Lorougnon Horé Félix, Médecin Colonel et par ailleurs directeur de la Mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (Dmoss) a passé un sale temps, le mercredi 13 octobre 2010. Alors qu’il s’était rendu tranquillement à son travail, il a été surpris à son bureau logé à la Tour A au 4ème étage au Plateau, par des dizaines de ses agents qui ont exigé de lui, le reliquat de leur prime. La tentative d’explication du premier responsable de la Dmoss et l’appel au calme de ce dernier n’ont pas gagné l’assentiment de ces nombreux agents en colère. En tout cas, des propos hostiles et des menaces verbales fusaient. Au moment où nous mettions sous presse, le Médecin-Colonel était encore « aux mains » des agents qui ont fait le siège devant son bureau. Selon l’un des ravisseurs qui soutient être agent à la Dmoss, le Médecin-Colonel leur aurait promis deux mille francs Cfa de prime par candidat sur les frais d’examen médicaux des trente mille cinq cent (30.500) prétendants au concours de Cafop. Sur les neuf cent mille francs Cfa au total que devrait percevoir chaque agent, selon le même ravisseur, ce sont seulement cent mille francs que les soixante trois (63) agents concernés auraient reçu. Toutefois, le directeur de la Dmoss aurait promis de payer le reliquat, dès le 9 septembre 2010. Pour les ravisseurs, après un mois d’attente, il était temps pour eux d’exiger les huit cent mille (800.000) francs Cfa. Ce qui est la seule condition de la « libération du médecin-Colonel ». Les ravisseurs que nous avons joints ont mis en garde contre toute action répressive des Forces de l’ordre.
M’BRA Konan
M’BRA Konan
