C'est désormais chose faite depuis le dimanche 26 septembre dernier. L'on peut parler de Gbagbo à Dimbokro. Grâce aux Houphouétistes.
La jeunesse du Mouvement des Houphouétistes de Côte d'Ivoire a réussi son pari. Celui de convier les populations de la région du N'Zi-Comoé à un grand rassemblement. C'est désormais chose faite depuis le dimanche 26 septembre 2010. La place Sitarail de Dimbokro, lieu choisi pour ce rassemblement historique, a refusé les nombreux Houphouétistes estimés à près de 10 mille jeunes venus des villages et campements du département de Dimbokro. Les têtes couronnées, trempées dans la tradition baoulé ont fait massivement le déplacement, non seulement pour témoigner que la mémoire d'Houphouët-Boigny est encore vivace dans leurs esprits, mais pour écouter le message de cette jeunesse du Pdci qui se réclame de l'ancien Président de la République. Une présence qui a fait dire à certaines personnes, originaires de Dimbokro, que le temps du Pdci de Bédié est vraiment fini. Plus étonnant est le constat fait par un militant du Pdci : "c'est la première fois qu'un meeting se tient à cette place sans qu'il n'y ait de la bagarre". Très tôt le matin de ce dimanche, ils sont arrivés dans la ville, en provenance de leurs localités respectives, à bord de cars de transports. Ils étaient habillés dans un Tee-shirt à l'effigie d'Houphouët-Boigny et de Laurent Gbagbo, sur lequel l'on pouvait lire "Houphouët-Gbagbo, même combat". Un slogan plusieurs fois repris en refrain, pendant la durée du meeting. Sans incident donc, Anoï Castro, président du Mouvement des houphouétistes de Côte d'Ivoire (Mhci), N'Zi Paul-David, président du Conseil général de Dimbokro, Directeur de cabinet du chef de l'Etat et Ddc du candidat Laurent Gbagbo à Dimbokro et Charles Blé Goudé, Directeur de campagne adjoint de Gbagbo, chargé de la jeunesse ont pu parler à l'assistance. Et en présence de MM. Djédjé Benjamin, Wondji Christophe, Mme Henriette Lagou, le ministre Bleu Lainé et bien d'autres invités de marque. "Cela fait neuf ans que nous avons dit non à la politique hasardeuse du Pdci-Rda, d'Henri Konan Bédié. Parce qu'au Pdci, on n'écoute pas les jeunes. Il n'ya que les vieux seuls qui ont droit à la parole. Nous étions un groupe au départ, aujourd'hui, nous rassemblons des milliers de jeunes du Pdci, pour soutenir le Président Laurent Gbagbo. Parce que nous avons constaté, à travers sa politique de développement, qu'il mène le combat qu'Houphouët-Boigny a mené. D'où le slogan : Houphouët-Gbagbo, même combat", a expliqué Anoï Castro, aux chefs traditionnels, devant de hauts cadres du Pdci-Rda. En même temps qu'ils ont célébré leurs neuf (9) ans de résistance au sein du Pdci-Rda et d'engagement aux côtés du Président Laurent Gbagbo, Castro et ses camarades ont écrit une nouvelle histoire de la Côte d'Ivoire : parler des actions de Gbagbo-hier opposant d'Houphouët- Boigny, dans une localité où le Pdci est solidement implanté. Cela relève d'un défi. "C'est la première fois qu'en Côte d'Ivoire, on voit des gens d'un parti politique comme le Pdci, apporter un soutien franc au candidat d'un autre parti politique", a-t-il fait remarquer. Avant d'expliquer que "c'est parce que ce candidat réunit toutes les qualités. Nous n'avons pas choisi Dimbokro au hasard. C'est une ville symbole, une ville de martyrs qui a connu de grands hommes qui ont servi ce pays". Pour lui, le prolongement de ces grands hommes est assuré par un digne fils de Dimbokro, en l'occurrence le président N'Zi Paul-David. "Nous ne sommes pas comme les autres qui sèment la pagaille, le désordre, les coups d'Etat. Nous qui sommes les vrais enfants d'Houphouët-Boigny, nous sommes tolérants. Nous savons cultiver l'amour et la promotion des jeunes. C'est pourquoi, nous sommes engagés autrement".
L'appel de Blé Goudé
Pour sa part, Charles Blé Goudé, Dncaj et invité spécial dudit rassemblement, a attiré l'attention des Houphouétistes sur l'importance du scrutin du 31 octobre prochain. "Nous n'allons pas à n'importe quelle élection. Prenez-en conscience. Ce n'est pas Bédié qui est opposé à Gbagbo le 31 octobre. Ce n'est pas Ouattara qui est opposé à Gbagbo le 31 octobre. Bédié et Ouattara sont des envoyés", a-t-il prévenu. Tout en s'interrogeant en ces termes : "qui est l'envoyeur ? Qui est derrière eux ? Qui ne veut pas comprendre que nous sommes désormais indépendants ? Qui veut nous diviser depuis Paris ?" Indiquant qu'"il faut dire à la France que le 31 octobre, les jeunes Ivoiriens vont arracher leur liberté. Ne vous trompez pas". Le patriote n'arrive pas à s'expliquer que son pays, (la Côte d'Ivoire) est indépendant depuis 1960, et que c'est la France qui parle à sa place, quand il y a une situation concernant la Côte d'Ivoire à l'Onu. "Ce n'est pas normal. Et c'est cette liberté-là que nous allons arracher le 31 octobre. C'est pourquoi, je vous demande de ne pas vous tromper". Pour lui, si Bédié et Ouattara n'ont rien fait pour la Côte d'Ivoire au moment où ils étaient Président pour l'un et Premier ministre pour l'autre, ce n'est pas maintenant qu'ils peuvent faire quelque chose. "Tout ce que Bédié a fait, c'est de déhouphouétiser la Côte d'Ivoire. Ils nous ont perdus 8 ans de notre vie dans cette guerre. Pour rentrer dans un gouvernement dans lequel vous étiez avant la guerre. C'est pourquoi, je vous dis de vous méfier. Vous n'allez pas pour voter une ethnie. Vous n'allez pas pour voter une région, mais vous allez pour voter votre liberté. C'est de ça qu'il s'agit. Le 31 octobre 2010 est un jour spécial pour la Côte d'Ivoire et pour l'Afrique". A la jeunesse houphouétiste, le Dncaj a demandé qu'elle s'organise pour faire le tour des campements, des villages et des quartiers de Dimbokro, pour expliquer pourquoi on doit voter Gbagbo le 31 octobre 2010. "Lorsque tu dors et que quelqu'un te réveille, c'est son visage que tu vois". C'est l'image utilisée par Kouamé Eloi, coordonnateur du Mouvement des Hpuphouétistes à Yamoussoukro, pour faire comprendre à ses parents baoulé que c'est Gbagbo qu'il faut voter. "Parce que c'est lui qui a réhabilité la mémoire de Nanan Houphouët-Boigny, que Bédié a détruite". la ministre Henriette Lagou lui a emboîté le pas dans ce sens.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Envoyé spécial à Dimbokro
La jeunesse du Mouvement des Houphouétistes de Côte d'Ivoire a réussi son pari. Celui de convier les populations de la région du N'Zi-Comoé à un grand rassemblement. C'est désormais chose faite depuis le dimanche 26 septembre 2010. La place Sitarail de Dimbokro, lieu choisi pour ce rassemblement historique, a refusé les nombreux Houphouétistes estimés à près de 10 mille jeunes venus des villages et campements du département de Dimbokro. Les têtes couronnées, trempées dans la tradition baoulé ont fait massivement le déplacement, non seulement pour témoigner que la mémoire d'Houphouët-Boigny est encore vivace dans leurs esprits, mais pour écouter le message de cette jeunesse du Pdci qui se réclame de l'ancien Président de la République. Une présence qui a fait dire à certaines personnes, originaires de Dimbokro, que le temps du Pdci de Bédié est vraiment fini. Plus étonnant est le constat fait par un militant du Pdci : "c'est la première fois qu'un meeting se tient à cette place sans qu'il n'y ait de la bagarre". Très tôt le matin de ce dimanche, ils sont arrivés dans la ville, en provenance de leurs localités respectives, à bord de cars de transports. Ils étaient habillés dans un Tee-shirt à l'effigie d'Houphouët-Boigny et de Laurent Gbagbo, sur lequel l'on pouvait lire "Houphouët-Gbagbo, même combat". Un slogan plusieurs fois repris en refrain, pendant la durée du meeting. Sans incident donc, Anoï Castro, président du Mouvement des houphouétistes de Côte d'Ivoire (Mhci), N'Zi Paul-David, président du Conseil général de Dimbokro, Directeur de cabinet du chef de l'Etat et Ddc du candidat Laurent Gbagbo à Dimbokro et Charles Blé Goudé, Directeur de campagne adjoint de Gbagbo, chargé de la jeunesse ont pu parler à l'assistance. Et en présence de MM. Djédjé Benjamin, Wondji Christophe, Mme Henriette Lagou, le ministre Bleu Lainé et bien d'autres invités de marque. "Cela fait neuf ans que nous avons dit non à la politique hasardeuse du Pdci-Rda, d'Henri Konan Bédié. Parce qu'au Pdci, on n'écoute pas les jeunes. Il n'ya que les vieux seuls qui ont droit à la parole. Nous étions un groupe au départ, aujourd'hui, nous rassemblons des milliers de jeunes du Pdci, pour soutenir le Président Laurent Gbagbo. Parce que nous avons constaté, à travers sa politique de développement, qu'il mène le combat qu'Houphouët-Boigny a mené. D'où le slogan : Houphouët-Gbagbo, même combat", a expliqué Anoï Castro, aux chefs traditionnels, devant de hauts cadres du Pdci-Rda. En même temps qu'ils ont célébré leurs neuf (9) ans de résistance au sein du Pdci-Rda et d'engagement aux côtés du Président Laurent Gbagbo, Castro et ses camarades ont écrit une nouvelle histoire de la Côte d'Ivoire : parler des actions de Gbagbo-hier opposant d'Houphouët- Boigny, dans une localité où le Pdci est solidement implanté. Cela relève d'un défi. "C'est la première fois qu'en Côte d'Ivoire, on voit des gens d'un parti politique comme le Pdci, apporter un soutien franc au candidat d'un autre parti politique", a-t-il fait remarquer. Avant d'expliquer que "c'est parce que ce candidat réunit toutes les qualités. Nous n'avons pas choisi Dimbokro au hasard. C'est une ville symbole, une ville de martyrs qui a connu de grands hommes qui ont servi ce pays". Pour lui, le prolongement de ces grands hommes est assuré par un digne fils de Dimbokro, en l'occurrence le président N'Zi Paul-David. "Nous ne sommes pas comme les autres qui sèment la pagaille, le désordre, les coups d'Etat. Nous qui sommes les vrais enfants d'Houphouët-Boigny, nous sommes tolérants. Nous savons cultiver l'amour et la promotion des jeunes. C'est pourquoi, nous sommes engagés autrement".
L'appel de Blé Goudé
Pour sa part, Charles Blé Goudé, Dncaj et invité spécial dudit rassemblement, a attiré l'attention des Houphouétistes sur l'importance du scrutin du 31 octobre prochain. "Nous n'allons pas à n'importe quelle élection. Prenez-en conscience. Ce n'est pas Bédié qui est opposé à Gbagbo le 31 octobre. Ce n'est pas Ouattara qui est opposé à Gbagbo le 31 octobre. Bédié et Ouattara sont des envoyés", a-t-il prévenu. Tout en s'interrogeant en ces termes : "qui est l'envoyeur ? Qui est derrière eux ? Qui ne veut pas comprendre que nous sommes désormais indépendants ? Qui veut nous diviser depuis Paris ?" Indiquant qu'"il faut dire à la France que le 31 octobre, les jeunes Ivoiriens vont arracher leur liberté. Ne vous trompez pas". Le patriote n'arrive pas à s'expliquer que son pays, (la Côte d'Ivoire) est indépendant depuis 1960, et que c'est la France qui parle à sa place, quand il y a une situation concernant la Côte d'Ivoire à l'Onu. "Ce n'est pas normal. Et c'est cette liberté-là que nous allons arracher le 31 octobre. C'est pourquoi, je vous demande de ne pas vous tromper". Pour lui, si Bédié et Ouattara n'ont rien fait pour la Côte d'Ivoire au moment où ils étaient Président pour l'un et Premier ministre pour l'autre, ce n'est pas maintenant qu'ils peuvent faire quelque chose. "Tout ce que Bédié a fait, c'est de déhouphouétiser la Côte d'Ivoire. Ils nous ont perdus 8 ans de notre vie dans cette guerre. Pour rentrer dans un gouvernement dans lequel vous étiez avant la guerre. C'est pourquoi, je vous dis de vous méfier. Vous n'allez pas pour voter une ethnie. Vous n'allez pas pour voter une région, mais vous allez pour voter votre liberté. C'est de ça qu'il s'agit. Le 31 octobre 2010 est un jour spécial pour la Côte d'Ivoire et pour l'Afrique". A la jeunesse houphouétiste, le Dncaj a demandé qu'elle s'organise pour faire le tour des campements, des villages et des quartiers de Dimbokro, pour expliquer pourquoi on doit voter Gbagbo le 31 octobre 2010. "Lorsque tu dors et que quelqu'un te réveille, c'est son visage que tu vois". C'est l'image utilisée par Kouamé Eloi, coordonnateur du Mouvement des Hpuphouétistes à Yamoussoukro, pour faire comprendre à ses parents baoulé que c'est Gbagbo qu'il faut voter. "Parce que c'est lui qui a réhabilité la mémoire de Nanan Houphouët-Boigny, que Bédié a détruite". la ministre Henriette Lagou lui a emboîté le pas dans ce sens.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Envoyé spécial à Dimbokro
