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Société Publié le vendredi 3 septembre 2010 | Soir Info

Riviéra : Violence dans un bar climatisé - Un homme d’affaires bat une serveuse et se fait tabasser par le gérant

Dans la nuit du vendredi 27 au samedi dernier 28 août, une violente bagarre s’est produite dans un bar climatisé à la Riviéra, dans la commune de Cocody. Ce pugilat, peu ordinaire en ce lieu, opposait le gérant à l’un de ses clients. A en croire en effet nos sources, il est environ 23h cette nuit là, lorsque le client en question, un homme d’affaires, répondant aux initiales de D.C, se rend dans le bar climatisé. C’est un habitué des lieux et il y est donc bien connu. En général dit-on, dans ce bar climatisé, il bénéficie d’attention particulière, parce qu’il donne toujours un pourboire. Et pas n’importe quoi. Ce ne sont certes pas des sommes d’argent astronomiques, mais elles sont relativement intéressantes. Et c’est pourquoi, lorsqu’il fait son entrée dans le bar climatisé, il crée pratiquement l’émeute au sein des serveuses aux tenues vestimentaires aguichantes. Des tenues vestimentaires, à même de conduire un moine à la démission d’un monastère et à la mise en veilleuse de son vœu de chasteté. D.C, qui ne boude pas son plaisir, tripote, par-ci par-là, les rondeurs de ces charmantes jeunes filles. En tout état de cause, ces dernières se disent qu’au bout, quelques billets de banque peuvent atterrir dans leurs dessous. Oui, dans leurs dessous. Parce que c’est en ces « lieux » privés, que l’homme d’affaires aime à glisser les billets de banque. Et vicieux qu’il est, il en profite pour s’adonner à des gestes très peu catholiques. Une fois attablé dans le bar et son alcool préféré servi, D.C, entouré de deux serveuses, « écume », c’est le cas de le dire, l’intimité des deux jeunes filles qui semblent véritablement y prendre plaisir. Le temps passe et l’homme, vrai résistant à l’alcool, « avale » les verres les uns après les autres. Quelques instants plus tard, malgré la lumière blafarde éclairant peu l’endroit où il est assis, D.C estime que son intimité n’est pas garantie. Il exige alors au gérant, de lui aménager rapidement le salon privé. Salon privé où, à l’abri de tout regard, on peut se livrer à toute déviance. Que veut-il y faire ? D.C connaît la réponse, même si on peut l’imaginer. Le gérant qui, lui, dit-on, répond aux initiales de S.M exprime alors toute sa désolation. Le salon privé étant déjà occupé par un autre client. Là, l’homme d’affaires rentre en colère. « Je veux qu’on m’installe dans le salon privé et toi, tu me racontes des bêtises ! Tu sais très bien qui je suis et je ne sais pas quel est ce rigolo qui est dans le salon privé pour qu’on m’empêche d’y être ! ». A la suite juste de ces propos désobligeants, D.C, tout de même éméché malgré sa résistance, fonce vers le salon privé et se met à tambouriner à la porte. S.M le gérant intervient, dans le but de le ramener à la raison. Mais l’homme d’affaire très excité, le projette contre le bar. Très désagréable, D.C indispose très sérieusement tous les autres clients. Mais S.M, devant ces dérapages, garde tout son calme et continue de calmer ses nerfs à D.C. Même les serveuses, celles qu’il tripotait à l’instant, s’y mettent. Mal leur en prit. Elles sont traitées de p…. par l’homme.

Drôle de client

Le gérant pour sa part reçoit une gifle bien appuyée. On sent la rage montée en lui, mais S.M se garde de toute réaction à la mesure de l’agression. D.C est un client et le client est roi, dit-on toujours. Mais son « titre » de roi, ce client en abuse véritablement. C’est seulement plus d’une demi-heure plus tard, qu’il cesse d’être tapageur. Parce qu’en fin, le client du salon privé qu’il indisposait se voit contraindre de quitter les lieux. Et lui va s’y installer. Ce que n’apprécie pas S.M qui rappelle à D.C, qu’il vient par son attitude « irresponsable », de lui faire perdre un client. C’est ce terme « irresponsable » qui, malheureusement, met de nouveau le feu aux poudres. D.C devient intenable. Tant dans le langage que dans l’attitude physique. Vu qu’il se met de nouveau à porter des coups à l’infortuné gérant. Il faut l’intervention des autres clients, pour calmer l’excité qui ne se prive pas de débiter des propos orduriers. Propos orduriers dont il est bien mieux ici, de faire l’économie. On croit alors que tout va aller normalement à présent. Erreur. De fait, dans le salon privé où il est donc installé, D.C commande de nouveau à boire. Mais la jeune fille qui va le servir, il la rabroue. Il exige d’être servi par la nouvelle parmi les serveuses. Cette dernière est là seulement depuis la veille. D.C ne la connaît et veut la découvrir à sa façon. Alors donc que la jeune fille est abaissé et le sert, lui, se lève et fait mine d’aller aux toilettes. Et là brusquement, il empoigne la jeune fille aux reins, se cale contre sa croupe et se livre à des coups de reins rageurs. Quel est ce rustre ? S’interroge alors la jeune fille dont la réaction ne se fait pas attendre. Elle expédie une gifle à D.C. Ce dernier réagit alors promptement. Comme s’il avait affaire à un homme, il envoie la jeune serveuse au sol, à l’aide d’un coup de tête bien appuyé. La pauvre, qui se tient le visage, se met à crier. Le gérant qui déboule sur les lieux ne laisse plus l’occasion passée. Il se rue sur D.C et c’est la bagarre entre les deux hommes. De violents coups de poings et de pieds sont envoyés. Rendu plus ou moins fébrile par la trop forte dose d’alcool ingurgité, la réplique de D.C finit par être insignifiante. Le gérant en profite pour littéralement le transformer punching-ball. Il lui tuméfie le visage, avant de le jeter dehors comme un malpropre. Cette correction semble lui avoir remis les idées en place. C’est maugréant, qu’il s’installe au volant de son véhicule. Ivre, il éprouve même du mal à introduire la clé, dans le contact. Fortement épuisé, il se cale dans son siège et on l’entend, quelques instants plus tard, ronfler. La nuit a été mouvementée. Dans son entourage, on se demande bien ce qui lui est arrivé, pour que D.C, habituellement connu pour ne pas s’inscrire dans cette logique de violence, se conduise ainsi, comme un égaré ?

KIKIE Ahou Nazaire

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