Les techniciens du Palais de la culture de Treichville ont manifesté dans la matinée de samedi pour réclamer le paiement de leurs primes.
Le mouvement n’a pas duré. Mais il a réussi à paralyser, ne serait-ce que pour quelques heures, les activités du Palais de la culture dans la matinée de samedi. Les nombreux usagers du lieu ont, ce jour, craint pour leurs activités. Mais les choses sont rentrées dans l’ordre et le palais a repris son fonctionnement normal. Ce n’était pas un mouvement d’ensemble, orchestré par le syndicat des travailleurs, mais un mouvement spontané des techniciens. Qu’est-ce qui a provoqué cette montée d’adrénaline des travailleurs du temple dirigé par Sidiki Bakaba ? Ce mouvement d’humeur trouve sa source dans le non paiement des primes dues aux agents. Selon T. F., l’un des grévistes, «cela fait plus d’une année que ces primes n’ont pas été perçues par les techniciens» pour des raisons qu’il dit ignorer. «Pourtant, continue-t-il, le travail demandé a toujours été effectué». De fait, il a été institué des primes au bénéfice des techniciens du Palais de la culture, astreints à des horaires de travail qui vont au-delà des heures de travail conventionnelles. «Nous sommes au travail à partir de 7 heures et jusqu’à 3 heures du matin les jours où il y a des spectacles. Nous demandons le paiement des primes que l’on nous doit», a martelé le porte-parole des agents en colère pour justifier le mouvement enclenché. Le directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, qui était en déplacement a dû rentrer précipitamment pour tenter de calmer les esprits de ses collaborateurs mécontents. Reconnaissant la justesse des revendications de ses agents, il affirme qu’elle s’étend à tous les travailleurs du palais et que sa résolution n’est pas de son ressort. Selon des indiscrétions, le directeur, lui-même artistes, attend de toucher ses primes. Si pour l’homme de théâtre il est important de remédier à cette situation, il est encore plus important de doter les travailleurs d’un statut qui prenne en compte les spécificités liées à la pratique de leur métier. Ce pour quoi il dit lutter sans relâche. Pour mémoire, le dernier concert de Meiway au Palais de la culture, en décembre 2009, avait été compromis par un mouvement d’humeur des travailleurs des lieux. Seule l’intervention de la Première dame avait permis de calmer les esprits. Le concert du «dernier des fédérés» avait dû être reporté d’une semaine.
Jusqu’à présent, les choses ne semblent pas avoir bougé d’un iota.
M’Bah Aboubakar
Le mouvement n’a pas duré. Mais il a réussi à paralyser, ne serait-ce que pour quelques heures, les activités du Palais de la culture dans la matinée de samedi. Les nombreux usagers du lieu ont, ce jour, craint pour leurs activités. Mais les choses sont rentrées dans l’ordre et le palais a repris son fonctionnement normal. Ce n’était pas un mouvement d’ensemble, orchestré par le syndicat des travailleurs, mais un mouvement spontané des techniciens. Qu’est-ce qui a provoqué cette montée d’adrénaline des travailleurs du temple dirigé par Sidiki Bakaba ? Ce mouvement d’humeur trouve sa source dans le non paiement des primes dues aux agents. Selon T. F., l’un des grévistes, «cela fait plus d’une année que ces primes n’ont pas été perçues par les techniciens» pour des raisons qu’il dit ignorer. «Pourtant, continue-t-il, le travail demandé a toujours été effectué». De fait, il a été institué des primes au bénéfice des techniciens du Palais de la culture, astreints à des horaires de travail qui vont au-delà des heures de travail conventionnelles. «Nous sommes au travail à partir de 7 heures et jusqu’à 3 heures du matin les jours où il y a des spectacles. Nous demandons le paiement des primes que l’on nous doit», a martelé le porte-parole des agents en colère pour justifier le mouvement enclenché. Le directeur du Palais de la culture, Sidiki Bakaba, qui était en déplacement a dû rentrer précipitamment pour tenter de calmer les esprits de ses collaborateurs mécontents. Reconnaissant la justesse des revendications de ses agents, il affirme qu’elle s’étend à tous les travailleurs du palais et que sa résolution n’est pas de son ressort. Selon des indiscrétions, le directeur, lui-même artistes, attend de toucher ses primes. Si pour l’homme de théâtre il est important de remédier à cette situation, il est encore plus important de doter les travailleurs d’un statut qui prenne en compte les spécificités liées à la pratique de leur métier. Ce pour quoi il dit lutter sans relâche. Pour mémoire, le dernier concert de Meiway au Palais de la culture, en décembre 2009, avait été compromis par un mouvement d’humeur des travailleurs des lieux. Seule l’intervention de la Première dame avait permis de calmer les esprits. Le concert du «dernier des fédérés» avait dû être reporté d’une semaine.
Jusqu’à présent, les choses ne semblent pas avoir bougé d’un iota.
M’Bah Aboubakar