Le Premier ministre veut tenir jusqu’au bout son rôle d’arbitre du processus électoral. Guillaume Soro vient ainsi d’envoyer un signe fort dans ce sens. Il a décidé d’interdire de campagne tous les membres de son cabinet. Le Premier ministre a annoncé la nouvelle au cours de la réunion de cabinet du vendredi 1er octobre.
Dans les couloirs de la primature, la nouvelle est, pour le moment, peu commentée. Même si certains conseillers approuvent la mesure de Guillaume Soro.
Il faut surtout noter la constance dont fait preuve le secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion) dans l’accomplissement de sa mission à la primature. Malgré les tentatives des différents camps, pour le faire pencher d’un côté ou de l’autre, il a maintenu le cap de la neutralité. Mieux, il a inspiré le dialogue républicain qui a brisé le mur de méfiance entre Laurent Gbagbo et ses principaux challengers que sont Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Une initiative qui a permis, parfois, de sortir le processus électoral de l’ornière. Mais, cela n’a pas toujours été facile. « Je suis un arbitre, et un bon arbitre doit tout faire pour ne pas être récusé, même s'il lui arrive parfois d'être contesté quand il siffle un coup-franc ou brandit un carton. », indiquait-il en avril dernier, dans une interview accordée à Jeune Afrique. Impartial, Guillaume Soro s’est efforcé de l’être depuis son arrivée à la primature en mars 2007. « Au risque d'être traité de «vendu » par certains, quand j'ai décidé de rempiler le 12 février, et d'« acheté » par d'autres, quand je refuse que l'on touche à la liste officielle des 5,3 millions d'électeurs inscrits. Mais je suis un arbitre un peu particulier: mon unique objectif, c'est l'élection présidentielle, et je n'ai pas droit au carton rouge », assurait-il dans l’interview à JA.
A la veille du premier tour de la présidentielle, il n’est pas loin de tenir son pari. Surtout depuis mercredi, avec le début de la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur. Il y a donc de quoi brider, pour ces dernières étapes, les membres de son cabinet qui militent dans des partis politiques, et dont certains n’étaient pas toujours mus par l’intérêt général.
Kesy B. Jacob
Nord Sud Quotidien
Dans les couloirs de la primature, la nouvelle est, pour le moment, peu commentée. Même si certains conseillers approuvent la mesure de Guillaume Soro.
Il faut surtout noter la constance dont fait preuve le secrétaire général des Forces nouvelles (ex-rébellion) dans l’accomplissement de sa mission à la primature. Malgré les tentatives des différents camps, pour le faire pencher d’un côté ou de l’autre, il a maintenu le cap de la neutralité. Mieux, il a inspiré le dialogue républicain qui a brisé le mur de méfiance entre Laurent Gbagbo et ses principaux challengers que sont Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara. Une initiative qui a permis, parfois, de sortir le processus électoral de l’ornière. Mais, cela n’a pas toujours été facile. « Je suis un arbitre, et un bon arbitre doit tout faire pour ne pas être récusé, même s'il lui arrive parfois d'être contesté quand il siffle un coup-franc ou brandit un carton. », indiquait-il en avril dernier, dans une interview accordée à Jeune Afrique. Impartial, Guillaume Soro s’est efforcé de l’être depuis son arrivée à la primature en mars 2007. « Au risque d'être traité de «vendu » par certains, quand j'ai décidé de rempiler le 12 février, et d'« acheté » par d'autres, quand je refuse que l'on touche à la liste officielle des 5,3 millions d'électeurs inscrits. Mais je suis un arbitre un peu particulier: mon unique objectif, c'est l'élection présidentielle, et je n'ai pas droit au carton rouge », assurait-il dans l’interview à JA.
A la veille du premier tour de la présidentielle, il n’est pas loin de tenir son pari. Surtout depuis mercredi, avec le début de la distribution des cartes nationales d’identité et des cartes d’électeur. Il y a donc de quoi brider, pour ces dernières étapes, les membres de son cabinet qui militent dans des partis politiques, et dont certains n’étaient pas toujours mus par l’intérêt général.
Kesy B. Jacob
Nord Sud Quotidien