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Sport Publié le mercredi 29 septembre 2010 | Nord-Sud

Asec mimosas - Pourquoi Me Ouégnin veut continuer

Me Roger Ouégnin est encore candidat à la présidence de l’Asec. Lors de la
prochaine AG élective du club jaune et noir, en mars 2011, il compte (encore)
demander le suffrage des Actionnaires pour un énième mandat.

Le patron de Sol béni, Me Roger Ouégnin ne compte pas s’en aller de si tôt. Il
veut continuer de construire le club jaune et noir. Pierre par pierre. Il rêve
surtout d’en faire une institution « qui résistera au temps et aux hommes ».
C’est la raison pour laquelle, en mars prochain, il sera encore candidat à
l’assemblée générale élective. A la tête de l’Asec, depuis décembre 1989, soit
21 ans, Me Roger Ouégnin n’est point désenchanté. Il a décidé de tout donner à
l’Asec et, il tiendra parole. Une décision qui ne déplaît point aux
Actionnaires, sûrs et certains de voir leur club toujours bien géré. Le PCA de
l’Asec mimosas, Me Roger Ouégnin, aime bien le président des Etats-Unis, Barack
Obama. Ses idées aussi. Et Me Ouégnin a fait sienne l’une d’entre elles. «Ce
qu’il faut à l’Afrique, ce ne sont pas des hommes mais des institutions
fortes…», avait notamment déclaré le premier magistrat américain lors de sa
mémorable visite au Ghana. Manager méthodique et ambitieux, le boss de l’Asec a
radicalement transformé le club, le plus populaire de Côte d’Ivoire, en 21 ans
de présidence. Ce qui donne aux Actionnaires une fierté de la taille d’un avion.
Me Roger Ouégnin s’est bâti une réputation d’idéologue dans le paysage
footballistique ivoirien. « Nous devons revoir la vie de l’Asec. Est-ce qu’il
faut continuer à vivre comme on le fait actuellement ? C’est-à-dire en
association, avec des supporters, qui, en plus, ont du mal à suivre le rythme
parce que les choses ont beaucoup bougé sur le plan national et mondial au
niveau du football ? Nous avons besoin de beaucoup d’investissements. Il faut
donc chercher à mieux professionnaliser notre affaire. Des investisseurs doivent
venir afin de permettre à nos athlètes, de vraiment vivre de leur art. Ce que
nous voulons mettre en place, doit évidemment, je l’espère, inspirer des lois
qui vont tenir compte du vécu, parce qu’aujourd’hui, on n’en tient pas compte.
Le type -association sportive à but non lucrative ne répond plus à nos besoins.
Nous espérons que les autres clubs vont pouvoir suivre le rythme. Il y va de
l’intérêt de tous. Aujourd’hui, il y a certains, qui sont heureux de leur sort,
mais moi pas du tout », confiait-il récemment dans Nord-Sud Quotidien. C’est
donc clair !

Guy-Florentin Yaméogo
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