La Chambre de commerce et d’industrie libanaise (Ccil-Ci), est désormais opérationnelle. Elle a été officiellement présentée le mercredi dernier, à l’occasion d’une sympathique cérémonie à l’hôtel Pullman d’Abidjan. C’était en présence du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, des opérateurs économiques, hommes d’affaires libanais opérant en Côte d’Ivoire et de diplomates accrédités en Côte d’Ivoire. A l’occasion, le Docteur Joseph Khoury, le Président de cette nouvelle chambre consulaire, a dit toute sa joie devant la naissance de ce bébé. Qui selon lui, est né de la volonté des opérateurs économiques libanais qu’on trouve dans tous les secteurs d’activités, à créer une véritable interface entre l’Etat de Côte d’Ivoire et cette communauté qui contribue fortement à la création de la richesse en Côte d’Ivoire. Nous en voulons pour preuve : les libanais tiennent 50% de l’industrie, 90% des grandes surfaces, 75% de l’exploitation du bois, 70% du conditionnement et de l’imprimerie et 60% du parc immobilier. «Toutes ses activités génèrent plus de 250 mille emplois et 250 milliards de Fcfa par an de la masse salariale. A l’heure actuelle, nous sommes présents dans tous les secteurs d’activité : agro-alimentaire, le textile, le bois, le café et le cacao, la métallurgie, la pétrochimie, la grande distribution, le transport et la téléphonie avec le Groupe Comium-Koz. La seconde génération est de plus en plus présents dans les professions libérales (…) six principale cliniques de la place nous appartiennent», a dit le Docteur Khoury, par ailleurs, président de la Chambre de commerce et d’industrie libanaise. Avant d’ajouter que cette structure, «doit animer un cercle de réflexion où tous nos membres exprimeront leurs préoccupations. Ceci nous permettra d’agir ensemble avec les chambres, pour que tous les ans, ces préoccupations soient prises en compte dans l’élaboration de l’annexe fiscale. De même, le dialogue permanent avec les douaniers doit permettre de faciliter les procédures de sortie de marchandises et de maitriser la prolifération improductive des taxes fiscales». Comme mesures, la Ccil-Ci entend réaliser des études commerciales et financières qui alimenteront le plan d’action pour l’accroissement des échanges entre les deux pays et l’organisation de déjeuners débats mensuels avec l’intervention de personnalités ivoiriennes et libanaises. Pour sa part, le ministre Diby Koffi Charles de l’Economie et des Finances à féliciter les initiateurs de cette chambre que se présente comme un interlocuteur fiable entre le gouvernement ivoirien et ces opérateurs économiques. «Que la chambre nous aide. Car, elle sera notre interlocuteur privilégié et affectueux de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je refuse que votre image soit ternie par la faute de quelques brebis galeuses. Parce que vous êtes pour la majorité, de bons hommes d’affaires. Je dois composer avec la chambre puisque ce sont les opérateurs économiques qui créent la richesse. Je voudrais ici, rendre hommage à M. Ezzedine qui a aidé l’Etat ivoirien, lorsque nous avions des difficultés pour apurer les arriérés de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement», a dit en substance le ministre Diby Koffi.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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