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Société Publié le mercredi 22 septembre 2010 | Le Mandat

Un cercle vraiment fermé !

A Abidjan, malgré nos nombreuses tentatives pour rentrer en contact avec les différentes structures accusées afin d’avoir des explications, nous n’avons pas pu obtenir de rendez-vous. L’on nous a demandé de faire des courriers à ces bailleurs et aux différents ministères mais aucune suite ne nous a été donnée. A Family Health International (FHI) où nous avons eu un rendez vous, la secrétaire nous a laissé entendre que la responsable se chargera elle-même de nous joindre par téléphone. Au réseau ivoirien des personnes vivants avec le VIH et le Sida à Treichville on n’a pas pu obtenir un rendez vous avec le responsable. Les ONG en place que nous avons rencontrées nous ont répondu que pour qu’elles se prêtent à nos questions, il faut d’abord une autorisation du Réseau Ivoirien des Personnes vivants avec le Vih –Sida(RIP) à Treichville à Abidjan. Au siège de ce réseau à Treichville, nous n’avons pas pu obtenir un rendez vous avec la secrétaire du responsable malgré nos multiples tentatives.

A Abengourou, le ministère de la lutte contre le sida représenté par le Centre Technique d’Appui aux initiatives Locales (CTAIL) dirigé par le docteur Tanoh Méa Antoine que nous avons approché après plusieurs rendez –vous manqués était très réticent à donner des informations. Il nous a demandé d’adresser un courrier au préfet de région avant qu’il nous accorde un quelconque entretien. Mais après l’obtention de cette autorisation du préfet, le docteur Tanoh Méa Antoine a refusé de nous communiquer les chiffres sur les fonds alloués à la lutte depuis la création du ministère de la lutte contre le Sida. Pour lui, ce ministère de façon directe ne finance pas les ONG, il ne fait que mobiliser des fonds. Selon ces propos, c’est le Fonds National qui finance les ONG et la CTAIL ne fait que superviser et récupérer les coupures de chèques des ONG. Il précise que le préfet de région, Anon Léopold Florent qui est le président du comité régional de lutte contre le sida dans le moyen Comoé a effectué des visites aux ONG et a constaté que le travail a été correctement fait. Pour les ONG qui ne perçoivent pas de financement, le docteur Tanoh déclare que sur les 25 ONG de la région du Moyen Comoé, seulement 15 déposent régulièrement leur rapport d’activités ; par conséquent, ce sont celles qui déposent les rapports et respectent les critères de financement qui reçoivent des appuis.

A. W
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