Le comité de gestion du projet immobilier des Forces de défense et de sécurité(Fds) s’est réuni, hier, au ministère de la défense. Il s’est penché sur la manifestation des agents des eaux et forêts qui ont protesté, lundi, devant les locaux de Sophia Immobilier.
Ce sont des propriétaires terriens rassurés qui sont repartis, hier, du cabinet du ministre de la Défense où ils ont pris part à une réunion du Comité de gestion du projet immobilier des Forces de défense et de sécurité. En présence du ministre Amani N’Guessan Michel et des autres membres du comité, les patrons de la banque partenaire, la Banque pour le financement de l’agriculture(Bfa), ont pris l’engagement de décaisser les fonds nécessaires à la livraison des lots. Il faut environ 4.000.000.000 de Fcfa pour la purge des droits coutumiers restants, et l’achèvement des travaux d’aménagement. Selon le président, par intérim, du comité de gestion, le colonel Djessou Mobio, que nous avons rencontré au sortir de la réunion, tout est mis en œuvre pour que la cérémonie de remise des lots ait lieu avant la fin de l’année. « Au moment où je vous parle, on peut valablement remettre 5000 lots, mais nous préférons attendre que la totalité soit prête », a-t-il assuré. Cette rencontre s’est tenue au lendemain d’une énième visite d’un groupe d’agents des eaux et forêts dans les locaux de la Société pour la promotion de l’habitat, l’immobilier et de l’aménagement(Sophia), aux II-Plateaux. Ils sont venus réclamer la restitution de leur argent parce qu’ils ne veulent plus être parmi les souscripteurs. Les manifestants ont été orientés vers leur ministère de tutelle. « Nous avons terminé notre part. Nous avons adressé un courrier au comité de gestion pour demander la planification de la remise des lots. Il nous a été demandé d’attendre la fin des travaux de la seconde tranche », a répondu, lundi, Touré Ahmed Bouah, PCA de Sophia.
Le ministre de la Défense en colère
Certes, une phase de construction de logements est prévue dans le moyen terme, mais les souscriptions des agents des Fds ne portent pour le moment que sur l’acquisition de terrains nus. Et les fonds sont versés aux différentes régies financières des Fds.
Au total, 732 ha ont été cédés par le village d’Anyama-Adjamé, sur la route d’Alépé. Le morcellement de 232 ha a été confié à Sophia, et celui de 540 ha à la société Azuréenne de promotion. Faute de moyens financiers suffisants, le second opérateur n’a pu régler la purge des droits coutumiers et l’aménagement de sa parcelle. D’où l’intervention demandée à la Bfa. Le ministre de la Défense a déploré, hier, l’attitude des eaux et forêts protestataires. Selon Amani N’Guessan, pour toute réclamation, ses agents doivent s’adresser au comité de gestion qu’il préside lui-même, et non s’en prendre à chaque fois à la société Sophia. Ce comité, signalons-le, comprend des représentants de tous les corps de l’armée. Celui des eaux et forêts a réitéré ne pas être concerné par les mouvements de lundi. « Ce ne sont pas des groupes constitués. Ce sont des personnes qui ont résilié leurs souscriptions et qui demandent que leur argent soit restitué. Il n’est plus possible de restituer d’argent en ce moment précis où nous sommes en train de finaliser le projet. Un contrat est un contrat, et les résiliations sont arrêtées depuis le 15 juillet. C’est une affaire de 732 ha et de milliers de personnes : gendarmes, policiers, militaires…C’est sur la base du nombre de souscripteurs que le projet sera viable. Si, en cours de route, chacun veut se retirer, ça pose un problème. C’est pour cette raison que le ministre a pris le dossier en main.», a averti le conseiller technique de Gendarmerie du ministre de la Défense. «Pendant 6 mois, il y a eu des remboursements. Beaucoup avaient résilié leur souscription, mais lorsqu’ils se sont rendus compte que les choses avançaient dans le bon sens, ils sont revenus souscrire. Nous les avons reçus », ajoute Djessou Mobio. Pour lui, les agents des Fds doivent honorer la discipline qui les caractérise et placer toute leur confiance en leurs responsables. « Le chef de l’Etat lui-même s’est impliqué dans ce projet, c’est que c’est sérieux », a-t-il conclu.
Cissé Sindou
Ce sont des propriétaires terriens rassurés qui sont repartis, hier, du cabinet du ministre de la Défense où ils ont pris part à une réunion du Comité de gestion du projet immobilier des Forces de défense et de sécurité. En présence du ministre Amani N’Guessan Michel et des autres membres du comité, les patrons de la banque partenaire, la Banque pour le financement de l’agriculture(Bfa), ont pris l’engagement de décaisser les fonds nécessaires à la livraison des lots. Il faut environ 4.000.000.000 de Fcfa pour la purge des droits coutumiers restants, et l’achèvement des travaux d’aménagement. Selon le président, par intérim, du comité de gestion, le colonel Djessou Mobio, que nous avons rencontré au sortir de la réunion, tout est mis en œuvre pour que la cérémonie de remise des lots ait lieu avant la fin de l’année. « Au moment où je vous parle, on peut valablement remettre 5000 lots, mais nous préférons attendre que la totalité soit prête », a-t-il assuré. Cette rencontre s’est tenue au lendemain d’une énième visite d’un groupe d’agents des eaux et forêts dans les locaux de la Société pour la promotion de l’habitat, l’immobilier et de l’aménagement(Sophia), aux II-Plateaux. Ils sont venus réclamer la restitution de leur argent parce qu’ils ne veulent plus être parmi les souscripteurs. Les manifestants ont été orientés vers leur ministère de tutelle. « Nous avons terminé notre part. Nous avons adressé un courrier au comité de gestion pour demander la planification de la remise des lots. Il nous a été demandé d’attendre la fin des travaux de la seconde tranche », a répondu, lundi, Touré Ahmed Bouah, PCA de Sophia.
Le ministre de la Défense en colère
Certes, une phase de construction de logements est prévue dans le moyen terme, mais les souscriptions des agents des Fds ne portent pour le moment que sur l’acquisition de terrains nus. Et les fonds sont versés aux différentes régies financières des Fds.
Au total, 732 ha ont été cédés par le village d’Anyama-Adjamé, sur la route d’Alépé. Le morcellement de 232 ha a été confié à Sophia, et celui de 540 ha à la société Azuréenne de promotion. Faute de moyens financiers suffisants, le second opérateur n’a pu régler la purge des droits coutumiers et l’aménagement de sa parcelle. D’où l’intervention demandée à la Bfa. Le ministre de la Défense a déploré, hier, l’attitude des eaux et forêts protestataires. Selon Amani N’Guessan, pour toute réclamation, ses agents doivent s’adresser au comité de gestion qu’il préside lui-même, et non s’en prendre à chaque fois à la société Sophia. Ce comité, signalons-le, comprend des représentants de tous les corps de l’armée. Celui des eaux et forêts a réitéré ne pas être concerné par les mouvements de lundi. « Ce ne sont pas des groupes constitués. Ce sont des personnes qui ont résilié leurs souscriptions et qui demandent que leur argent soit restitué. Il n’est plus possible de restituer d’argent en ce moment précis où nous sommes en train de finaliser le projet. Un contrat est un contrat, et les résiliations sont arrêtées depuis le 15 juillet. C’est une affaire de 732 ha et de milliers de personnes : gendarmes, policiers, militaires…C’est sur la base du nombre de souscripteurs que le projet sera viable. Si, en cours de route, chacun veut se retirer, ça pose un problème. C’est pour cette raison que le ministre a pris le dossier en main.», a averti le conseiller technique de Gendarmerie du ministre de la Défense. «Pendant 6 mois, il y a eu des remboursements. Beaucoup avaient résilié leur souscription, mais lorsqu’ils se sont rendus compte que les choses avançaient dans le bon sens, ils sont revenus souscrire. Nous les avons reçus », ajoute Djessou Mobio. Pour lui, les agents des Fds doivent honorer la discipline qui les caractérise et placer toute leur confiance en leurs responsables. « Le chef de l’Etat lui-même s’est impliqué dans ce projet, c’est que c’est sérieux », a-t-il conclu.
Cissé Sindou