La ville de Gagnoa a retrouvé son animation d’antan suite à la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle 2010. Dès les premières heures de la matinée de jeudi, ce sont les klaxons, bruits de moteurs qui ont redonné vie à la cité du Fromager. Taxis et gbakas (minicars de transport) faisaient la loi sur les routes, à la recherche de clients. Le commerce grouillait de monde, avec la plupart de ses magasins ouverts. Dans le marché, les vendeurs et vendeuses sont tous présents derrière leurs étals. Les ménagères faisaient tranquillement les achats même si par moments, certaines se plaignaient de la flambée des prix de denrées alimentaires. Pis, l’absence de produit tel que le sucre ne laisse personne indifférent. «Depuis quelques jours, il n’y a pas de sucre, ce qui m’empêche de vendre mes galettes», dénonce une vendeuse. Elle n’est pas seule dans cette situation. Sont concernées toutes celles dont le sucre rentre dans la confection de leurs articles. Telles que les vendeuses de jus ou autres friandises. Non loin du marché, le bureau de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) est noir de monde. Les clients ont dressé un rang sans fin pour honorer les factures. A la grande satisfaction des usagers.
Alain Kpapo à Gagnoa
Alain Kpapo à Gagnoa