Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Conçu par l’Office ivoirien des chargeurs (Oic) et mis en œuvre en 2002, la Bureau de suivi des cargaisons (Bsc) qui a évolué sous la forme d’une application depuis le 1er mai 2005 a besoin d’être suffisamment maîtrisé par les services douaniers. Ainsi, après cinq années de pratique, et dans le cadre du renforcement de la coopération avec l’Administration des douanes pour mieux lutter contre la fraude, il s’est avéré nécessaire de permettre aux agents des douanes chargés de son contrôle, de s’approprier totalement cet outil et d’avoir une meilleure connaissance des informations qu’il leur fournit. C’est justement dans cette optique que se tient depuis lundi et ce jusqu’ aujourd’hui, à l’immeuble Crrae-Umoa, un atelier de formation des vérificateurs de la Douane avec pour thème : « Le Bsc, outil d’anticipation de la procédure de dédouanement et d’amélioration des performances de la douane ». Le Directeur général de l’Oic a expliqué que le Bsc est un outil de traçabilité des marchandises importées et acheminées par voie maritime et un instrument d’anticipation dans leur dédouanement. Selon lui, cet atelier ‘‘va permettre une totale maîtrise de l’ensemble du processus de création du Bsc afin de juguler la fraude’’. Et surtout aider la douane à honorer les engagements pris avec le secteur privé et contribuer à délivrer le Bon à Enlever (Bae) en 48 heures. Il a fait savoir que la plupart des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre ont institué un Bsc et ont confié la gestion à leurs conseils des chargeurs afin d’avoir un droit de regard sur le trafic maritime et disposer d’une source fiable d’informations indispensables à la protection des intérêts des chargeurs.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA