La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a tenu, hier, une assemblée générale extraordinaire pour annoncer la célébration de ses 20 ans d’existence. Dans quelques jours, elle accueille le chef de l’Etat au campus de Cocody pour le début des festivités.
Des bâtiments de cités universitaires du campus de Cocody ont été déjà repeints par le chef de l’Etat. Et selon Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(Fesci), ces travaux ne sont qu’une phase-pilote. Bientôt, toutes les cités universitaires devraient être dans de nouveaux habits. Dans le cadre de la célébration de ses 20 ans d’existence, le syndicat recevra bientôt Laurent Gbagbo au campus de Cocody. « Ce jour-là, le président de la République offrira deux salles informatiques aux étudiants. Mobilisons-nous pour réserver un accueil chaleureux à notre président », a-t-il lancé à ses camarades réunis hier à l’amphi 7 pour une assemblée générale extraordinaire. La Fesci a été créée le 21 avril, à la paroisse de Ste Famille de la Riviera II. Pour marquer son vingtième anniversaire, le mouvement estudiantin organise trois journées de festivités marquées par des conférences sur l’école ivoirienne et la politique. Une conférence est prévue sur le multipartisme et l’implosion du mouvement estudiantin : l’exemple de la Fesci. Elle sera prononcée par le Pr Ettien Amoikon, enseignant à l’Ecole normale supérieure (Ens) et une autre sur la violence à l’école qui sera dite par Kabran Appiah, professeur de droit et député. Ces conférences amèneront peut-être la Fesci à reconnaître sa part de responsabilité dans l’expansion de la violence en milieu scolaire et estudiantin. Le syndicat a été régulièrement mêlé à des actes de violence dans ce milieu. Les plus récents concernent le blocage du début des cours dans les lycées et collèges pour réclamer des parts sur les droits d’inscription ou exiger la libération de certains de ses membres incarcérés à Dimbokro pour le meurtre d’un élève. Certains leaders politiques accusent aussi l’organisation d’être au service du Front populaire ivoirien (Fpi). Le secrétaire général Mian Augustin a donné le ton du mea-culpa. Pour lui, il convient à cet âge de faire sa remise en cause afin de redorer l’image quelque peu ternie de cette structure. L’objectif des ces journées est de créer un cadre d’échange adéquat afin de faire un bilan d’existence du mouvement dans le but de réorienter la lutte si cela s’avère nécessaire afin de mieux appréhender les futurs défis. Ces festivités seront marquées par la présence effective du président de la République, Laurent Gbagbo.
Adélaïde Konin
Des bâtiments de cités universitaires du campus de Cocody ont été déjà repeints par le chef de l’Etat. Et selon Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(Fesci), ces travaux ne sont qu’une phase-pilote. Bientôt, toutes les cités universitaires devraient être dans de nouveaux habits. Dans le cadre de la célébration de ses 20 ans d’existence, le syndicat recevra bientôt Laurent Gbagbo au campus de Cocody. « Ce jour-là, le président de la République offrira deux salles informatiques aux étudiants. Mobilisons-nous pour réserver un accueil chaleureux à notre président », a-t-il lancé à ses camarades réunis hier à l’amphi 7 pour une assemblée générale extraordinaire. La Fesci a été créée le 21 avril, à la paroisse de Ste Famille de la Riviera II. Pour marquer son vingtième anniversaire, le mouvement estudiantin organise trois journées de festivités marquées par des conférences sur l’école ivoirienne et la politique. Une conférence est prévue sur le multipartisme et l’implosion du mouvement estudiantin : l’exemple de la Fesci. Elle sera prononcée par le Pr Ettien Amoikon, enseignant à l’Ecole normale supérieure (Ens) et une autre sur la violence à l’école qui sera dite par Kabran Appiah, professeur de droit et député. Ces conférences amèneront peut-être la Fesci à reconnaître sa part de responsabilité dans l’expansion de la violence en milieu scolaire et estudiantin. Le syndicat a été régulièrement mêlé à des actes de violence dans ce milieu. Les plus récents concernent le blocage du début des cours dans les lycées et collèges pour réclamer des parts sur les droits d’inscription ou exiger la libération de certains de ses membres incarcérés à Dimbokro pour le meurtre d’un élève. Certains leaders politiques accusent aussi l’organisation d’être au service du Front populaire ivoirien (Fpi). Le secrétaire général Mian Augustin a donné le ton du mea-culpa. Pour lui, il convient à cet âge de faire sa remise en cause afin de redorer l’image quelque peu ternie de cette structure. L’objectif des ces journées est de créer un cadre d’échange adéquat afin de faire un bilan d’existence du mouvement dans le but de réorienter la lutte si cela s’avère nécessaire afin de mieux appréhender les futurs défis. Ces festivités seront marquées par la présence effective du président de la République, Laurent Gbagbo.
Adélaïde Konin
