Les populations du quartier ‘’Arras’’ de Treichville ont vécu une nuit chaude mercredi. Une bagarre entre les fidèles d’une mosquée et les participants à une veillée funèbre a fait plusieurs blessés.
Chaudes empoignades mercredi entre les fidèles de la mosquée ‘’Entente’’ située à l’Avenue 26 Rue 44 de Treichville et les habitants d’une cour voisine qui procédaient à la veillée funèbre d’un des leurs. Il est 11h30 lorsque notre équipe de reportage est arrivée hier à la mosquée. La tension est perceptive car la cour et la mosquée se font face. Un groupe de jeunes observe nos faits et gestes. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit des membres de la famille qui a eu maille à partir avec les fidèles de la mosquée. Nous rencontrons trois fidèles installés sous des bâches. Notre interlocuteur, l’Iman adjoint de la mosquée, Gbané Salia, nous raconte les faits : ‘‘ La mosquée avait conclu un accord avec la famille Adou afin qu’elle puisse tenir la veillée funèbre de leur père sous les bâches de la mosquée. Il était convenu que la famille libère les bâches au plus tard à 00h30 afin de laisser la place aux fidèles de la mosquée pour la prière nocturne. Toute chose que la famille a respectée. Mais à notre grande surprise, lorsque la prière a commencé, les jeunes, sans doute sous l’emprise de l’alcool, ont recommencé à jouer la musique empêchant la tenue de la prière. Et lorsqu’un jeune de la mosquée a tenté d’intervenir pour faire cesser la musique, une bagarre a éclaté. Le calme n’est revenu qu’avec l’arrivée des policiers du 29ème Arrondissement de Treichville. Nous déplorons deux blessés parmi nos fidèles.’’ Notre équipe s’est ensuite tournée vers la famille Adou pour entendre sa version des faits. Daniel Adou, la trentaine environ, membre de la famille, qui nous reçoit, est plutôt méfiant: ‘‘ Nous préférons garder le silence pour le moment en attendant les résultats de notre plainte à la police. Si le retour n’est pas favorable, nous allons réagir’’, a-t-il déclaré. Mais devant notre insistance, il se fâche et accuse l’Iman Coulibaly Issouf qui officiait ce jour la prière de nuit : ‘‘ c’est l’iman qui a donné l’ordre aux jeunes de nous attaquer. Je revenais du maquis quand j’ai été pris à partie par les jeunes de la mosquée…’’accuse-t-il. Tous nos efforts pour rencontrer l’iman ont été vains. Nous décidons alors de mettre le cap sur le commissariat du 29ème Arrondissement au quartier Biafra. L’officier de garde, le Lieutenant Ouattara, nous reçoit. C’est grâce à la promptitude de cet officier que le pire a été évité. Il confirme la plainte de Ouaga Koffi Jean, membre de la famille Adou, qui affirme avoir perdu au cours de la bagarre trois portables et la somme de 36.000 Fcfa. Mais fait notable, la plainte vise un certain Yacou et non l’Iman Coulibaly Issouf. Il annonce aussi deux blessés du coté de la famille Adou. A 13h, lorsque nous quittions Treichville, la tension était encore vive. Un jeune du quartier que nous avons rencontré avant notre départ révèle que cette affaire prend des allures de règlement de compte. ‘‘ On tente de grossir cette affaire pour créer le malaise entre les fidèles de la mosquée et la famille voisine. De toutes les façons, les deux parties sont obligées de cohabiter. On parle de fidèles blessés, de portables volés et de sommes d’argent disparue sans apporter la moindre preuve’’, a-t-il déploré.
Fofana Ali
(Stagiaire
Chaudes empoignades mercredi entre les fidèles de la mosquée ‘’Entente’’ située à l’Avenue 26 Rue 44 de Treichville et les habitants d’une cour voisine qui procédaient à la veillée funèbre d’un des leurs. Il est 11h30 lorsque notre équipe de reportage est arrivée hier à la mosquée. La tension est perceptive car la cour et la mosquée se font face. Un groupe de jeunes observe nos faits et gestes. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit des membres de la famille qui a eu maille à partir avec les fidèles de la mosquée. Nous rencontrons trois fidèles installés sous des bâches. Notre interlocuteur, l’Iman adjoint de la mosquée, Gbané Salia, nous raconte les faits : ‘‘ La mosquée avait conclu un accord avec la famille Adou afin qu’elle puisse tenir la veillée funèbre de leur père sous les bâches de la mosquée. Il était convenu que la famille libère les bâches au plus tard à 00h30 afin de laisser la place aux fidèles de la mosquée pour la prière nocturne. Toute chose que la famille a respectée. Mais à notre grande surprise, lorsque la prière a commencé, les jeunes, sans doute sous l’emprise de l’alcool, ont recommencé à jouer la musique empêchant la tenue de la prière. Et lorsqu’un jeune de la mosquée a tenté d’intervenir pour faire cesser la musique, une bagarre a éclaté. Le calme n’est revenu qu’avec l’arrivée des policiers du 29ème Arrondissement de Treichville. Nous déplorons deux blessés parmi nos fidèles.’’ Notre équipe s’est ensuite tournée vers la famille Adou pour entendre sa version des faits. Daniel Adou, la trentaine environ, membre de la famille, qui nous reçoit, est plutôt méfiant: ‘‘ Nous préférons garder le silence pour le moment en attendant les résultats de notre plainte à la police. Si le retour n’est pas favorable, nous allons réagir’’, a-t-il déclaré. Mais devant notre insistance, il se fâche et accuse l’Iman Coulibaly Issouf qui officiait ce jour la prière de nuit : ‘‘ c’est l’iman qui a donné l’ordre aux jeunes de nous attaquer. Je revenais du maquis quand j’ai été pris à partie par les jeunes de la mosquée…’’accuse-t-il. Tous nos efforts pour rencontrer l’iman ont été vains. Nous décidons alors de mettre le cap sur le commissariat du 29ème Arrondissement au quartier Biafra. L’officier de garde, le Lieutenant Ouattara, nous reçoit. C’est grâce à la promptitude de cet officier que le pire a été évité. Il confirme la plainte de Ouaga Koffi Jean, membre de la famille Adou, qui affirme avoir perdu au cours de la bagarre trois portables et la somme de 36.000 Fcfa. Mais fait notable, la plainte vise un certain Yacou et non l’Iman Coulibaly Issouf. Il annonce aussi deux blessés du coté de la famille Adou. A 13h, lorsque nous quittions Treichville, la tension était encore vive. Un jeune du quartier que nous avons rencontré avant notre départ révèle que cette affaire prend des allures de règlement de compte. ‘‘ On tente de grossir cette affaire pour créer le malaise entre les fidèles de la mosquée et la famille voisine. De toutes les façons, les deux parties sont obligées de cohabiter. On parle de fidèles blessés, de portables volés et de sommes d’argent disparue sans apporter la moindre preuve’’, a-t-il déploré.
Fofana Ali
(Stagiaire
