Le chef du gouvernement, Guillaume Soro a rencontré, hier, les guides religieux. Au menu des discussions, l’implication des hommes de Dieu dans la promotion d’un environnement pré et post-électoral apaisé.
«C’est en vain que peine le maçon si le Seigneur lui-même ne bâtit la maison». Cette parole de la bible, le Premier ministre, Guillaume Soro, en a saisi toute la dimension, lui qui veut conduire la Côte d’Ivoire à des élections apaisées. Raison pour laquelle, il a invité, hier, les religieux à jouer leur partition dans ce processus de sortie de crise. «Je veux que la Côte d’Ivoire soit enveloppée d’une telle spiritualité pour obtenir des élections apaisées. C’est possible !», leur a-t-il déclaré. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement de l’implication des religieux dans la campagne pour des élections apaisées. Pour Guillaume Soro, «le processus est irréversible. A 25 jours des élections, nous avons réussi à lever tous les obstacles politiques. L’ensemble des obstacles techniques est en train d’être levé», a-t-il indiqué. Mais, le Premier ministre, conscient de l’importance de l’aspect divin dans toute entreprise, a bien fait d’inviter les religieux à s’impliquer dans le processus. Car, a-t-il dit «si vous n’entrez pas en scène pour jouer votre partition qui consiste à implorer Dieu, il peut avoir quelques problèmes». Il ne croit pas si bien dire, lui qui, une heure plus tôt, rencontrait le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Ce dernier, face à la presse, a soutenu qu’il restait quatre défis techniques à relever pour respecter la date du 31 octobre. Si le premier, à savoir la distribution des cartes d’identité et d’électeur est en train d’être réalisé, les trois autres sont moins sûrs de l’être. Il s’agit non seulement de construire des abris électoraux dans les 3600 lieux de vote, du recrutement et de la formation de plus de 10.000 agents électoraux mais aussi, du transport du matériel électoral lourd. A ce sujet, Y.J. Choi a affirmé : «il faut les transporter dès vendredi sinon, nous ne pouvons pas garantir que les préparations soient terminées avant le 31 octobre». Le Représentant spécial de Ban Ki-Moon a révélé que le matériel se trouve déjà dans les entrepôts à Yamoussoukro et que vendredi matin, son organisation et la Cei se rendront sur place pour procéder au transport du matériel. Quant au Premier ministre, il a promis visiter les centres d’enrôlement pour s’assurer du démarrage de la distribution des cartes d’identité et d’électeur.
Anne Marie Eba
Nord Sud Quotidien
«C’est en vain que peine le maçon si le Seigneur lui-même ne bâtit la maison». Cette parole de la bible, le Premier ministre, Guillaume Soro, en a saisi toute la dimension, lui qui veut conduire la Côte d’Ivoire à des élections apaisées. Raison pour laquelle, il a invité, hier, les religieux à jouer leur partition dans ce processus de sortie de crise. «Je veux que la Côte d’Ivoire soit enveloppée d’une telle spiritualité pour obtenir des élections apaisées. C’est possible !», leur a-t-il déclaré. C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement de l’implication des religieux dans la campagne pour des élections apaisées. Pour Guillaume Soro, «le processus est irréversible. A 25 jours des élections, nous avons réussi à lever tous les obstacles politiques. L’ensemble des obstacles techniques est en train d’être levé», a-t-il indiqué. Mais, le Premier ministre, conscient de l’importance de l’aspect divin dans toute entreprise, a bien fait d’inviter les religieux à s’impliquer dans le processus. Car, a-t-il dit «si vous n’entrez pas en scène pour jouer votre partition qui consiste à implorer Dieu, il peut avoir quelques problèmes». Il ne croit pas si bien dire, lui qui, une heure plus tôt, rencontrait le patron de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Ce dernier, face à la presse, a soutenu qu’il restait quatre défis techniques à relever pour respecter la date du 31 octobre. Si le premier, à savoir la distribution des cartes d’identité et d’électeur est en train d’être réalisé, les trois autres sont moins sûrs de l’être. Il s’agit non seulement de construire des abris électoraux dans les 3600 lieux de vote, du recrutement et de la formation de plus de 10.000 agents électoraux mais aussi, du transport du matériel électoral lourd. A ce sujet, Y.J. Choi a affirmé : «il faut les transporter dès vendredi sinon, nous ne pouvons pas garantir que les préparations soient terminées avant le 31 octobre». Le Représentant spécial de Ban Ki-Moon a révélé que le matériel se trouve déjà dans les entrepôts à Yamoussoukro et que vendredi matin, son organisation et la Cei se rendront sur place pour procéder au transport du matériel. Quant au Premier ministre, il a promis visiter les centres d’enrôlement pour s’assurer du démarrage de la distribution des cartes d’identité et d’électeur.
Anne Marie Eba
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