La tabaski risque d’être pénible pour les musulmans de Côte d’Ivoire, habitués à sacrifier le mouton à cette période. A quelques semaines de la fête, les commerçants de bétail sont menaçants: «Le prix du mouton va dépendre de la résolution de nos problèmes». C’est ce qu’a soutenu, au cours d’un meeting à l’abattoir de Port-Bouët, jeudi, Losséni Koné, président de l’Union ouest africaine des marchands et importateurs de bétail (Uoamib). Si les frais de convoyage avoisinant les 400 mille F Cfa par camion, selon lui, ne sont pas annulés jusqu’au 1er octobre, les commerçants vont « prendre des mesures », qu’ils ne divulguent pas pour l’instant. Losséni Koné et ses amis dénoncent également la mise en location d’enclos, à hauteur de 90 mille F Cfa, par la
direction de l’abattoir. Pour les marchands de bétail, cette taxe n’est pas officielle. Les querelles entre les organisations du secteur de bétail font partie des problèmes énumérés. A entendre les marchands, ces querelles effraient les partenaires étrangers qui évitent, de plus en plus, la destination Côte d’Ivoire. Pour cela, le Premier ministre et le président de la République sont
appelés à la rescousse.
Nesmon De Laure
direction de l’abattoir. Pour les marchands de bétail, cette taxe n’est pas officielle. Les querelles entre les organisations du secteur de bétail font partie des problèmes énumérés. A entendre les marchands, ces querelles effraient les partenaires étrangers qui évitent, de plus en plus, la destination Côte d’Ivoire. Pour cela, le Premier ministre et le président de la République sont
appelés à la rescousse.
Nesmon De Laure