Le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MINEEF) a signé le mercredi 22 septembre 2010 à l’Hôtel Novotel, avec l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), à travers l’Association des communes forestières (COFORCI), et l’Association des départements et districts de (ADDCI), une Convention relative à la création des forêts dans les collectivités territoriales.
M. Karim Fadiga, ministre de l’Environnement, lors de son allocution, a rappelé que de 16 millions d’hectares de forêts dans les années 60, le pays compte aujourd’hui moins de 3 millions ha. Situation qui malheureusement va de mal en pis au fil des années. Ce saccage a des incidences sur le climat et la productivité agricole, pilier de l’économie ivoirienne. En réponse à cette préoccupation, l’Etat a initié en 2005 un Programme National de Reboisement qui a pour objectif de réhabiliter et de reconstituer le couvert forestier. C’est dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, qu’intervient cette convention. Elle a pour but la création de forêts, par boisement et reboisement dans chaque collectivité territoriale. Ces dernières par le biais du MINEEF s’engagent dans la mesure de leur possibilité à mettre annuellement à la disposition des opérateurs de la filière bois, des terres pour la réalisation des parcelles de boisement ou de reboisement. Les opérateurs de la filière bois vont exécuter une partie de leur quota annuel de reboisement compensatoire sur les terrains fournis au risque de se voir retirer leurs licences. Le ministère espère que la proportion de quota annuel de reboisement avoisinera les 10.000 ha. Les parcelles réalisées deviennent de facto propriété des collectivités ayant cédé les terres qui après 3 ans en assurent l’entretien. Et, interdiction est faite à toute personne physique ou morale de procéder à des coupes avant l’âge de révolution des peuplements installés (de 5 à 20 ans selon les espèces). M. Fadiga a affirmé que cette Convention constitue pour son département, la solution au problème de la dégradation profonde de la forêt et l’avenir du reboisement
Olivier Guédé
M. Karim Fadiga, ministre de l’Environnement, lors de son allocution, a rappelé que de 16 millions d’hectares de forêts dans les années 60, le pays compte aujourd’hui moins de 3 millions ha. Situation qui malheureusement va de mal en pis au fil des années. Ce saccage a des incidences sur le climat et la productivité agricole, pilier de l’économie ivoirienne. En réponse à cette préoccupation, l’Etat a initié en 2005 un Programme National de Reboisement qui a pour objectif de réhabiliter et de reconstituer le couvert forestier. C’est dans le cadre de la mise en œuvre dudit programme, qu’intervient cette convention. Elle a pour but la création de forêts, par boisement et reboisement dans chaque collectivité territoriale. Ces dernières par le biais du MINEEF s’engagent dans la mesure de leur possibilité à mettre annuellement à la disposition des opérateurs de la filière bois, des terres pour la réalisation des parcelles de boisement ou de reboisement. Les opérateurs de la filière bois vont exécuter une partie de leur quota annuel de reboisement compensatoire sur les terrains fournis au risque de se voir retirer leurs licences. Le ministère espère que la proportion de quota annuel de reboisement avoisinera les 10.000 ha. Les parcelles réalisées deviennent de facto propriété des collectivités ayant cédé les terres qui après 3 ans en assurent l’entretien. Et, interdiction est faite à toute personne physique ou morale de procéder à des coupes avant l’âge de révolution des peuplements installés (de 5 à 20 ans selon les espèces). M. Fadiga a affirmé que cette Convention constitue pour son département, la solution au problème de la dégradation profonde de la forêt et l’avenir du reboisement
Olivier Guédé