Une occasion à ne pas rater. L’élection présidentielle constitue pour l’ONG Transparency Justice, l’occasion rêvée pour un nouveau départ de l’appareil judiciaire. C’est en tout cas l’objectif qu’elle poursuit avec son « pacte pour la justice ivoirienne », qu’elle entend soumettre à la signature de tous les candidats. Ce pacte a été présenté hier à la presse, au siège de l’ONG, à Cocody. Expliquant les raisons d’une telle initiative, M Djédjé Goly Séraphin, secrétaire général de Transparency Justice, a indiqué qu’il s’agit de donner une nouvelle et bonne image à la justice ivoirienne, très décriée par les justiciables. « Le pacte est une démarche auprès des candidats à l’élection présidentielle pour les amener à s’engager pour un impératif judicaire », a-t-il soutenu. Ainsi, par sa signature, le candidat s’engage, s’il est élu, à envisager la réhabilitation de la justice ivoirienne comme une priorité. Entre autres, le développement socio-économique, la lutte contre les dysfonctionnements de l’appareil judiciaire, l’édification d’un véritable pouvoir judicaire et son indépendance vis-à-vis des pouvoirs exécutif et législatif. Pour Djédjé Goly, le respect de ces engagements contribuera à la consolidation de l’indépendance de la magistrature et fera de la justice, le promoteur et le gardien de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. Ainsi que le véritable moteur du développement économique. Tel est le contenu du pacte élaboré sous forme de document programme que Transparency Justice entend soumettre à la signature des différents candidats.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
