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Politique Publié le vendredi 5 novembre 2010 | Le Mandat

Deuxième tour de la présidentielle

Depuis mercredi dernier, le rideau est tombé sur le premier tour de l’élection présidentielle attendue depuis 10 ans en Côte d’Ivoire. Sur les 14 candidats en course, Laurent Gbagbo de la majorité présidentielle (Lmp) et Ouattara Alassane du Rassemblement des républicains (Rdr) sont restés en lice pour le second tour au cas où le Conseil constitutionnel de Paul Yao N’Dré validait les résultats provisoires à lui transmis par la Commission électorale indépendante (Cei). La mauvaise surprise est l’élimination précoce du Pdci-Rda du candidat Henri Konan Bédié au premier tour. Et pourtant, ce parti qui a dirigé le pays pendant 40 ans était annoncé comme le favoris de cette compétition élective, vu sa force de frappe et son implantation sur tout le territoire national ainsi que son esprit de paix et de bâtisseur de la Côte d’Ivoire. A-t-il été vraiment battu dans la transparence la plus totale ? La réponse à cette question est non. Puisque, depuis mercredi, la direction de ce parti crie à la fraude dans le comptage des voix. A cet effet, le directeur de campagne du président Bédié, Alphonse Djédjé Mady a pondu une déclaration le mercredi dernier pour demander l’arrêt de la proclamation des résultats provisoires et le recomptage des voix. Si cela semble être tombé dans les oreilles de sourds, au niveau de la Cei, pour la suite des événements, le Pdci et son président, Henri Konan Bédié, n’ont pas dit leur dernier mot. Il est évident que le parti sexagénaire qui a engrangé 1.165.219 voix soit 25,24%, aura un rôle déterminant à jouer. Car pour qu’Alassane ou Gbagbo prenne le large et gagne au second tour, chacun est obligé de recourir à Bédié. Le président du Pdci est donc devenu incontournable pour ce second tour. Selon nos sources, depuis hier, des tractations seraient en vue pour une alliance. Et certains hauts dignitaires du Pdci auraient déjà été répertoriés pour mener les démarches. Mais, aujourd’hui, les choses seraient beaucoup plus favorables à Alassane Ouattara, membre du Rhdp. Car avant la compétition électorale, les leaders des partis proches du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) s’étaient rencontrés à Yamoussoukro pour signer une plate-forme pour un gouvernement commun au cas où le Rhdp arriverait au pouvoir. Et cet accord, quoi qu’il en soit, tient toujours. Mais bien avant, il faut dire que le président Bédié et le Pdci sont devenus, au cas où leur plainte ne connaîtrait pas une issue favorable, un véritable œuf dont il faut prendre soin. Ce n’est ni Ado ni Gbagbo et leurs militants qui en diront le contraire.

Laure Gozo
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