Un bouclier humain devant le siège du MFA
Le président du MFA, Anaky Kobena n’a pas répondu hier à la convocation du ministre de la défense, Amani N’guessan Michel.
Convoqué, hier au ministère de la défense «pour raison d’Etat», le président du Mouvement des Forces d’Avenir, Innocent Anaky Kobena, n’a pas bougé. Défiant ainsi le premier responsable du ministère de la défense, Michel Amani N’guessan. Non seulement le Député de Kouassi-Datékro n’a pas répondu à la convocation à lui adressée par le ministre de la défense, mais, il n’y a non plus envoyé aucun représentant. Il a, bien au contraire, adressé un courrier au ministre, le même jour, qu’il aurait fait parvenir par des militants au ministère de la défense. Dans lequel courrier (Voir encadré) il explique les raisons de son absence à cette convocation. Les rumeurs qui faisaient état de ce qu’il se serait fait représenter par son avocat-conseil, en la personne de Me Ahoussou Jeannot, ont été vite estompées par son Directeur national de campagne (DNC), M. Félix Atta Anzoua. Que nous avons rencontré au siège du parti pour en savoir davantage sur l’absence du président Anaky au ministère de la défense. «Le président Anaky n’est pas allé au ministère de la défense et il n’y a envoyé personne. Nous avons estimé que le président Anaky, ancien ministre d’Etat, député de la nation, président d’une formation politique nationale, candidat à l’élection présidentielle prochaine n’est pas un vulgaire personnage pour être convoqué de la sorte ; Et que par conséquent, il ne pouvait pas se rendre au ministère de la défense. La forme n’ayant pas accompagné la convocation », a-t-il indiqué. Soutenant que « depuis la marche avortée du RHDP du 15 mai dernier, le président Anaky n’a rien fait ces derniers jours qui puissent justifier une convocation de la part du ministère de la défense. Nous sommes surpris d’une telle convocation». Joint, pour sa part, par téléphone par un confrère, le président Anaky n’a pas fait de
doute sur sa volonté d’aller jusqu’au bout dans cette affaire. «Pour moi il ne fait aucun doute que cette convocation et cette mystérieuse affaire d’Etat, qui cache à peine une insinuation de manœuvre devant aboutir à un coup d’Etat, n’est que la première étape de ce que les laboratoires souterrains et funestes de la refondation ont préparé pour empêcher cette élection du 31 octobre qu’ils savent perdue à tous les coups. Nous sommes donc en attente de la prochaine étape et nous faisons savoir que nous sommes politiquement et mentalement prêts».
Un bouclier humain au siège du MFA
Au ministère de la défense au Plateau où nous nous sommes rendus, hier aux alentours de 16h pour être témoin de cet événement, point d’Anaky. Toutes nos tentatives pour dénicher le président du MFA sont demeurées vaines. Nos sources nous indiquent qu’il ne s’est pas rendu en ces lieux. Aux alentours de 17h, soit après une heure de pied de grue, nous décidons de nous rendre au siège du parti de l’ancien ministre des Transports sis aux-II-Plateaux. Où l’homme se serait mis en sécurité au milieu de ses militants. Dès notre arrivée en ces lieux, nous avons compris que nos sources étaient dans le vrai. C’est à un véritable bouclier humain que nous avons eu droit. Des jeunes visiblement excités ont érigé en ces lieux des bâches et des chaises pour, dit-on, assurer la sécurité de leur président. «Nous sommes mobilisés parce qu’on ne sait jamais. Il y a d’autres militants qui arrivent. Tous nos délégués de l’intérieur vont faire le déplacement d’Abidjan. Si quelqu’un veut contraindre le président Anaky à répondre à la convocation, nous n’allons pas nous laisser faire », a lâché Félix Anzoua. Au moment où nous quittions le siège du MFA aux environs de 18h, le président Anaky était toujours invisible. Seuls les jeunes, dont les clameurs étaient encore audibles, montaient la garde en ces lieux.
José S. Koudou
Le président du MFA, Anaky Kobena n’a pas répondu hier à la convocation du ministre de la défense, Amani N’guessan Michel.
Convoqué, hier au ministère de la défense «pour raison d’Etat», le président du Mouvement des Forces d’Avenir, Innocent Anaky Kobena, n’a pas bougé. Défiant ainsi le premier responsable du ministère de la défense, Michel Amani N’guessan. Non seulement le Député de Kouassi-Datékro n’a pas répondu à la convocation à lui adressée par le ministre de la défense, mais, il n’y a non plus envoyé aucun représentant. Il a, bien au contraire, adressé un courrier au ministre, le même jour, qu’il aurait fait parvenir par des militants au ministère de la défense. Dans lequel courrier (Voir encadré) il explique les raisons de son absence à cette convocation. Les rumeurs qui faisaient état de ce qu’il se serait fait représenter par son avocat-conseil, en la personne de Me Ahoussou Jeannot, ont été vite estompées par son Directeur national de campagne (DNC), M. Félix Atta Anzoua. Que nous avons rencontré au siège du parti pour en savoir davantage sur l’absence du président Anaky au ministère de la défense. «Le président Anaky n’est pas allé au ministère de la défense et il n’y a envoyé personne. Nous avons estimé que le président Anaky, ancien ministre d’Etat, député de la nation, président d’une formation politique nationale, candidat à l’élection présidentielle prochaine n’est pas un vulgaire personnage pour être convoqué de la sorte ; Et que par conséquent, il ne pouvait pas se rendre au ministère de la défense. La forme n’ayant pas accompagné la convocation », a-t-il indiqué. Soutenant que « depuis la marche avortée du RHDP du 15 mai dernier, le président Anaky n’a rien fait ces derniers jours qui puissent justifier une convocation de la part du ministère de la défense. Nous sommes surpris d’une telle convocation». Joint, pour sa part, par téléphone par un confrère, le président Anaky n’a pas fait de
doute sur sa volonté d’aller jusqu’au bout dans cette affaire. «Pour moi il ne fait aucun doute que cette convocation et cette mystérieuse affaire d’Etat, qui cache à peine une insinuation de manœuvre devant aboutir à un coup d’Etat, n’est que la première étape de ce que les laboratoires souterrains et funestes de la refondation ont préparé pour empêcher cette élection du 31 octobre qu’ils savent perdue à tous les coups. Nous sommes donc en attente de la prochaine étape et nous faisons savoir que nous sommes politiquement et mentalement prêts».
Un bouclier humain au siège du MFA
Au ministère de la défense au Plateau où nous nous sommes rendus, hier aux alentours de 16h pour être témoin de cet événement, point d’Anaky. Toutes nos tentatives pour dénicher le président du MFA sont demeurées vaines. Nos sources nous indiquent qu’il ne s’est pas rendu en ces lieux. Aux alentours de 17h, soit après une heure de pied de grue, nous décidons de nous rendre au siège du parti de l’ancien ministre des Transports sis aux-II-Plateaux. Où l’homme se serait mis en sécurité au milieu de ses militants. Dès notre arrivée en ces lieux, nous avons compris que nos sources étaient dans le vrai. C’est à un véritable bouclier humain que nous avons eu droit. Des jeunes visiblement excités ont érigé en ces lieux des bâches et des chaises pour, dit-on, assurer la sécurité de leur président. «Nous sommes mobilisés parce qu’on ne sait jamais. Il y a d’autres militants qui arrivent. Tous nos délégués de l’intérieur vont faire le déplacement d’Abidjan. Si quelqu’un veut contraindre le président Anaky à répondre à la convocation, nous n’allons pas nous laisser faire », a lâché Félix Anzoua. Au moment où nous quittions le siège du MFA aux environs de 18h, le président Anaky était toujours invisible. Seuls les jeunes, dont les clameurs étaient encore audibles, montaient la garde en ces lieux.
José S. Koudou