OUAGADOUGOU - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, a souhaité vendredi que le second tour de l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire se déroule "de façon apaisée", comme le premier tour du 31 octobre.
"On a tellement souffert pour arriver à ce scrutin, que nous ne pouvons que
nous féliciter et féliciter avant tout les Ivoiriens et la classe politique
ivoirienne", a déclaré M. Compaoré lors d`un point de presse à Ouagadougou.
Les dirigeants ivoiriens se sont "investis" pour montrer que leur pays est
"capable de démocratie, d`élections ouvertes, libres et transparentes", a-t-il
salué.
"Je souhaite que le deuxième tour s`exécute dans le même état d`esprit, à
savoir de façon apaisée, afin que la Côte d`Ivoire et la région
ouest-africaine tirent de la qualité de cette élection des arguments pour
construire le devenir politique de la région avec plus d`assurance, avec une
expérience sur laquelle nous pouvons compter pour bâtir d`autres exemples
démocratiques", a-t-il conclu.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président ivoirien Laurent
Gbagbo en 2005, la présidentielle est censée clore une décennie de crise
politico-militaire.
Après un premier tour marqué par des "irrégularités mineures" selon l`ONU,
le second tour opposera, en principe le 28 novembre, M. Gbagbo et l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara.
"On a tellement souffert pour arriver à ce scrutin, que nous ne pouvons que
nous féliciter et féliciter avant tout les Ivoiriens et la classe politique
ivoirienne", a déclaré M. Compaoré lors d`un point de presse à Ouagadougou.
Les dirigeants ivoiriens se sont "investis" pour montrer que leur pays est
"capable de démocratie, d`élections ouvertes, libres et transparentes", a-t-il
salué.
"Je souhaite que le deuxième tour s`exécute dans le même état d`esprit, à
savoir de façon apaisée, afin que la Côte d`Ivoire et la région
ouest-africaine tirent de la qualité de cette élection des arguments pour
construire le devenir politique de la région avec plus d`assurance, avec une
expérience sur laquelle nous pouvons compter pour bâtir d`autres exemples
démocratiques", a-t-il conclu.
Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président ivoirien Laurent
Gbagbo en 2005, la présidentielle est censée clore une décennie de crise
politico-militaire.
Après un premier tour marqué par des "irrégularités mineures" selon l`ONU,
le second tour opposera, en principe le 28 novembre, M. Gbagbo et l`ex-Premier
ministre Alassane Ouattara.