Les Forces de défense et de sécurité qui observaient une discrétion totale il y a peu sur la place publique sont devenues des maîtres de conferences nationales.
Hier, c’était le Général Mangou qui menaçait le Secrétaire général du Pdci d’arrestation avec ses multiplicatios de mises en garde à l’oppostion. Aujourd’hui, il est relayé par le Directeur de la Police nationale M. Brindou M’Bia. « Chers amis responsables des sociétés de gardiennage, vous avez 15 jours pour vous conformer à la règle. Celle qui consiste pour vous (1) à ne pas utiliser des armes à feu, à ne porter (2) que la tenue jaune sur du bleu marine et (3) à nous publier la liste effective des autorités dont vous assurer la sécurité. Celui qui n’obeira pas à la règle conformément au delai prescrit sera retiré de la circulation, je vous remercie ». Plus qu’une menace qui suscite de grandes interrogations, la déclaration du DG de la police le mercredi dernier laisse les Ivoiriens pantois. Même si la loi donne droit au DG de la police d’avoir un regard sur le fonctionnement de sociétés de gardiennage, reste que la publication à la police de la liste des personnalités gardées suscite des interrogations.Car en dévoilant l’identité des personnes gardée à la police, les sociétés de gardiennage les met à la merci de represailles. Ce d’autant plus que les prises de positions des Fds dans le débat politique ces derniers temps ne mettent pas en confiance la majorité des ivoiriens. De plus, en retirant aux vigiles le port d’armes cela revient à les livrer à la merci de tous les bandits. C’est également mettre la sécurité des personnes et des biens surveillés en danger. Toutefois, cette décision qui intervient à la veille des élections en Côte d’Ivoire n’est pas de nature à assurer la quiétude des uns et des autres. Quel faux coup prépare-t-on ? La grande muette est devenue trop bavarde.
K. Zéguédoua Tano
Hier, c’était le Général Mangou qui menaçait le Secrétaire général du Pdci d’arrestation avec ses multiplicatios de mises en garde à l’oppostion. Aujourd’hui, il est relayé par le Directeur de la Police nationale M. Brindou M’Bia. « Chers amis responsables des sociétés de gardiennage, vous avez 15 jours pour vous conformer à la règle. Celle qui consiste pour vous (1) à ne pas utiliser des armes à feu, à ne porter (2) que la tenue jaune sur du bleu marine et (3) à nous publier la liste effective des autorités dont vous assurer la sécurité. Celui qui n’obeira pas à la règle conformément au delai prescrit sera retiré de la circulation, je vous remercie ». Plus qu’une menace qui suscite de grandes interrogations, la déclaration du DG de la police le mercredi dernier laisse les Ivoiriens pantois. Même si la loi donne droit au DG de la police d’avoir un regard sur le fonctionnement de sociétés de gardiennage, reste que la publication à la police de la liste des personnalités gardées suscite des interrogations.Car en dévoilant l’identité des personnes gardée à la police, les sociétés de gardiennage les met à la merci de represailles. Ce d’autant plus que les prises de positions des Fds dans le débat politique ces derniers temps ne mettent pas en confiance la majorité des ivoiriens. De plus, en retirant aux vigiles le port d’armes cela revient à les livrer à la merci de tous les bandits. C’est également mettre la sécurité des personnes et des biens surveillés en danger. Toutefois, cette décision qui intervient à la veille des élections en Côte d’Ivoire n’est pas de nature à assurer la quiétude des uns et des autres. Quel faux coup prépare-t-on ? La grande muette est devenue trop bavarde.
K. Zéguédoua Tano