ABIDJAN - La presse favorable au président ivoirien Laurent Gbagbo a accusé de nouveau samedi l`opposant Alassane Ouattara, son rival au second tour de la présidentielle, d`être "le candidat de l`étranger", après sa rencontre controversée avec le président sénégalais Abdoulaye Wade.
La présidence ivoirienne a accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président Wade a reçu jeudi Alassane Dramane Ouattara ("ADO"). Dakar a repoussé une accusation "très grave".
"La preuve supplémentaire est ainsi faite que le candidat du RDR (Rassemblement des républicains) n`est rien d`autre que le candidat de l`étranger", accuse Notre voie, quotidien du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo.
"L`occasion était belle pour relancer la thématique du candidat +porteur de masque+ et du +candidat de l`étranger+", commente L`Intelligent (indépendant).
M. Ouattara est accusé par le président sortant et ses partisans d`être sous la dépendance de l`extérieur, notamment de l`ex-puissance coloniale française.
"L`affaire ADO-Wade" permet au camp Gbagbo "de marquer des points", juge ce journal.
"Le torchon brûle entre Gbagbo et Wade", écrit Nord-Sud, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord ivoirien depuis le putsch raté de 2002.
Pour L`Inter (indépendant), "le chef de l`Etat sénégalais vient de commettre un impair qui risque de brouiller à nouveau l`ambiance sur l`axe Abidjan-Dakar".
"Voilà qui ouvre la porte à toutes les supputations et conforte la position de ceux pour qui le président sénégalais a choisi son camp dans le débat ivoirien en apportant son soutien tacite au mentor du RDR, qui passe pour être son poulain, face à un Laurent Gbagbo" avec qui "il entretient de relations connues pour être des moins cordiales", ajoute-t-il.
"Gbagbo panique", ironise Le Patriote, quotidien très proche de M. Ouattara, affirmant que M. Wade a été de ceux qui ont "sauvé Gbagbo de la noyade" au début de la crise ivoirienne de 2002.
La presse sénégalaise s`interrogeait également samedi sur l`avenir des relations Dakar-Abidjan.
La présidence ivoirienne a accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président Wade a reçu jeudi Alassane Dramane Ouattara ("ADO"). Dakar a repoussé une accusation "très grave".
"La preuve supplémentaire est ainsi faite que le candidat du RDR (Rassemblement des républicains) n`est rien d`autre que le candidat de l`étranger", accuse Notre voie, quotidien du Front populaire ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo.
"L`occasion était belle pour relancer la thématique du candidat +porteur de masque+ et du +candidat de l`étranger+", commente L`Intelligent (indépendant).
M. Ouattara est accusé par le président sortant et ses partisans d`être sous la dépendance de l`extérieur, notamment de l`ex-puissance coloniale française.
"L`affaire ADO-Wade" permet au camp Gbagbo "de marquer des points", juge ce journal.
"Le torchon brûle entre Gbagbo et Wade", écrit Nord-Sud, proche de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord ivoirien depuis le putsch raté de 2002.
Pour L`Inter (indépendant), "le chef de l`Etat sénégalais vient de commettre un impair qui risque de brouiller à nouveau l`ambiance sur l`axe Abidjan-Dakar".
"Voilà qui ouvre la porte à toutes les supputations et conforte la position de ceux pour qui le président sénégalais a choisi son camp dans le débat ivoirien en apportant son soutien tacite au mentor du RDR, qui passe pour être son poulain, face à un Laurent Gbagbo" avec qui "il entretient de relations connues pour être des moins cordiales", ajoute-t-il.
"Gbagbo panique", ironise Le Patriote, quotidien très proche de M. Ouattara, affirmant que M. Wade a été de ceux qui ont "sauvé Gbagbo de la noyade" au début de la crise ivoirienne de 2002.
La presse sénégalaise s`interrogeait également samedi sur l`avenir des relations Dakar-Abidjan.