La guerre est vraiment finie chez l’ex-Trituraf devenue Olhéol Industries. La société de trituration de coton qui a participé au prestige de la ville de Bouaké, a rouvert ses portes après de longues années de léthargie.
Les familles des travailleurs encore en vie de l’ex-Trituraf peuvent pousser un ouf de soulagement. Olhéol Industries Côte d’Ivoire est venu faire renaître l’ex-société de trituration qui avait fermé ses portes depuis 2002. Les responsables d’Olhéol industries ont procédé, jeudi, dans l’enceinte de l’établissement, à la cérémonie officielle de lancement des activités de l’usine. En présence du directeur de cabinet N’zi Paul David, représentant le chef de l’Etat ivoirien. Selon Alexandre Charles Kéita, président du groupe Olhéol Investissements, son groupe a acquis l’entreprise pour un double enjeu économique et social. D’abord, la société est importante pour la ville, pour la région et pour le développement industriel de la Côte d’Ivoire. Avant 2003, Trituraf, à ses dires, était classée comme la première plus grande société industrielle de la ville de Bouaké. La filière coton a besoin de cette usine qui retrouve un débouché de proximité pour les graines de coton. Olhéol Industries est créatrice de richesses et d’emplois. Durant la campagne 2010-2011, ce sont environ 166 personnes qui seront employées à plein temps. Et, dès la fin de l’année, l’on passera à 267 personnes. « En considérant les emplois indirects et induits, et leurs familles, ce sont 10.000 personnes au moins, qui seront positivement impactées par le démarrage de notre usine», assure Alexandre Kéita. Il poursuivra en relevant que la reprise des activités d’Olhéol permettra à l’Etat et aux organismes sociaux de collecter 3 à 4 milliards de Fcfa d’impôts et de taxes. Pour remettre en état l’usine, c’est la somme de 1,5 milliard Fcfa qui a été investie. Cette société a connu beaucoup d’infortunes depuis sa création jusqu’à ce jour. C’est à l’initiative du gouvernement ivoirien que la société Trituraf voit le jour, en mars 1975 pour la trituration des graines oléagineuses d’origine végétale. Le 13 novembre de la même année, démarrent effectivement les activités de production d’huile raffinée, de tourteaux de coton. Avec une capacité de production de 700 tonnes par jour et un effectif de 347 employés, cette unité industrielle avait un capital de 1,3 milliard Fcfa. La caisse de stabilisation avait 40% du capital; 39,33% pour l’Etat ivoirien; 14,08% pour la Cfdt, un groupe français et 6,59 % pour des privés. En 1984, le gouvernement ivoirien décide de privatiser la boîte. Ainsi, elle est rachetée majoritairement par les établissements Blohorn du groupe Unilever. Le 19 septembre 2002, la guerre éclate en Côte d’Ivoire. Les Forces nouvelles occupent Bouaké tout en préservant l’usine. En 2003, Unilever cède Trituraf à la société d’import-export l’Aiglon, créée en 1977, et immatriculée en Suisse. Le 16 février 2004, l’usine reprend son activité pour refermer deux ans plus tard. Elle fonctionnera épisodiquement en sous-traitance depuis cette date jusqu’à la fin 2007. L’usine s’est totalement arrêtée depuis le 1er janvier 2008 en raison du manque de trésorerie et de matières premières. C’est de cette entreprise qu’hérite officiellement Charles Kéita et son équipe. Il compte faire des investissements de renouvellement de plus de 4,5 milliards Fcfa jusqu’en 2013. La première bouteille d’huile sur le marché est prévue pour le mois de janvier 2011. En attendant, l’usine va démarrer effectivement en novembre.
Allah Kouamé à Bouaké
Les familles des travailleurs encore en vie de l’ex-Trituraf peuvent pousser un ouf de soulagement. Olhéol Industries Côte d’Ivoire est venu faire renaître l’ex-société de trituration qui avait fermé ses portes depuis 2002. Les responsables d’Olhéol industries ont procédé, jeudi, dans l’enceinte de l’établissement, à la cérémonie officielle de lancement des activités de l’usine. En présence du directeur de cabinet N’zi Paul David, représentant le chef de l’Etat ivoirien. Selon Alexandre Charles Kéita, président du groupe Olhéol Investissements, son groupe a acquis l’entreprise pour un double enjeu économique et social. D’abord, la société est importante pour la ville, pour la région et pour le développement industriel de la Côte d’Ivoire. Avant 2003, Trituraf, à ses dires, était classée comme la première plus grande société industrielle de la ville de Bouaké. La filière coton a besoin de cette usine qui retrouve un débouché de proximité pour les graines de coton. Olhéol Industries est créatrice de richesses et d’emplois. Durant la campagne 2010-2011, ce sont environ 166 personnes qui seront employées à plein temps. Et, dès la fin de l’année, l’on passera à 267 personnes. « En considérant les emplois indirects et induits, et leurs familles, ce sont 10.000 personnes au moins, qui seront positivement impactées par le démarrage de notre usine», assure Alexandre Kéita. Il poursuivra en relevant que la reprise des activités d’Olhéol permettra à l’Etat et aux organismes sociaux de collecter 3 à 4 milliards de Fcfa d’impôts et de taxes. Pour remettre en état l’usine, c’est la somme de 1,5 milliard Fcfa qui a été investie. Cette société a connu beaucoup d’infortunes depuis sa création jusqu’à ce jour. C’est à l’initiative du gouvernement ivoirien que la société Trituraf voit le jour, en mars 1975 pour la trituration des graines oléagineuses d’origine végétale. Le 13 novembre de la même année, démarrent effectivement les activités de production d’huile raffinée, de tourteaux de coton. Avec une capacité de production de 700 tonnes par jour et un effectif de 347 employés, cette unité industrielle avait un capital de 1,3 milliard Fcfa. La caisse de stabilisation avait 40% du capital; 39,33% pour l’Etat ivoirien; 14,08% pour la Cfdt, un groupe français et 6,59 % pour des privés. En 1984, le gouvernement ivoirien décide de privatiser la boîte. Ainsi, elle est rachetée majoritairement par les établissements Blohorn du groupe Unilever. Le 19 septembre 2002, la guerre éclate en Côte d’Ivoire. Les Forces nouvelles occupent Bouaké tout en préservant l’usine. En 2003, Unilever cède Trituraf à la société d’import-export l’Aiglon, créée en 1977, et immatriculée en Suisse. Le 16 février 2004, l’usine reprend son activité pour refermer deux ans plus tard. Elle fonctionnera épisodiquement en sous-traitance depuis cette date jusqu’à la fin 2007. L’usine s’est totalement arrêtée depuis le 1er janvier 2008 en raison du manque de trésorerie et de matières premières. C’est de cette entreprise qu’hérite officiellement Charles Kéita et son équipe. Il compte faire des investissements de renouvellement de plus de 4,5 milliards Fcfa jusqu’en 2013. La première bouteille d’huile sur le marché est prévue pour le mois de janvier 2011. En attendant, l’usine va démarrer effectivement en novembre.
Allah Kouamé à Bouaké