Bien avant la publication des résultats partiels provisoires du vote, relatifs au territoire national, les Ivoiriens ont pris connaissance des choix de la diaspora, dès lundi. Le candidat du Rassemblement des républicains (Rdr) arrive en tête avec un score ajusté de 48,86 %, à la mi-journée de mercredi (Les résultats de la France étaient toujours attendus).
Alassane Ouattara peut avoir capitalisé son expérience de directeur général adjoint du Fmi. Une image de gestionnaire qui a certainement séduit ses compatriotes installés dans les pays industrialisés, plus sensibles à ce genre d’arguments. Les Ivoiriens de l’étranger sont, a priori, plus portés vers l’ouverture aux autres, eux-mêmes bénéficiant des facilités d’intégration offertes par leurs pays d’accueil. Ils ont donc accordé leurs suffrages à celui des candidats qui représentait le mieux cette ouverture au monde. Bien entendu, plusieurs autres ont été charmés par le discours indépendantiste du président sortant. En marchant dans les pas des héros des indépendances, Laurent Gbagbo (35,18%) a su séduire les Ivoiriens qui souffrent ailleurs.
Par ailleurs, il convient d’accorder une attention particulière au vote ethnique. Beaucoup d’Ivoiriens originaires du nord du pays, fief de Ouattara, ont quitté le pays au plus fort de la folie ivoiritaire et de la traque de leur leader. Ils regardent encore la cicatrice des blessures subies, même s’ils avouent avoir pardonné. L’occasion était belle, pour eux, de prendre leur revanche. Cela est très perceptible pour les électeurs des pays voisins (Mali, Burkina,…). Il ne faut surtout pas oublier que le reflexe communautaire est très développé à l’extérieur, avec différentes associations régionales ou ethniques. Autant de facteurs qui ont pu influencer le vote des 30.000 électeurs de la diaspora.
Kesy B. Jacob
Alassane Ouattara peut avoir capitalisé son expérience de directeur général adjoint du Fmi. Une image de gestionnaire qui a certainement séduit ses compatriotes installés dans les pays industrialisés, plus sensibles à ce genre d’arguments. Les Ivoiriens de l’étranger sont, a priori, plus portés vers l’ouverture aux autres, eux-mêmes bénéficiant des facilités d’intégration offertes par leurs pays d’accueil. Ils ont donc accordé leurs suffrages à celui des candidats qui représentait le mieux cette ouverture au monde. Bien entendu, plusieurs autres ont été charmés par le discours indépendantiste du président sortant. En marchant dans les pas des héros des indépendances, Laurent Gbagbo (35,18%) a su séduire les Ivoiriens qui souffrent ailleurs.
Par ailleurs, il convient d’accorder une attention particulière au vote ethnique. Beaucoup d’Ivoiriens originaires du nord du pays, fief de Ouattara, ont quitté le pays au plus fort de la folie ivoiritaire et de la traque de leur leader. Ils regardent encore la cicatrice des blessures subies, même s’ils avouent avoir pardonné. L’occasion était belle, pour eux, de prendre leur revanche. Cela est très perceptible pour les électeurs des pays voisins (Mali, Burkina,…). Il ne faut surtout pas oublier que le reflexe communautaire est très développé à l’extérieur, avec différentes associations régionales ou ethniques. Autant de facteurs qui ont pu influencer le vote des 30.000 électeurs de la diaspora.
Kesy B. Jacob