S’enquérir du sort réservé aux 4.000 pèlerins ivoiriens qui seront absents du territoire national à l’occasion du Hadj 2010. Telle est la raison principale de l’audience qui a été sollicitée auprès du président de la CEI et obtenue, le jeudi 23 septembre 2010, par le président du COSIM, le Cheick Boikary Fofana.
La date des élections présidentielles est désormais connue, c’est le 31 octobre 2010. Mais, ironie du sort, 4.000 Ivoiriens seront à cette même période, en Terre Sainte pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam, le Hadj. Inquiets quant au sort qui leur sera réservé, puisque ces pèlerins ne pourront pas accomplir leur devoir citoyen, celui de choisir le candidat qui présidera aux destinées de la Côte d’Ivoire, ces fidèles ont saisi le Conseil supérieur des Imams (COSIM), dirigé par Boikary Fofana. Aussitôt, celui-ci a pris les dispositions pour être reçu par le président de la Commission électorale indépendante (CEI). Hier donc au siège de l’institution, la délégation du COSIM a exprimé les inquiétudes de leurs coreligionnaires à Youssouf Bakayoko. « Nous sommes venus féliciter le ministre Youssouf Bakayoko pour sa nomination. Mais, ce qui nous a amené concerne une partie de la population, qui se trouve être obligée de quitter le pays, au moment même où ils doivent effectuer leur devoir de citoyen. Il s’agit des pèlerins, ils ne sont pas nombreux, mais 4.000 personnes, c’est important. Nous sommes assaillis par ces fidèles qui se demandent comment ils vont s’acquitter de leur devoir », a expliqué le Cheick Boikary Fofana, au terme de son audience avec Youssouf Bakayoko. Selon lui, le président de la CEI a donné les assurances que cette question est à l’étude et qu’une solution sera trouvée et communiquée dans les jours à venir. « C’est une question de volonté politique. Il y a eu ce même cas dans des pays africains, la solution a été trouvée. Au Ghana, l’année dernière, les pèlerins ont été autorisés à voter avant de partir. Il faut permettre à tous les citoyens de voter, pour qu’après ces élections, nul ne se sente exclu de quoi que ce soit », a précisé le président du COSIM. Les derniers départs pour le Hadj 2010, sont prévus, sauf changement, le 27 octobre 2010
Olivier Dion
La date des élections présidentielles est désormais connue, c’est le 31 octobre 2010. Mais, ironie du sort, 4.000 Ivoiriens seront à cette même période, en Terre Sainte pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam, le Hadj. Inquiets quant au sort qui leur sera réservé, puisque ces pèlerins ne pourront pas accomplir leur devoir citoyen, celui de choisir le candidat qui présidera aux destinées de la Côte d’Ivoire, ces fidèles ont saisi le Conseil supérieur des Imams (COSIM), dirigé par Boikary Fofana. Aussitôt, celui-ci a pris les dispositions pour être reçu par le président de la Commission électorale indépendante (CEI). Hier donc au siège de l’institution, la délégation du COSIM a exprimé les inquiétudes de leurs coreligionnaires à Youssouf Bakayoko. « Nous sommes venus féliciter le ministre Youssouf Bakayoko pour sa nomination. Mais, ce qui nous a amené concerne une partie de la population, qui se trouve être obligée de quitter le pays, au moment même où ils doivent effectuer leur devoir de citoyen. Il s’agit des pèlerins, ils ne sont pas nombreux, mais 4.000 personnes, c’est important. Nous sommes assaillis par ces fidèles qui se demandent comment ils vont s’acquitter de leur devoir », a expliqué le Cheick Boikary Fofana, au terme de son audience avec Youssouf Bakayoko. Selon lui, le président de la CEI a donné les assurances que cette question est à l’étude et qu’une solution sera trouvée et communiquée dans les jours à venir. « C’est une question de volonté politique. Il y a eu ce même cas dans des pays africains, la solution a été trouvée. Au Ghana, l’année dernière, les pèlerins ont été autorisés à voter avant de partir. Il faut permettre à tous les citoyens de voter, pour qu’après ces élections, nul ne se sente exclu de quoi que ce soit », a précisé le président du COSIM. Les derniers départs pour le Hadj 2010, sont prévus, sauf changement, le 27 octobre 2010
Olivier Dion