A l’arrivée du jeune Obama au pouvoir aux Usa, Ouattara qui aime bien se comparer aux grands de ce monde sans jamais les égaler, n’a pas hésité à dire qu’il est le Obama ivoirien. En quoi ce jeune Président démocrate lui ressemble-t-il ? En tout cas, entre les deux, c’est quasiment le jour et la nuit puisqu’ils n’ont en commun, aucun trait de caractère. Le seul point qui les unis, c’est qu’ils sont tous deux des descendants d’immigrés. On sait Obama, fils d’un Kenyan qui a immigré aux Usa. On sait aussi que Ouattara est fils d’un immigré burkinabé en Côte d’Ivoire. Plus précisément dans la région de Dimbokro où, on l’appelait Mossi Dramane. Mais à la différence de Obama, Ouattara tente par tous les moyens, d’effacer ses origines étrangères. En pensant que ça pourrait le gêner dans sa folie du pouvoir. Il ne manque donc pas de nier les preuves tangibles, ineffaçables pourtant. En 1982, il a été décoré avec plusieurs autres cadres par Houphouët-Boigny comme un Voltaïque, au moment où le Burkina se faisait encore appeler la Haute-Volta. Ce sont des faits dont les traces sont dans les archives de la Bceao, l’institution dans laquelle, il a servi en tant que Voltaïque. Mais pour le pouvoir, Ouattara, l’homme a « la vie singulière » use de tous les moyens pour récuser violemment ses origines burkinabé. Tous ceux qui les évoquent sont livrés à la vindicte populaire. Pis, une « fatwa » est même lancée contre eux par ses fanatiques nourris à la scène de la violence. C’est vrai que l’article 48 fait aujourd’hui de lui, un candidat exceptionnel dans la course à la présidentielle. Mais pour un devoir de mémoire, il est bon de savoir qui est vraiment cet homme qui veut diriger la Côte d’Ivoire. Quel crédit accorder à un homme qui pour le poste de Président de la République, renie toutes ses origines ? En tout cas, pas le moindre. Parce qu’une telle personne qui n’excelle que dans la violence et le faux n’hésitera pas à brader les intérêts du pays pour protéger son poste si par miracle, il arrivait au pouvoir. Il l’a déjà fait quand il était Premier ministre, en bradant les entreprises de l’Etat pour préserver ses amitiés dans le marigot politique françafricain. Surtout qu’il avait besoin d’eux dans sa quête effrénée du pouvoir. En 2001, lors du Forum de la réconciliation nationale, Ouattara a encore montré qu’il a chez lui une usine à faux. Prenant sûrement les Ivoiriens pour des nigauds, on l’a vu brandir un passeport ivoirien de son père feu Dramane. Le document pourtant tout neuf date de l’époque coloniale. Et paradoxe des paradoxes, à cette époque, le passeport n’existait pas encore. A moins que son père ne soit déjà en avance sur la sous-région. En fait, c’est ça la vraie nature de celui qui brigue le suffrage des Ivoiriens. Heureusement qu’on ne prospère pas dans le faux.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
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