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Politique Publié le jeudi 7 octobre 2010 | Nord-Sud

Fin de 10 ans de législature/Les députés inquiets pour leur pension de retraite

Soucieux de se mettre à l’abri de toute surprise désagréable en cette période électorale, les députés ivoiriens en fin de mandat ont réclamé, mercredi, à l’Assemblée nationale, qu’une loi suffisamment claire les situe sur le paiement de leur pension de retraite.

Après dix ans de travail parlementaire (2001-2010), les élus du peuple ne veulent pas quitter l’Assemblée nationale sans être rassurés des conditions et des modalités de paiement de leur pension de retraite. Ainsi, 194 députés siégeant ont demandé et obtenu, hier, qu’une commission soit mise en place pour élucider la question de leurs allocations viagères. « J’aurais souhaité qu’on puisse inscrire au calendrier de cette session le problème relatif à la pension des députés. Parce qu’avec l’avènement du décret portant allocation viagère des anciens députés, il y a, semble-t-il, des ambiguïtés à lever relativement à la pension des députés. J’aurais souhaité qu’on puisse relire ce décret et faire une proposition de loi, pour lever toute équivoque», a proposé Desclercs Francis. Il est député de la commune et de la sous-préfecture de Guitry, pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). La proposition aussitôt faite a été validée, acclamée qu’elle a été par les 86 députés présents. C’était à la faveur de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année en cours. Cette session est également la dernière de la législature entamée en 2001. Pour tout dire, passé le 17 décembre prochain qui consacre la fin de cette session, les députés cessent toute activité. Parce que, en principe, de nouvelles élections législatives vont désigner ou reconduire d’autres députés après les élections présidentielles. Les parlementaires ont un grand regret, si on peut le dire ainsi, car ils ont réclamé sans succès le budget national. « A notre dernière rencontre avec le ministre de l’Economie et des Finances, il nous a promis que le budget de la Côte d’Ivoire allait atterrir sur la table des députés. A notre grande surprise, nous ne voyons pas la programmation de ce budget. C’est pourquoi, je proposerais qu’on inscrive l’adoption du budget 2010-2011 au calendrier», a réclamé Kouamé Koffi Kévin, député Pdci de la sous-préfecture de San Pedro. Mme Amon née Agoh Marthe du Front populaire ivoirien (Fpi), Bingerville-commune et sous-préfecture, et première vice-présidente de l’Assemblée nationale, a expliqué pourquoi le budget ne peut être inscrit au calendrier. «Quand le budget viendra, il sera inscrit au calendrier, qu’on peut modifier à tout moment. Il n’y a pas de problème. Mais nous ne pouvons pas écrire : adoption du budget. Alors que nous ne l’avons pas reçu. Cela n’est pas règlementaire», a-t-elle justifié, en sa qualité de présidente de la plénière. L’insistance d’un autre collègue a buté sur la compréhension qu’elle a du sujet. Elle a rétorqué qu’écrire que le budget sera adopté à une date précise sera «très faux». Pour le faire, a-t-elle dit, il faut attendre que le parlement demande et obtienne ce budget du gouvernement.

Bidi Ignace

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