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Art et Culture Publié le mardi 26 octobre 2010 | Nord-Sud

Awoula Tanoé Amon, roi des N’Zima au sujet du 31 octobre : “L’Abissa a capté les calamités possibles”

Amon Désiré, roi des N’Zima, a expliqué, hier, les raisons qui ont motivé la tenue de l’Abissa avant les élections. « Nous l’avons fait parce que nous voulons apporter notre contribution à l’accalmie générale et à la paix sociale », a-t-il soutenu. L’Abissa, a souligné le roi, n’est pas seulement une danse traditionnelle. Elle permet aussi de capter les calamités possibles. C’est pourquoi, a appuyé sa majesté, cette fête a été célébrée avant le 31 octobre, jour de l’élection présidentielle. Le roi a appelé de tous ses vœux, que cette élection se passe dans la paix. Dans une autre vaine, il est revenu sur le problème qui oppose le peuple N’Zima à leurs ‘’frères’’ de Moossou au sujet de la mise en place des deux peuples. Le roi a annoncé la publication prochaine d’un livre. Cet ouvrage, selon lui, fera toute la lumière sur cette affaire. « La plupart des peuples qui revendiquent l’héritage de leurs ancêtres sur la terre de Grand-Bassam sont arrivés au 18e siècle alors que les N’Zima, déjà au 17e siècle avec le roi Amoua Sy, avaient envoyé des émissaires en France pour signer des accords. « La terre de Grand-Bassam appartient aux N’Zima », a-t-il tranché.

Aussi, a-t-il souligné que les chefs traditionnels Akan de Côte d’Ivoire ont décidé de former une union en vue de sauver les valeurs traditionnelles, aujourd’hui dégradées. Les langues traditionnelles disparaissent de plus en plus alors qu’elles véhiculent des valeurs. L’association, a-t-il indiqué, verra le jour après les élections. « La synergie des intelligences permettra d’enrayer ce mal et de remonter la pente avec succès », a-t-il espéré. Car, pense-t-il, le rôle des chefs traditionnels n’est pas de faire la politique. Samedi, une cérémonie d’hommage a été rendue aux précurseurs de l’Abissa. Des diplômes de reconnaissance ont été remis aux anciens de l’Abissa.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
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