Les habitants du quartier « Zapata » à Gagnoa sont encore sous le choc de la scène qui s’est présentée à eux dans l'après-midi du vendredi dernier 15 octobre. Le corps d'un nouveau-né étendu à quelques mètres seulement du siège de la Cei locale, avec les deux pieds sectionnés. Simple acte criminel ou crime rituel? C’est la grosse interrogation. Selon les témoignages d'une vendeuse de fruits qui a requis l'anonymat, il est environ 15h ce jour-là, lorsqu’un véhicule de type 4X4 vient garer non loin de son point de vente. A bord de cette voiture, deux hommes qu’elle croit être des pétitionnaires venus retirer leurs différents documents administratifs à la Cei. Mais voyant qu’ils ne descendent toujours pas de leur véhicule, elle ne les lâche plus des yeux. Mais lorsque sa cadette vient lui demander la permission de se rendre au marché, elle cesse momentanément d’observer les deux quidams. C’est de cet instant d’inattention que les deux individus profitent pour se débarrasser de leur colis, avant de quitter précipitamment les lieux. Et ce colis là s’avérera plus tard être le corps mutilé d’un nouveau-né. La police informée effectue le constat d’usage. Une enquête est ouverte en vue de retrouver les auteurs de l’acte odieux. Ainsi, on saura bien à quoi exactement obéit leur crime C'est le lieu ici d'interpeller tous les parents sur la nécessité de veiller sérieusement sur leurs enfants en cette période électorale. Période qui laisse bien souvent libre cours à des attitudes bestiales de tout genre.
Guy NEZO
(Correspondant)
Guy NEZO
(Correspondant)
