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Politique Publié le mardi 28 septembre 2010 | Le Temps

N`Zi Paul David (militant du Pdci-Rda) à Bédié : “Les traîtres sont ailleurs”

"…Pendant trois ans, de 1921 à 1924, Houphouët-Boigny a débuté à Dimbokro. Lorsqu'il revenait de Dakar, il avait un frère à Dimbokro qui s'appelait N'Zi Gabriel. Il est allé le chercher. Pour des raisons familiales, le jeune Houphouët ne pouvait pas, à l'époque, se rendre à Yamoussoukro. C'est son frère N’zi Gabriel qui le prenait à moto pour rendre visite à sa famille. Plusieurs fois, il est arrivé chez lui à Dimbokro. (…)Assurément, Dimbokro est l'un des berceaux de l'Houphouétisme. Parce que le 30 janvier 1950, pour la politique de Félix Houphouët-Boigny, Dimbokro a connu ses premiers martyrs. Au moment où nos enfants viennent célébrer l'Houphouétisme, aujourd'hui, à Dimbokro, il me revient de rappeler juste quelques faits. Avec ces jeunes du Pdci, membres des instances du Pdci, nous avons choisi de soutenir Laurent Gbagbo. Aujourd'hui, on nous traite de traître. Les traîtres sont ailleurs. Les traîtres, ce sont ceux qui dès leur accession au pouvoir, en 1993, ont interdit la pensée du jour (pensée d'Houphouët-Boigny), inscrit tous les jours dans Fraternité-Matin. Les traites, ce sont eux qui ont interdit le salon d'honneur à la veuve d'Houphouët-Boigny. Les traîtres, ce sont ceux qui ont oublié Yamoussoukro un moment. Les traîtres, ce sont ceux qui ont même trahi leurs collaborateurs, en mettant leur vie en danger. Parce que le chef n'a pas su protéger l'œuvre pour laquelle il était là. Les traîtres, ce sont ceux qui, sur leurs visages on voit la haine. Les traîtres, ce sont ceux qui par leur lutte fratricide, ont endeuillé la Côte d'Ivoire, et ont créé cette situation dans laquelle nous vivons depuis 2002. On peut trahir quelqu'un, mais lorsqu'on trahit une nation, c'est grave. Et je suis persuadé que les jeunes Houphouétistes que vous êtes, vous saurez vous en souvenir, le 31 octobre prochain. Car, on peut épiloguer sur les nombreuses raisons pour lesquelles, il faut soutenir Laurent Gbagbo dans sa lutte. Mais vous, jeunes, je vais donner un seul exemple. Moi, j'ai 64 ans bientôt (24 octobre). Les trois principaux candidats : Bédié à 76 ans, Ouattara à 69 et Gbagbo a 65 ans. Imaginez-vous un seul instant, que par malheur, un des deux premiers cités soit élu, la lutte va continuer. Et même quand ils vont finir et si par la grâce de Dieu, je suis candidat à la présidentielle et que je gagne, les luttes vont toujours continuer. Parce que je porte aussi une responsabilité de la division dans ce pays-là. Cela dit, pour votre avenir, pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, votez Laurent Gbagbo. Car à la fin de ses mandats, cela va nous permettre de passer à une phase de la Côte d'Ivoire qui va revenir aux jeunes. Nous qui sommes aussi fatigués de leur division, nous allons continuer de vous donner des conseils. Au-delà des différents partis politiques, voyez où se trouve votre intérêts. Voyez où se trouve l'espérance en Côte d'Ivoire…".

Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr

Envoyé spécial à Dimbokro
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