Opération de vérification des instruments de mesure, création de la mutuelle des commerçants. Telles sont les grandes reformes entreprises par le ministre du commerce, Yapo Yapo Calice. Reformes qui avaient suscité récemment des grincements de dents de la part des acteurs de ce secteur. Et, ils l’avaient d’ailleurs signifié à travers un point de presse qu’ils avaient tenu dans les locaux de la Mutuelle Générale des Commerçants de Côte d’Ivoire (MUGEC-CI). Cependant, après la rencontre qui s’est déroulé récemment au Conseil Economique et Social et qui a aboutie au lancement de la mutuelle par M. Adohi Jean Pierre, directeur de cabinet, représentant le ministre Yapo Yapo Calice, le président de la Fédération Nationale des Commerçants de Côte d’Ivoire, (FENACCI), M. Soumahoro Farikou, s’est prononcé sur ces deux chantiers du ministre Yapo Calice qu’il a jugé importants pour les commerçants de Côte d’Ivoire. « Contrairement à ce que certains peuvent penser, nous ne voulons pas saboter les actions du ministre Yapo Yapo Calice. Aussi, voudrais-je dire au nom de tous les acteurs de ce secteur que, nous ne sommes pas contre celui-là qui dès sa prise de fonction nous a fait appel à la Chambre de Commerce et d’Industrie pour des échanges. Une première d’ailleurs. Mais nous pensons que ce sont quelques uns de ses collaborateurs qui veulent l’induire en erreur. Puisqu’eux connaissent la maison depuis lors et que le ministre vient directement d’un autre domaine », a tenu à préciser le président Soumahoro Farikou, avant de poursuivre en ces termes : « Il a certes de bonnes idées, mais nous pensons qu’il serait préférable qu’il nous consulte comme il nous a promis avant d’engager ses reformes ». Parce que pour le président de la FENACCI, « tous les projets du ministre ont déjà fait l’objet de discussions lors des états généraux du commerce qui se sont déroulés du 19 Décembre 2009 au 18 Mars 2010, qui ont vu la participation des ministères de l’Economie et des Finances, à travers les Douanes et les Impôts, de la Défense, de l’Intérieur et du Commerce et dont les conclusions seront dans les prochains jours remises au Chef de l’Etat ». Pour le premier responsable de la Fédération, c’est donc une interpellation au ministre « afin qu’il rectifie le tir. Parce que, nous ne souhaitons pas être encore grugés après l’épisode des 1.400.000.000 de F Cfa engrengés par la carte professionnelle des commerçants. Car 300.000.000 F Cfa de cette manne devaient servir de fonds pour le demarage de la mutuelle. Cependant, l’argent deposé dans les caisses de la CCA devenu aujourd’hui BNI s’est volaitilisé », a-t-il conclu.
J. César
J. César