Afrika transtour est un espace d’exposition, d’échanges et de Promotion par excellence. Il est destiné aux professionnels du transport, de la logistique et à tous ceux qui évoluent dans les secteurs connexes et au grand public. L’édition 2010 aura lieu du 15 au 18 septembre 2010. Dans cet entretien, Mme Magnatié BAMBA, Commissaire générale dudit salon s’explique.
Quelles leçons tirez-vous de la 1ère édition?
La première édition a été édifiante, dans la mesure où elle nous a montré l’importance que pouvait occuper une telle tribune sur l’échiquier national et international. C’était une édition de lancement, d’essai qui a pu, heureusement captiver l’attention et l’adhésion de l’ensemble des opérateurs. Cela nous conforte dans l’opportunité d’une telle tribune pour la Côte d’Ivoire. Nous avons eu l’adhésion massive des opérateurs économiques à travers notamment la participation d’exposants venant de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la France. Nous avons eu l’honneur, dès la première édition de pouvoir compter sur le chef de l’Etat, Son Excellence Laurent Gbagbo qui a bien voulu venir le vendredi 12 octobre 2009 à la Fondation Félix Houphouët Boigny rencontrer tous ces opérateurs et exposants. Donc il nous a fait l’honneur de sa visite. Les chantiers ont été lancés l’année dernière, il est pour nous important cette année de pouvoir aller plus loin en suscitant l’adhésion générale de l’ensemble des 15 Etats membres de la CEDEAO, pour faire de cette tribune, une plate forme par excellence de rencontres et d’échanges et de promotion du secteur des transports et d’infrastructures économiques.
Quelle sera la particularité de la deuxième édition de « Africa Transtour » ?
L’édition 2010 est celle de tous les défis. Ce qui nous permettra, véritablement de pousser l’ensemble des acteurs vers un professionnalisme plus accru. Cette 2ème édition va se dérouler autour de trois axes majeurs : le premier axe sera consacré à l’exposition commerciale des entreprises, prévu du 15 au 17 septembre 2010 au palais de la culture de Treichville. Cette exposition servira de plate forme de marketing direct pour l’ensemble des opérateurs. En marge de l’exposition commerciale, se tiendra un forum de discussion qui va être animé par des experts nationaux et internationaux. A cela s’ajoute le comité scientifique qui sera présidé par la FEDERMAR (Fédération Maritime de Côte d’Ivoire). Le troisième volet est relatif à la soirée de gala. Après 3 jours d’intenses travaux et d’expositions commerciales, nous allons terminer cet évènement en beauté autour d’un espace de convivialité et d’un dîner de qualité et prestations artistiques. Cela nous permettra également de distinguer tous nos partenaires et exposants.
En quoi ce salon pourrait-être utile à la Côte d’Ivoire, un pays qui sort progressivement de la crise ?
La Côte d’Ivoire est en plein processus de sortie de crise. Et je pense que nous sommes en train de réussir. D’ailleurs ce salon voudrait apporter sa modeste contribution à toute cette dynamique citoyenne qui est menée par le chef de l’Etat en premier lieu, et nous voudrions nous inscrire dans cette action citoyenne. Le salon est pour nous, un signe que la Côte d’Ivoire est bien présente sur l’échiquier international. Elle reste malgré tout, la locomotive de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit pour nous de participer au rayonnement de ce pays. C’est en cela que nous nous inscrivons dans la droite logique du chef de l’Etat qui a été mandaté par ses pairs de la CEDEAO pour la prise en charge des questions du développement des transports et des infrastructures. Nous lui avons demandé de venir personnellement animer la conférence inaugurale et nous entretenir sur les grands enjeux des transports et des infrastructures en Afrique de l’Ouest.
Qu’attendez-vous des acteurs du secteur des transports au cours de cette 2ème édition ?
Qu’ils viennent massivement participer à l’ensemble des axes de ce salon. Parce qu’il est vrai que l’exposition commerciale leur permettra de se présenter et se promouvoir. Mais un volet important reste le forum de discussion qui leur permettra de toucher du doigt les problèmes de leur secteur et apporter leur contribution. C’est pour cette raison que nous travaillons avec les ministères de tutelles parce que nous n’ambitionnons nullement de nous substituer à l’Etat de Côte d’Ivoire. Le salon «Africa Transtour» est africain parce que nous voulons participer au développement des transports et des infrastructures en Afrique. Mais, il n’est pas réservé uniquement aux pays africains. Nous attendons des exposants des panelistes d’autres Etats notamment Européens, Américains, Asiatiques etc.…Parce que nous voudrions profiter de l’expertise et de l’expérience des autres.
« Africa Transtour » va-t-il traiter des questions relatives aux pratiques anormales au niveau des corridors nationaux et internationaux ?
Tout à fait, c’est en cela que nous avons voulu inviter l’ensemble des opérateurs. C’est clair que nous avons deux ministères de tutelle. Mais nous avons adressé une correspondance aux différents ministères qui pourraient être intéressés de près ou de loin à la question des transports et des infrastructures, notamment le ministère de l’Intérieur, le ministère du Plan et du Développement, le ministère du Commerce, le ministère des Mines et de l’Energie. Ce sont autant de secteurs qui interviennent au quotidien dans la gestion du secteur des transports. Donc le ministère de l’Intérieur a été saisi par courrier officiel. Nous pensons pouvoir compter sur la présence des représentants de ces différents ministères pour nous entretenir sur la question de la fluidité routière.
Pourquoi faites-vous la part belle aux transports et aux infrastructures ?
Sans transport, il n’y a pas de développement. Sans routes, aéroports et ports, sans ces infrastructures, pas de développement. C’est un secteur qui a une importance majeure. Il faut que maintenant nous puissions prendre conscience de l’importance de ce secteur. Et puis lui consacrer toute la valeur qu’il mérite. Il faut pouvoir féliciter nos transporteurs et nos structures de gestion, de création et d’entretien des infrastructures. C’est un secteur qui très sensible et impulse le développement
Réalisé par Armand Kouamé
Quelles leçons tirez-vous de la 1ère édition?
La première édition a été édifiante, dans la mesure où elle nous a montré l’importance que pouvait occuper une telle tribune sur l’échiquier national et international. C’était une édition de lancement, d’essai qui a pu, heureusement captiver l’attention et l’adhésion de l’ensemble des opérateurs. Cela nous conforte dans l’opportunité d’une telle tribune pour la Côte d’Ivoire. Nous avons eu l’adhésion massive des opérateurs économiques à travers notamment la participation d’exposants venant de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la France. Nous avons eu l’honneur, dès la première édition de pouvoir compter sur le chef de l’Etat, Son Excellence Laurent Gbagbo qui a bien voulu venir le vendredi 12 octobre 2009 à la Fondation Félix Houphouët Boigny rencontrer tous ces opérateurs et exposants. Donc il nous a fait l’honneur de sa visite. Les chantiers ont été lancés l’année dernière, il est pour nous important cette année de pouvoir aller plus loin en suscitant l’adhésion générale de l’ensemble des 15 Etats membres de la CEDEAO, pour faire de cette tribune, une plate forme par excellence de rencontres et d’échanges et de promotion du secteur des transports et d’infrastructures économiques.
Quelle sera la particularité de la deuxième édition de « Africa Transtour » ?
L’édition 2010 est celle de tous les défis. Ce qui nous permettra, véritablement de pousser l’ensemble des acteurs vers un professionnalisme plus accru. Cette 2ème édition va se dérouler autour de trois axes majeurs : le premier axe sera consacré à l’exposition commerciale des entreprises, prévu du 15 au 17 septembre 2010 au palais de la culture de Treichville. Cette exposition servira de plate forme de marketing direct pour l’ensemble des opérateurs. En marge de l’exposition commerciale, se tiendra un forum de discussion qui va être animé par des experts nationaux et internationaux. A cela s’ajoute le comité scientifique qui sera présidé par la FEDERMAR (Fédération Maritime de Côte d’Ivoire). Le troisième volet est relatif à la soirée de gala. Après 3 jours d’intenses travaux et d’expositions commerciales, nous allons terminer cet évènement en beauté autour d’un espace de convivialité et d’un dîner de qualité et prestations artistiques. Cela nous permettra également de distinguer tous nos partenaires et exposants.
En quoi ce salon pourrait-être utile à la Côte d’Ivoire, un pays qui sort progressivement de la crise ?
La Côte d’Ivoire est en plein processus de sortie de crise. Et je pense que nous sommes en train de réussir. D’ailleurs ce salon voudrait apporter sa modeste contribution à toute cette dynamique citoyenne qui est menée par le chef de l’Etat en premier lieu, et nous voudrions nous inscrire dans cette action citoyenne. Le salon est pour nous, un signe que la Côte d’Ivoire est bien présente sur l’échiquier international. Elle reste malgré tout, la locomotive de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit pour nous de participer au rayonnement de ce pays. C’est en cela que nous nous inscrivons dans la droite logique du chef de l’Etat qui a été mandaté par ses pairs de la CEDEAO pour la prise en charge des questions du développement des transports et des infrastructures. Nous lui avons demandé de venir personnellement animer la conférence inaugurale et nous entretenir sur les grands enjeux des transports et des infrastructures en Afrique de l’Ouest.
Qu’attendez-vous des acteurs du secteur des transports au cours de cette 2ème édition ?
Qu’ils viennent massivement participer à l’ensemble des axes de ce salon. Parce qu’il est vrai que l’exposition commerciale leur permettra de se présenter et se promouvoir. Mais un volet important reste le forum de discussion qui leur permettra de toucher du doigt les problèmes de leur secteur et apporter leur contribution. C’est pour cette raison que nous travaillons avec les ministères de tutelles parce que nous n’ambitionnons nullement de nous substituer à l’Etat de Côte d’Ivoire. Le salon «Africa Transtour» est africain parce que nous voulons participer au développement des transports et des infrastructures en Afrique. Mais, il n’est pas réservé uniquement aux pays africains. Nous attendons des exposants des panelistes d’autres Etats notamment Européens, Américains, Asiatiques etc.…Parce que nous voudrions profiter de l’expertise et de l’expérience des autres.
« Africa Transtour » va-t-il traiter des questions relatives aux pratiques anormales au niveau des corridors nationaux et internationaux ?
Tout à fait, c’est en cela que nous avons voulu inviter l’ensemble des opérateurs. C’est clair que nous avons deux ministères de tutelle. Mais nous avons adressé une correspondance aux différents ministères qui pourraient être intéressés de près ou de loin à la question des transports et des infrastructures, notamment le ministère de l’Intérieur, le ministère du Plan et du Développement, le ministère du Commerce, le ministère des Mines et de l’Energie. Ce sont autant de secteurs qui interviennent au quotidien dans la gestion du secteur des transports. Donc le ministère de l’Intérieur a été saisi par courrier officiel. Nous pensons pouvoir compter sur la présence des représentants de ces différents ministères pour nous entretenir sur la question de la fluidité routière.
Pourquoi faites-vous la part belle aux transports et aux infrastructures ?
Sans transport, il n’y a pas de développement. Sans routes, aéroports et ports, sans ces infrastructures, pas de développement. C’est un secteur qui a une importance majeure. Il faut que maintenant nous puissions prendre conscience de l’importance de ce secteur. Et puis lui consacrer toute la valeur qu’il mérite. Il faut pouvoir féliciter nos transporteurs et nos structures de gestion, de création et d’entretien des infrastructures. C’est un secteur qui très sensible et impulse le développement
Réalisé par Armand Kouamé