Anne Ouloto, Rdr : “C’est inutile...”
«C’est un mouvement totalement inutile. La question, il faut la poser à Désiré Tagro (ministre de l’Intérieur, Ndlr) et à M. Laurent Gbagbo. Pour savoir pourquoi, à un mois de l’élection présidentielle, ils procèdent à ce vaste mouvement préfectoral. Quel est l’objectif qu’ils visent ? Nous dénonçons cette pratique du Fpi parce que nous pensons qu’ils sont en train de créer des conditions d’insécurité au cours de cette élection du 31 octobre 2010. Le mouvement des préfets peut procéder de cette stratégie. Dès lors, nous n’avons pas confiance en eux. Ce que nous craignons et dénonçons, c’est que Désiré Tagro ne soit en mission en vue d’essayer de s’immiscer dans l’organisation des élections.
Philippe Légré, Sg Mfa : “Cela n’a rien à voir avec les élections”
«En principe, le déplacement des préfets n’a rien à voir avec les élections. Parce que la Commission électorale indépendante, qui est chargée exclusivement d’organiser ces élections, a tous les moyens et la logistique nécessaires. Donc le déplacement d’un préfet ne doit pas agir sur le scrutin».
Niamkey Koffi, Pdci : “Avec le Fpi, il faut être vigilant”
« Avec le pouvoir Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr), il faut toujours être sur ses gardes. Ça peut cacher une volonté de manipulation des élections. Peut-être que le pouvoir utilisera les préfets à des fins que nous ne maîtrisons pas ! Nous attendons de voir ! Mais, comme la préfectorale n’intervient pas dans l’organisation des élections, nous espérons qu’elle jouera son rôle et s’en tiendra à son devoir de réserve et à sa responsabilité administrative ».
Blé Guirao, Udpci: “Cela nous semble suspect”
«Dans la forme, il n’y a pas de problèmes, mais, c’est dans le fond. Il est normal qu’un gouvernement fasse des mouvements préfectoraux. Mais, quand c’est fait avec des desseins inavoués ou dans l’optique de faire des choses avant les élections, cela nous semble un peu suspect. Dans l’Ouest, par exemple, le pouvoir de Laurent Gbagbo peut mettre à certains endroits-clés, des préfets taxés de militants du Fpi. Cela voudra dire simplement que le régime en place n’est pas prêt à aller aux élections normalement pour laisser l’opposition gagner ».
Sokouri Bohui, Fpi: “Ce ne sont que des déplacements”
«Chaque année, le ministère de l’Intérieur fait un mouvement préfectoral à la même période. Cette année, c’est la même chose. Que l’Etat s’arrête de fonctionner après les élections ? Et puis, ce ne sont pas de nouveaux préfets ! S’ils étaient des novices, on aurait pu s’interroger. C’est tout simplement des déplacements. Si les gens se demandent pourquoi ces affectations électorales maintenant, qu’on cesse aussi de payer les salaires alors ! Puisque l’Etat ne doit plus fonctionner à cause des élections».
Propos recueillis par Anne-Marie Eba (Stagiaire)
«C’est un mouvement totalement inutile. La question, il faut la poser à Désiré Tagro (ministre de l’Intérieur, Ndlr) et à M. Laurent Gbagbo. Pour savoir pourquoi, à un mois de l’élection présidentielle, ils procèdent à ce vaste mouvement préfectoral. Quel est l’objectif qu’ils visent ? Nous dénonçons cette pratique du Fpi parce que nous pensons qu’ils sont en train de créer des conditions d’insécurité au cours de cette élection du 31 octobre 2010. Le mouvement des préfets peut procéder de cette stratégie. Dès lors, nous n’avons pas confiance en eux. Ce que nous craignons et dénonçons, c’est que Désiré Tagro ne soit en mission en vue d’essayer de s’immiscer dans l’organisation des élections.
Philippe Légré, Sg Mfa : “Cela n’a rien à voir avec les élections”
«En principe, le déplacement des préfets n’a rien à voir avec les élections. Parce que la Commission électorale indépendante, qui est chargée exclusivement d’organiser ces élections, a tous les moyens et la logistique nécessaires. Donc le déplacement d’un préfet ne doit pas agir sur le scrutin».
Niamkey Koffi, Pdci : “Avec le Fpi, il faut être vigilant”
« Avec le pouvoir Fpi (Front populaire ivoirien, ndlr), il faut toujours être sur ses gardes. Ça peut cacher une volonté de manipulation des élections. Peut-être que le pouvoir utilisera les préfets à des fins que nous ne maîtrisons pas ! Nous attendons de voir ! Mais, comme la préfectorale n’intervient pas dans l’organisation des élections, nous espérons qu’elle jouera son rôle et s’en tiendra à son devoir de réserve et à sa responsabilité administrative ».
Blé Guirao, Udpci: “Cela nous semble suspect”
«Dans la forme, il n’y a pas de problèmes, mais, c’est dans le fond. Il est normal qu’un gouvernement fasse des mouvements préfectoraux. Mais, quand c’est fait avec des desseins inavoués ou dans l’optique de faire des choses avant les élections, cela nous semble un peu suspect. Dans l’Ouest, par exemple, le pouvoir de Laurent Gbagbo peut mettre à certains endroits-clés, des préfets taxés de militants du Fpi. Cela voudra dire simplement que le régime en place n’est pas prêt à aller aux élections normalement pour laisser l’opposition gagner ».
Sokouri Bohui, Fpi: “Ce ne sont que des déplacements”
«Chaque année, le ministère de l’Intérieur fait un mouvement préfectoral à la même période. Cette année, c’est la même chose. Que l’Etat s’arrête de fonctionner après les élections ? Et puis, ce ne sont pas de nouveaux préfets ! S’ils étaient des novices, on aurait pu s’interroger. C’est tout simplement des déplacements. Si les gens se demandent pourquoi ces affectations électorales maintenant, qu’on cesse aussi de payer les salaires alors ! Puisque l’Etat ne doit plus fonctionner à cause des élections».
Propos recueillis par Anne-Marie Eba (Stagiaire)