PARIS - L'ancien Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, candidat à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire s'est dit prêt, en cas de victoire, à former un "gouvernement d'union" pour garantir la paix dans son pays, dans un entretien à Jeune Afrique à paraître lundi.
Interrogé par l'hebdomadaire pour savoir quelle serait sa première mesure s'il était élu lors du scrutin présidentiel dont le premier tour est fixé au 31 octobre, il a affirmé qu'il commencerait par s'adresser aux Ivoiriens "pour les exhorter à la paix et au rassemblement".
"Puis, je traduirai ce discours dans les actes en nommant un gouvernement d'union, rassemblant toutes les composantes politiques et la société civile", poursuit le président du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition).
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord occupé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
Se disant persuadé que le scrutin aura bien lieu et sera cette fois "équitable et transparent", le candidat Ouattara s'"engage" par avance à respecter le verdict des urnes.
Concernant les crimes commis par les différentes parties pendant le dernier conflit, il "souhaite mettre en place une Commission vérité et réconciliation, sur le modèle sud-africain", pour établir la vérité sans susciter de nouvelles rancoeurs, et aussi pour "régler le problème du dédommagement des victimes".
Il estime aussi qu'il "est grand temps" de "donner plus de garanties aux minorités" et se dit prêt à modifier la constitution ivoirienne en ce sens.
Longtemps accusé par le parti présidentiel d'être à l'origine de la rébellion nordiste, Alassane Ouattara, qui a fait ses études au Burkina voisin, avait vu sa candidature invalidée lors de la présidentielle de 2000 pour "nationalité douteuse". Il participe à son premier scrutin présidentiel.
Interrogé par l'hebdomadaire pour savoir quelle serait sa première mesure s'il était élu lors du scrutin présidentiel dont le premier tour est fixé au 31 octobre, il a affirmé qu'il commencerait par s'adresser aux Ivoiriens "pour les exhorter à la paix et au rassemblement".
"Puis, je traduirai ce discours dans les actes en nommant un gouvernement d'union, rassemblant toutes les composantes politiques et la société civile", poursuit le président du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition).
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord occupé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
Se disant persuadé que le scrutin aura bien lieu et sera cette fois "équitable et transparent", le candidat Ouattara s'"engage" par avance à respecter le verdict des urnes.
Concernant les crimes commis par les différentes parties pendant le dernier conflit, il "souhaite mettre en place une Commission vérité et réconciliation, sur le modèle sud-africain", pour établir la vérité sans susciter de nouvelles rancoeurs, et aussi pour "régler le problème du dédommagement des victimes".
Il estime aussi qu'il "est grand temps" de "donner plus de garanties aux minorités" et se dit prêt à modifier la constitution ivoirienne en ce sens.
Longtemps accusé par le parti présidentiel d'être à l'origine de la rébellion nordiste, Alassane Ouattara, qui a fait ses études au Burkina voisin, avait vu sa candidature invalidée lors de la présidentielle de 2000 pour "nationalité douteuse". Il participe à son premier scrutin présidentiel.