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Politique Publié le jeudi 16 septembre 2010 | Notre Voie

Visite du chef de l’Etat dans le canton Paccolo, sous-préfecture de Gagnoa - Mme Aline Gadji, Pco : “Paccolo veut renouveler à Gbagbo sa confiance avant les élections”

Le président de la République sera célébré par ses parents du canton Paccolo, à Dougroupalégnoa, dans la sous-préfecture de Gagnoa, le dimanche 19 septembre prochain. Dans cet entretien, Mme Aline Gadji, la présidente du comité d’organisation, situe l’évènement. Notre Voie : Dimanche prochain, le chef de l’Etat se rend à Dougroupalégnoa, dans la sous-préfecture de Gagnoa, où il est attendu par les populations du canton Paccolo. Pourquoi cette invitation au moment où tout le monde s’active pour la présidentielle ? Aline Gadji : Nous invitons le président Laurent Gbagbo dans le canton Paccolo pour plusieurs raisons. D’abord parce que le canton Paccolo lui doit beaucoup. Vous savez, dans nos coutumes, généralement, quand ton enfant est admis à un examen ou à un concours, tu lui achètes un poulet et tu lui mets la salive et une plume du poulet sur le front. Et, après, tu prépares ce poulet et vous vous réjouissez ensemble du succès de l’enfant. Depuis l’accession de Laurent Gbagbo à la magistrature suprême, c’est une chose que nous n’avons jamais pu faire. Nous n’avons pas pu inviter notre fils et notre frère Laurent Gbagbo pour lui dire : «on est contents ; on se réjouit avec toi parce que tu accédé au pouvoir d’Etat». C’est une chose que nous n’avons jamais faite et pourtant il nous tient à cœur. Mais on ne l’a jamais fait à cause de la guerre qui est survenue entretemps et de toutes les tractations, de toutes les gymnastiques que le président Gbagbo a dû faire pour pouvoir ramener la paix en Côte d’Ivoire. Mais cela ne veut pas dire que ses parents du canton Paccolo se sont éloignés de lui, car, de tout cœur, ils ont été toujours avec lui. Ils ont vécu ensemble avec lui toutes ses souffrances pour la Côte d’Ivoire. Les Kpékié ont eu mal avec lui dans les humiliations qui lui ont été faites. Mais ils l’ont aussi suivi dans ses moments de joie. C’est aujourd’hui l’occasion de lui dire que le canton Paccolo a toujours été avec lui. C’est la première raison. N.V. : Que voulez-vous dire quand vous soutenez que le canton Paccolo doit beaucoup au président Laurent Gbagbo ? A.G. : Merci de la question qui nous donne la deuxième raison pour laquelle nous invitons le président Laurent Gbagbo. Malgré le fait qu’il a été attaqué avec son pays et qu’il en a beaucoup souffert en sa qualité de premier citoyen de ce pays, Laurent Gbagbo n’a pas oublié le canton Paccolo. Ce dernier a bénéficié de sa politique de décentralisation. Il a, aujourd’hui, 4 communes. Tous nos villages sont sortis des ténèbres avec l’électrification rurale. Il y a même des villages qui ont reçu des châteaux d’eau quand d’autres bénéficient aujourd’hui de l’hydraulique villageoise. Laurent Gbagbo a aussi nommé beaucoup de cadres du canton à des postes de haute responsabilité. Il y en a qui travaillent à ses côtés. Les plus célèbres sont Koudou «le gouverneur», celui qui s’occupe de sa résidence à Mama. Il y a Dolou Toussaint qui a été blessé pendant les évènements de 2004 lorsque l’armée française a tiré à balles réelles sur les symboles de l’Etat, la résidence du chef de l’Etat et le Palais présidentiel. Mais le président de la République, dans sa bonté, l’a maintenu à ses côtés. Il travaille toujours dans la garde rapprochée du chef de l’Etat. Il y a des cadres du canton Paccolo qui sont ses conseillers, en l’occurrence Norbert Gnahoua Zibrabi et Abraham Akenou, qui est magistrat. Il y a des présidents de conseil d’administration de sociétés d’Etat. Il y a le colonel major Hilaire Babri Gohourou qui est le porte-parole des Forces de défense et de sécurité il y a Parfait Gohourou, directeur général de la Décentralisation, pour ne citer que ceux-là. La liste est non exhaustive. Tout ceci constitue des sujets de joie pour le canton Paccolo quant aux actions de bienfaits du président Gbagbo. N.V. : Vous vous apprêtez à célébrer le chef de l’Etat au moment où tous les états-majors des candidats à la présidentielle se mettent en ordre de bataille pour aller aux élections. Devrait-on comprendre que le canton Paccolo n’est pas préoccupé par ces élections ? A.G. : Justement, et c’est là la troisième raison de notre invitation. Nous sommes, en effet, à la veille des élections et, pour nous, la marque de confiance la plus indiscutable, c’est justement de venir lui dire, à la veille de ces élections: «Tu es notre candidat. Nous te soutenons. Tu as toute notre confiance». Le Paccolo veut lui donner toute la bénédiction nécessaire avant les échéances électorales d’octobre 2010. N.V. : Avez-vous un appel à lancer ? A.G. : Il est certes vrai que c’est le canton Paccolo qui a invité le président Laurent Gbagbo à Dougroupalé-gnoa, mais c’est la dernière fête de Gagnoa en l’honneur de son fils avant les élections présidentielles d’octobre prochain. C’est pourquoi nous invitons tout le département de Gagnoa, tous ceux qui aiment Gbagbo, qui le supportent et qui vont voter pour lui, qui pensent que c’est le candidat qu’il faut à la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire qu’au-delà du département de Gagnoa, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est attendue à Dougroupalégnoa, le dimanche 19 septembre 2010. Interview réalisée par Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
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