Les militaires optent résolument pour le ton apaisé. C’est le cas du général Kouakou Nicolas, commandant du Centre de commandement intégré (Cci). Voici l’appel qu’il lance à ses pairs: «Nous sommes à trois semaines du 31 octobre. Les états-majors politiques bouillonnent d’ingéniosité, pour pouvoir arracher la faveur de l’électorat. Quant à nous, nous devons garder la tête froide pour accompagner tout ce beau monde, la fleur au fusil, au soir du 31 octobre 2010». Il a tenu ces propos, hier, lors du lancement du projet de renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des auxiliaires de sécurité à la salle Onuci (Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire), du Cci dans la capitale politique. Le projet vise à pallier les insuffisances des hommes en treillis en matière de sécurité électorale, à la veille du scrutin présidentiel. En effet, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), initiateur de la formation, entend mettre au même niveau d’expériences Fds et FaFn (Forces armées des Forces nouvelle). Ceci devrait permettre à ces dernières d’être plus efficaces et de travailler en symbiose, à partir du 31 octobre, date de l’élection présidentielle.
Il s’agit surtout de former des formateurs qui vont répercuter les enseignements à leurs unités avec l’appui de la police de l’Onuci (Unipol).
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Nord Sud Quotidien
Il s’agit surtout de former des formateurs qui vont répercuter les enseignements à leurs unités avec l’appui de la police de l’Onuci (Unipol).
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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