«Le 31 octobre, nous irons aux élections. Ne vous inquiétez pas, que les partis politiques fassent leur travail. Qu’ils amènent leurs militants à voter. Tout et tout. Mais nous Etat, Etat de Côte d’Ivoire, nous faisons notre te travail, les élections auront lieu le 31 octobre. La Côte d’Ivoire a besoin de ces élections-là pour retrouver une unité de pensée à la tête de l’Etat. (…) Mais pour que nous puissions régler ce problème (NDLR le bitumage des routes), il nous faut un gouvernement unifié, réunifié. C’est pourquoi je vous invite à préparer les élections. Les élections, c’est la porte de sortie, les élections, c’est la porte de la victoire, les élections, c’est la porte pour Agboville.» La visite de travail que le candidat de la Refondation entreprend depuis avant-hier dans a région de l’Agnéby l’a conduit hier à Rubino. Et devant ses hôtes du jour, le chef de l’Etat a encore réaffirmé sa volonté d’aller aux élections. Dans son allocution il s’est aussi prononcé sur le dialogue direct qu’il a initié entre le secrétaire général des Forces nouvelles et lui, qui a abouti à la nomination de celui-ci au poste de Premier ministre. Un choix dont il se félicite d’ailleurs. Et que ni le pays ni même Dieu ne peut lui reprocher d’avoir fait. «Tu ne peux pas discuter avec celui avec qui tu es d’accord avec tout», s’est-il défendu sur ce point. Mais c’est surtout sur le chapitre des promesses que le chef de file des Refondateurs a été on ne peut plus prolixe. Les populations de Rubino qui l’attendaient certainement depuis belle lurette, lui ont égrené un chapelet de doléances. Elles ont souhaité le bitumage des routes impraticables d’ailleurs, la construction d’écoles, de châteaux d’eau, un commissariat de police…Et comme le personnage ‘’Oui Oui’’ d’une bande dessinée, qui accepte toutes les commissions qu’on lui confie, même si il ne peut pas le faire, Gbagbo a dit «oui, oui, oui» à toutes les doléances. Répondant plus particulièrement à la doléance relative à la construction du commissariat de police, le candidat Gbagbo a fait savoir ceci: «Ici on a construit une brigade de gendarmerie.» Tout simplement. Il a également profité de sa présence dans cette région du pays pour rendre hommage à certains fils.
Ainsi il a salué le DG de la Sotra, Philippe Atey et bien d’autres fils. Mais il s’est attardé tout particulièrement sur Tchimou, le Procureur de la République. Morceaux choisis d’un hommage qui explique tout: «Il est à un poste difficile. Parce que le Procureur est le bras armé du Chef de l’Etat dans la justice. Quand son patron lui dit de faire quelque chose, il y en a qui se révoltent. Mais il fait son travail. Si le chef de l’Etat n’a pas de Procureur, il ne peut pas enquêter. Tchimou, merci pour le travail que tu fais » Sans commentaires.
Yves-M. ABIET
Ainsi il a salué le DG de la Sotra, Philippe Atey et bien d’autres fils. Mais il s’est attardé tout particulièrement sur Tchimou, le Procureur de la République. Morceaux choisis d’un hommage qui explique tout: «Il est à un poste difficile. Parce que le Procureur est le bras armé du Chef de l’Etat dans la justice. Quand son patron lui dit de faire quelque chose, il y en a qui se révoltent. Mais il fait son travail. Si le chef de l’Etat n’a pas de Procureur, il ne peut pas enquêter. Tchimou, merci pour le travail que tu fais » Sans commentaires.
Yves-M. ABIET