Adiaké : la soupçonnant d’être la maîtresse de son mari - Une femme arrache la lèvre d’une jeune fille à coup de dents

Sa jalousie maladive coûte aujourd’hui à dame N. H, d’avoir de gros ennuis avec la justice. Elle qui a tranché net la lèvre inférieure d’une jeune fille qu’elle soupçonne d’être l’amante de son mari. Les faits se sont récemment passés à Adiaké. De fait, nos sources informent que dame N.H vit avec son mari M.J, dans le village de « Kakoukro ». Mais étant d’une incroyable jalousie, son homme en guise de désapprobation, quitte le domicile conjugal et va s’installer à Adiaké. Dans cette ville, il loue un petit appartement au quartier « Buisson ». Il croit ainsi échapper à toutes les scènes de ménage de sa concubine. Que nenni. Malgré la distance qui les sépare, sa femme le tient à l’œil. Elle qui est convaincue qu’il a une amante. Une amante en la personne de K.F, qui n’est autre que la fille du propriétaire de la cour où M.J loue un studio. Très souvent, elle effectue des descentes inopinées et nocturnes à Adiaké, dans le but de surprendre son mari sur les faits. Mais tout cela se solde par un échec, jusqu’à cette nuit où elle croit tenir le bon bout. De fait, lorsqu’elle débarque à Adiaké, elle se cache dans des buissons non loin du logis de son concubin. Là, aux alentours de 23h, elle voit ce dernier qui vient de raccompagner un des ses amis. Et comme elle le souhaitait tant, son mari est en compagnie de K.F qu’elle soupçonne d’être sa rivale. Pour elle, il n’y a plus de doute. Les preuves de ce que M.J la trompe, sont bien là. Après avoir attendu que tout le monde soit rentré se coucher, dame N.H débarque dans la cour. Lorsque son mari lui ouvre la porte, elle se livre comme d’habitude, à ses scènes de jalousie. Elle ne s’arrête pas là. Elle s’empare d’un pilon et s’emploie à défoncer la porte de la maison des parents de celle qu’elle croit être sa rivale. Devant l’énorme boucan, le propriétaire des lieux ouvre la porte. Là, c’est un pilon qui part dans les airs, atteignant à l’épaule la mère de K.F. Fort heureusement, sans gravité notable. Toute la cour est à présent éveillée. Ecœuré par l’attitude de sa femme, M.J l’enferme dans son studio où il la bat. Croyant l’avoir ramenée à la raison avec la bastonnade, M.J sort de sa chambre et se retrouve dans la cour où les habitants s’adonnent à tous les commentaires. Dans leur lot, K.F expliquant qu’elle n’entretient aucune relation sexuelle avec le locataire de son père. Par conséquent, elle ne se reconnaît guère dans les accusations portées contre elle par N.H. Cette dernière à cet instant là, sort discrètement de la chambre. Et profitant de l’obscurité, elle lui saute dessus. N.H profite de l’effet de surprise, pour empoigner la lèvre inférieure de K.F qu’elle arrache violemment, d’un coup de dents. Horriblement blessée, la même nuit, K.F est évacuée au Chu de Treichville. Le lendemain, après des soins, elle se retrouve dans une clinique où une greffe de la lèvre lui est faite. A la suite de sa plainte, son agresseur en fuite, est activement recherchée.

T. MARIO
(Correspondant)