Mme Ehivet Simone Gbagbo a procédé hier, au Golf Hôtel, à la cérémonie d’ouverture du colloque international de la Sotra. Elle en a profité pour dénoncer la dégradation du réseau routier ivoirien.
Il y a 50 ans, le Gouvernement ivoirien, soucieux d’organiser le transport public et la mobilité de la population dans la ville d’Abidjan, prenait la décision de créer la Sotra. 50 ans après, cette entreprise, survivante des sociétés de transport public créées en Afrique à l’orée des indépendances, arrive à mi-parcours de centenaire. Le Directeur général Philippe Attey et ses collaborateurs ont décidé de marquer une pause, de faire le bilan de ses succès et de ses échecs, mais aussi, d’analyser tout l’environnement du transport public urbain de nos pays. D’où l’organisation du colloque international de la Sotra qui a ouvert ses portes hier, au Golf Hôtel. La Sotra aux dires de son directeur général, attend un regard critique et sans complaisance, un diagnostic lucide de ce qu’ont été les 50 ans de vie de l’entreprise, et des idées pertinentes pour l’avenir. Pour le ministre des transports, Albert Flindé, l’une des priorités aujourd’hui de son département est l’organisation, la modernisation des transports en général, du transport routier en particulier et du transport urbain de manière spécifique. Il estime que le désordre endémique dont la forme la plus achevée reste, sans conteste, les entraves à la circulation routière pour cause d’incivisme, méritent de prendre fin. Même s’il reconnaît que la situation de crise militaro-politique qu’a traversée notre pays n’a pas permis durant une décennie, de prendre des mesures appropriées pour un assainissement du secteur. Le ministre d’Etat, Antoine Bohoun Bouabré a, quant à lui, souligné que la Sotra, en tant qu’entreprise publique a le devoir de couvrir ses charges d’exploitation par les ressources appropriées, fournir un service public de qualité et supporter la concurrence. Enfin, il a souhaité qu’Attey Philippe et ses collaborateurs s’investissent dans le matériel roulant. Invitée spéciale de ce colloque, Mme Ehivet Simone Gbagbo a regretté la dégradation avancée du réseau routier ivoirien qui constitue une véritable source de préoccupation pour les véhicules de la Sotra. Des propos qui sonnent comme un aveu d’impuissance du Front Populaire Ivoirien qui avait promis refonder le réseau routier façonné par le Pdci. Dommage !
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
Il y a 50 ans, le Gouvernement ivoirien, soucieux d’organiser le transport public et la mobilité de la population dans la ville d’Abidjan, prenait la décision de créer la Sotra. 50 ans après, cette entreprise, survivante des sociétés de transport public créées en Afrique à l’orée des indépendances, arrive à mi-parcours de centenaire. Le Directeur général Philippe Attey et ses collaborateurs ont décidé de marquer une pause, de faire le bilan de ses succès et de ses échecs, mais aussi, d’analyser tout l’environnement du transport public urbain de nos pays. D’où l’organisation du colloque international de la Sotra qui a ouvert ses portes hier, au Golf Hôtel. La Sotra aux dires de son directeur général, attend un regard critique et sans complaisance, un diagnostic lucide de ce qu’ont été les 50 ans de vie de l’entreprise, et des idées pertinentes pour l’avenir. Pour le ministre des transports, Albert Flindé, l’une des priorités aujourd’hui de son département est l’organisation, la modernisation des transports en général, du transport routier en particulier et du transport urbain de manière spécifique. Il estime que le désordre endémique dont la forme la plus achevée reste, sans conteste, les entraves à la circulation routière pour cause d’incivisme, méritent de prendre fin. Même s’il reconnaît que la situation de crise militaro-politique qu’a traversée notre pays n’a pas permis durant une décennie, de prendre des mesures appropriées pour un assainissement du secteur. Le ministre d’Etat, Antoine Bohoun Bouabré a, quant à lui, souligné que la Sotra, en tant qu’entreprise publique a le devoir de couvrir ses charges d’exploitation par les ressources appropriées, fournir un service public de qualité et supporter la concurrence. Enfin, il a souhaité qu’Attey Philippe et ses collaborateurs s’investissent dans le matériel roulant. Invitée spéciale de ce colloque, Mme Ehivet Simone Gbagbo a regretté la dégradation avancée du réseau routier ivoirien qui constitue une véritable source de préoccupation pour les véhicules de la Sotra. Des propos qui sonnent comme un aveu d’impuissance du Front Populaire Ivoirien qui avait promis refonder le réseau routier façonné par le Pdci. Dommage !
Evariste Nguessan
nguevas@yahoo.fr
