YAMOUSSOUKRO — Les vingt ans de la basilique de Yamoussoukro, symbole de la Côte d'Ivoire voulu par le "père de la nation" Félix Houphouët-Boigny, ont été célébrés dimanche par un appel à la "paix" dans ce pays en attente d'élections pour sortir d'une grave crise ouverte en 2002.
Sous un ciel couvert et une pluie fine, quelque 7.000 fidèles ont rejoint l'imposant édifice, quasi-réplique de Saint-Pierre de Rome, que le pape Jean Paul II avait consacré le 10 septembre 1990 dans la capitale politique ivoirienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
Lors de la messe clôturant trois jours de célébration, à laquelle assistait le président Laurent Gbagbo, le représentant du pape Benoît XVI, le cardinal nigérian Francis Arinze, a souhaité "la paix dans nos coeurs, dans nos familles, dans notre pays, en Afrique et dans le monde".
En ouvrant la cérémonie, le recteur de la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le père Stanislaw Skuza, a appelé les Ivoiriens à "se tendre la main pour construire la paix (...) pour aller aux élections sans passion, mais plutôt dans la fraternité".
"Que cette célébration nous amène vers une paix définitive et totale", a-t-il dit, accompagné d'une vingtaine d'évêques ivoiriens et d'une chorale dont les membres étaient vêtus de tenues traditionnelles.
La Côte d'Ivoire est plongée dans une grave crise depuis le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste. Après de multiples reports depuis 2005, un scrutin présidentiel est attendu pour le 31 octobre.
La basilique aux proportions gigantesques, voulue par Houphouët-Boigny (1960-1993) dans son village natal transformé en capitale en 1983, est le plus important sanctuaire chrétien d'Afrique.
Selon les estimations, la Côte d'Ivoire (environ 20 millions d'habitants), compte quelque 40% de chrétiens (dont plus de la moitié de catholiques), 40% de musulmans et 20% d'animistes.
Sous un ciel couvert et une pluie fine, quelque 7.000 fidèles ont rejoint l'imposant édifice, quasi-réplique de Saint-Pierre de Rome, que le pape Jean Paul II avait consacré le 10 septembre 1990 dans la capitale politique ivoirienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
Lors de la messe clôturant trois jours de célébration, à laquelle assistait le président Laurent Gbagbo, le représentant du pape Benoît XVI, le cardinal nigérian Francis Arinze, a souhaité "la paix dans nos coeurs, dans nos familles, dans notre pays, en Afrique et dans le monde".
En ouvrant la cérémonie, le recteur de la basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro, le père Stanislaw Skuza, a appelé les Ivoiriens à "se tendre la main pour construire la paix (...) pour aller aux élections sans passion, mais plutôt dans la fraternité".
"Que cette célébration nous amène vers une paix définitive et totale", a-t-il dit, accompagné d'une vingtaine d'évêques ivoiriens et d'une chorale dont les membres étaient vêtus de tenues traditionnelles.
La Côte d'Ivoire est plongée dans une grave crise depuis le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord ex-rebelle et un sud loyaliste. Après de multiples reports depuis 2005, un scrutin présidentiel est attendu pour le 31 octobre.
La basilique aux proportions gigantesques, voulue par Houphouët-Boigny (1960-1993) dans son village natal transformé en capitale en 1983, est le plus important sanctuaire chrétien d'Afrique.
Selon les estimations, la Côte d'Ivoire (environ 20 millions d'habitants), compte quelque 40% de chrétiens (dont plus de la moitié de catholiques), 40% de musulmans et 20% d'animistes.