Après ses propos parus, mardi et mercredi dans Nord-Sud, le sergent-chef Gbagoué André Clotaire est recherché par sa hiérarchie.
La chasse à l’homme a commencé, à la police. Sur instruction de l’inspecteur général des services de police, le gal Brindou Bia, le commissaire de police de Bingerville a lancé un avis de recherche sur toute l’étendue du territoire national contre le sergent-chef Gbagoué André Clotaire. La raison. Le patron des policiers accuse son élément de déserteur. En effet, l’inspecteur des services de la police s’est mis aux trousses du meneur de la fronde. Selon nos sources, l’ordre a été donné à toutes les unités d’appréhender le sergent-chef Gbagoué André Clotaire. Selon le message radio diffusé sur le réseau, en cas de découverte, bien vouloir l’interpeller, le conduire dans l’unité de police ou de gendarmerie le plus proche et aviser la direction générale de la police. Le message insiste pour dire que « le susnommé est recherché pour désertion et insubordination ». Joint hier par téléphone, le sergent-chef, Gbagoué André Clotaire, a dit ceci : « Je suis en place. Je suis en tournée pour mobiliser mes camarades dans les différents casernes et commissariats de police ».
Faut-il rappeler que la grogne qui se murmurait dans les rangs des policiers s’étale progressivement au grand jour. Le sujet était au centre d’un meeting auquel ont pris part de nombreux agents, samedi dernier, au stade de la Brigade anti-émeute(Bae) de Yopougon-Toits-rouges. La rencontre a pris fin sur un mot d’ordre d’arrêt de travail. Tous les flics sont appelés à rester, lundi dernier, dans leurs casernes, unités ou commissariats. En d’autres termes, ils ne doivent pas travailler. Le mécontentement porte sur trois principaux points. Les protestataires, conduits par le sergent-chef Gbagoué André Clotaire, dénoncent d’abord un chevauchement dans les avancements qu’ils considèrent comme une injustice. Ils sont contre le fait que des commissaires, sortis de l’école de police, soient automatiquement au-dessus d’officiers ayant des grades supérieurs. Les plaignants trouvent, par exemple, inadmissible qu’un ancien sous-officier devenu capitaine se retrouve sous le commandement d’un commissaire de police, venu de la formation avec le grade de lieutenant. Ils exigent la suppression pure et simple du statut de commissaire pour que la police, à l’instar de la gendarmerie et de l’armée, soit uniquement composée de sous-officiers et d’officiers. Le deuxième point concerne le non-paiement des baux administratifs des agents de police. Conséquence, ceux-ci sont régulièrement menacés d’expulsion par les propriétaires de maison qui attendent des milliards de Fcfa d’arriérés de loyers. Les frondeurs demandent une modification de la procédure de payement des baux-policiers. La grogne porte enfin sur la prise en charge médicale des agents blessés dans l’exercice de leur fonction. Selon le sergent-chef Gbagoué André Clotaire, après les premiers soins médicaux, ces blessés sont livrés à eux-mêmes. Signalons que le bruit de ce mécontentement circulait déjà depuis plusieurs mois.
Bahi K.
La chasse à l’homme a commencé, à la police. Sur instruction de l’inspecteur général des services de police, le gal Brindou Bia, le commissaire de police de Bingerville a lancé un avis de recherche sur toute l’étendue du territoire national contre le sergent-chef Gbagoué André Clotaire. La raison. Le patron des policiers accuse son élément de déserteur. En effet, l’inspecteur des services de la police s’est mis aux trousses du meneur de la fronde. Selon nos sources, l’ordre a été donné à toutes les unités d’appréhender le sergent-chef Gbagoué André Clotaire. Selon le message radio diffusé sur le réseau, en cas de découverte, bien vouloir l’interpeller, le conduire dans l’unité de police ou de gendarmerie le plus proche et aviser la direction générale de la police. Le message insiste pour dire que « le susnommé est recherché pour désertion et insubordination ». Joint hier par téléphone, le sergent-chef, Gbagoué André Clotaire, a dit ceci : « Je suis en place. Je suis en tournée pour mobiliser mes camarades dans les différents casernes et commissariats de police ».
Faut-il rappeler que la grogne qui se murmurait dans les rangs des policiers s’étale progressivement au grand jour. Le sujet était au centre d’un meeting auquel ont pris part de nombreux agents, samedi dernier, au stade de la Brigade anti-émeute(Bae) de Yopougon-Toits-rouges. La rencontre a pris fin sur un mot d’ordre d’arrêt de travail. Tous les flics sont appelés à rester, lundi dernier, dans leurs casernes, unités ou commissariats. En d’autres termes, ils ne doivent pas travailler. Le mécontentement porte sur trois principaux points. Les protestataires, conduits par le sergent-chef Gbagoué André Clotaire, dénoncent d’abord un chevauchement dans les avancements qu’ils considèrent comme une injustice. Ils sont contre le fait que des commissaires, sortis de l’école de police, soient automatiquement au-dessus d’officiers ayant des grades supérieurs. Les plaignants trouvent, par exemple, inadmissible qu’un ancien sous-officier devenu capitaine se retrouve sous le commandement d’un commissaire de police, venu de la formation avec le grade de lieutenant. Ils exigent la suppression pure et simple du statut de commissaire pour que la police, à l’instar de la gendarmerie et de l’armée, soit uniquement composée de sous-officiers et d’officiers. Le deuxième point concerne le non-paiement des baux administratifs des agents de police. Conséquence, ceux-ci sont régulièrement menacés d’expulsion par les propriétaires de maison qui attendent des milliards de Fcfa d’arriérés de loyers. Les frondeurs demandent une modification de la procédure de payement des baux-policiers. La grogne porte enfin sur la prise en charge médicale des agents blessés dans l’exercice de leur fonction. Selon le sergent-chef Gbagoué André Clotaire, après les premiers soins médicaux, ces blessés sont livrés à eux-mêmes. Signalons que le bruit de ce mécontentement circulait déjà depuis plusieurs mois.
Bahi K.