Abidjan et Grand-Bassam abriteront du 27 au 30 septembre prochain, un séminaire sur la formation professionnelle et l'insertion des jeunes.
“La formation professionnelle par apprentissage en Côte d'Ivoire, quelles stratégies de développement ?". Tel est le thème qui meublera, du lundi 27 au jeudi 30 septembre 2010, à Abidjan pour la cérémonie d'ouverture et à Grand-Bassam pour les travaux en commission, le séminaire organisé par l'Agence de formation professionnelle (Agefop), à l'effet de faciliter la formation et l'insertion des jeunes. A juste titre, le séminaire se fixe pour objectifs de faire le bilan de la formation par apprentissage en Côte d'Ivoire, de tirer les enseignements et proposer un système de formation par apprentissage en vue d'une part, de contribuer à la réduction du taux de chômage créé par le système éducatif actuel, de produire les ressources humaines qualifiées dont le profil est en adéquation avec les besoins du monde professionnel, et d'autre part, de contribuer à corriger l'impasse du système éducatif. En prélude à ce séminaire, les responsables de l'Agefop étaient hier, face à la presse. Dès l'entame de sa communication, Mme Jeannette Koudou, Directrice de l'Agefop, a dressé un tableau sombre de la formation et de l'insertion professionnelle des jeunes. "L a Côte d'Ivoire, a-t-elle fait savoir, est confrontée à un sérieux problème de chômage des jeunes. Phénomène entretenu par la croissance démographique particulièrement élevée et un système éducatif qui rejette 500 000 jeunes chaque année dans la rue". La crise militaro-politique, à l'en croire, n'a fait que grossir le nombre des sans emplois qui culmine aujourd'hui, au chiffre effarant de 4 000 000 de personnes. En total déphasage avec le programme d'absorption des jeunes déscolarisés (Padj) et le projet de redéploiement de la formation par apprentissage, dont la tutelle technique est confiée à l'Agefop. Ce séminaire, dira Jeannette Koudou, vise à "faire le bilan de ce projet en vue de proposer des mesures correctives pour pallier les insuffisances observées et renforcer les acquis". Des communications sur la formation par apprentissage d'experts internationaux sont attendues, notamment de Tunisie, de France, d'Allemagne et du Sénégal. Au terme des travaux de ce séminaire, il est attendu une proposition sur l'organisation, les conditions de mise en œuvre de l'apprentissage, une autre sur les processus et un système d'évaluation, de validation et de certification des acquis professionnels et de formation. La structure des coûts, les sources et les modalités de financement de l'apprentissage feront aussi l'objet de débat. Présent à cette conférence de presse, Daruis Kacou, Directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement professionnel, s'est réjoui de cette initiative car, pour lui, un Etat ne peut pas résorber tous ceux qu'il forme. Mais, s'empresse-t-il d'ajouter, "il nous appartient de réduire le nombre de chômeurs".
Tché Bi Tché.
zanbi05641405@yahoo.fr
“La formation professionnelle par apprentissage en Côte d'Ivoire, quelles stratégies de développement ?". Tel est le thème qui meublera, du lundi 27 au jeudi 30 septembre 2010, à Abidjan pour la cérémonie d'ouverture et à Grand-Bassam pour les travaux en commission, le séminaire organisé par l'Agence de formation professionnelle (Agefop), à l'effet de faciliter la formation et l'insertion des jeunes. A juste titre, le séminaire se fixe pour objectifs de faire le bilan de la formation par apprentissage en Côte d'Ivoire, de tirer les enseignements et proposer un système de formation par apprentissage en vue d'une part, de contribuer à la réduction du taux de chômage créé par le système éducatif actuel, de produire les ressources humaines qualifiées dont le profil est en adéquation avec les besoins du monde professionnel, et d'autre part, de contribuer à corriger l'impasse du système éducatif. En prélude à ce séminaire, les responsables de l'Agefop étaient hier, face à la presse. Dès l'entame de sa communication, Mme Jeannette Koudou, Directrice de l'Agefop, a dressé un tableau sombre de la formation et de l'insertion professionnelle des jeunes. "L a Côte d'Ivoire, a-t-elle fait savoir, est confrontée à un sérieux problème de chômage des jeunes. Phénomène entretenu par la croissance démographique particulièrement élevée et un système éducatif qui rejette 500 000 jeunes chaque année dans la rue". La crise militaro-politique, à l'en croire, n'a fait que grossir le nombre des sans emplois qui culmine aujourd'hui, au chiffre effarant de 4 000 000 de personnes. En total déphasage avec le programme d'absorption des jeunes déscolarisés (Padj) et le projet de redéploiement de la formation par apprentissage, dont la tutelle technique est confiée à l'Agefop. Ce séminaire, dira Jeannette Koudou, vise à "faire le bilan de ce projet en vue de proposer des mesures correctives pour pallier les insuffisances observées et renforcer les acquis". Des communications sur la formation par apprentissage d'experts internationaux sont attendues, notamment de Tunisie, de France, d'Allemagne et du Sénégal. Au terme des travaux de ce séminaire, il est attendu une proposition sur l'organisation, les conditions de mise en œuvre de l'apprentissage, une autre sur les processus et un système d'évaluation, de validation et de certification des acquis professionnels et de formation. La structure des coûts, les sources et les modalités de financement de l'apprentissage feront aussi l'objet de débat. Présent à cette conférence de presse, Daruis Kacou, Directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement professionnel, s'est réjoui de cette initiative car, pour lui, un Etat ne peut pas résorber tous ceux qu'il forme. Mais, s'empresse-t-il d'ajouter, "il nous appartient de réduire le nombre de chômeurs".
Tché Bi Tché.
zanbi05641405@yahoo.fr
