alors détruits.
Le lycée Blaise Pascal a rouvert le 2 septembre 2008.
L`élection de Nicolas Sarkozy en 2007 a entraîné une détente, mais Paris
insiste fortement sur la nécessité d`un scrutin présidentiel, tandis
qu`Abidjan s`offusque de toute "pression" française dans la crise ivoirienne.
Conviée à la fête du 14 juillet, la Côte d`Ivoire s`est fait représenter
par son ministre de la Défense mais sans participer au défilé.
"Nous avons assisté à une rupture de digue, les années passées, surtout en
2004.(..) sans que le pire n`arrive", a déclaré M. Gbagbo, lors de la
cérémonie de réouverture du lycée français Jacques Prévert d`Abidjan, incendié
en novembre 2004.
"Si je suis tatillon aujourd`hui sur le futur c`est parce que je ne veux
plus qu`il y ait de rupture de digue", a-t-il poursuivi en présence de
l`ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon.
"Je veux que (...) nous bâtissions aujourd`hui (des relations) sur du
solide mais surtout sur du vrai", a ajouté M. Gbagbo.
En novembre 2004, des "jeunes patriotes", partisans de Laurent Gbagbo,
avaient déferlé dans les rues d`Abidjan pour dénoncer la destruction par
l`armée française de l`aviation ivoirienne, en riposte à un bombardement d`un
camp militaire à Bouaké (centre) dans lequel neuf soldats français et un civil
américain avaient été tués.
Le collège Jean Mermoz (privé), l`école Jacques Prévert et le lycée Blaise
Pascal - établissements d`enseignement français conventionnés d`Abidjan qui
assuraient la scolarisation de près de 4.000 enfants de la maternelle au
baccalauréat - avaient été alors détruits.
Le lycée Blaise Pascal a rouvert le 2 septembre 2008.
L`élection de Nicolas Sarkozy en 2007 a entraîné une détente, mais Paris
insiste fortement sur la nécessité d`un scrutin présidentiel, tandis
qu`Abidjan s`offusque de toute "pression" française dans la crise ivoirienne.
Conviée à la fête du 14 juillet, la Côte d`Ivoire s`est fait représenter
par son ministre de la Défense mais sans participer au défilé.