Il s’agira, pour cette troisième édition 2010, de créer, à l’image des précédentes, une activité festive et culturelle mettant en exergue la dimension exotérique de l’ensemble des pratiques qui alimentent le commerce humain dans la région du Zanzan sans exclusive. C’est ce qu’a expliqué le jeudi 14 octobre à Bondoukou, Paul-Marie Kossonou, commissaire général du festival de danses, d’instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan. Il a indiqué qu’un atelier scientifique permettra aussi d’identifier et de conserver la mémoire culturelle régionale.
Non sans rappeler que le festival repose sur quatre grands piliers que sont : la notabilité, les cadres, tous statuts confondus, le corps préfectoral et les festivaliers. Plusieurs dizaines de troupes issues des neuf départements du Zanzan se produiront trois jours durant, devant plusieurs centaines de visiteurs et spectateurs qui ont déjà eu à montrer leur intérêt pour ce festival, au cours de la 1ère journée. Pour la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Azoumane Moutayé, lui aussi fils du Zanzan, à l’image de son prédécesseur Augustin Kouadio Komoé, a invité les populations à un dialogue des cultures, gage, selon lui, de la diversité culturelle. «Ma conviction est que la culture permet à l’homme de découvrir le monde en donnant un sens à la vie en société», a fait observer Azoumana Moutayé qui a bénéficié du soutien de trois anciens ministres du Zanzan, membres comme lui du Rhdp. Fait notable qui a éveillé la curiosité des journalistes, c’est son refus de céder l’organisation de l’édition 2010 à la structure privée Soussoupapa, comme convenu à la fin de la précédente édition, par le ministre Komoé Augustin. «Il faut une structure sérieuse, crédible et ayant fait ses preuves», a rétorqué le ministre de la Culture, que la presse venait d’interpeller sur la promesse faite par son prédécesseur. D’ailleurs, fera remarquer Azoumana Moutayé, «il y a des fonctionnaires à Soussoupapa», sous-entendu que l’on ne peut donc confier l’organisation du festival à cette organisation. Pour rappel, la précédente édition avait vu la victoire de la troupe Obi Doumbie de la localité d’Assuéfry.
Paul-Henry Kouman
Correspondant régional
Non sans rappeler que le festival repose sur quatre grands piliers que sont : la notabilité, les cadres, tous statuts confondus, le corps préfectoral et les festivaliers. Plusieurs dizaines de troupes issues des neuf départements du Zanzan se produiront trois jours durant, devant plusieurs centaines de visiteurs et spectateurs qui ont déjà eu à montrer leur intérêt pour ce festival, au cours de la 1ère journée. Pour la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Azoumane Moutayé, lui aussi fils du Zanzan, à l’image de son prédécesseur Augustin Kouadio Komoé, a invité les populations à un dialogue des cultures, gage, selon lui, de la diversité culturelle. «Ma conviction est que la culture permet à l’homme de découvrir le monde en donnant un sens à la vie en société», a fait observer Azoumana Moutayé qui a bénéficié du soutien de trois anciens ministres du Zanzan, membres comme lui du Rhdp. Fait notable qui a éveillé la curiosité des journalistes, c’est son refus de céder l’organisation de l’édition 2010 à la structure privée Soussoupapa, comme convenu à la fin de la précédente édition, par le ministre Komoé Augustin. «Il faut une structure sérieuse, crédible et ayant fait ses preuves», a rétorqué le ministre de la Culture, que la presse venait d’interpeller sur la promesse faite par son prédécesseur. D’ailleurs, fera remarquer Azoumana Moutayé, «il y a des fonctionnaires à Soussoupapa», sous-entendu que l’on ne peut donc confier l’organisation du festival à cette organisation. Pour rappel, la précédente édition avait vu la victoire de la troupe Obi Doumbie de la localité d’Assuéfry.
Paul-Henry Kouman
Correspondant régional
