Hier, Samedi 06 Novembre 2010, au cours du journal télévisé de 20 heures de la 1ère chaîne de la télévision ivoirienne, le Conseil Constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire a, par la voix de son Président le Pr YAO N’DRE PAUL, annoncé à la nation ivoirienne et à la Communauté internationale, les résultats dits définitifs du 1er tour de l’élection présidentielle tenue le 31 Octobre 2010.
Au cours de son intervention solennelle, le Président du Conseil Constitutionnel a affirmé que l’Institution qu’il dirige n’avait été saisie d’aucune réclamation d’aucune sorte émanant des candidats aux élections entreprises.
C’est en conséquence donc de cette constatation liminaire que le Conseil Constitutionnel a cru bon de fixer la date du second tour des élections à la date du Dimanche 21 Novembre 2010.
Cette affirmation du Conseil Constitutionnel n’est pas exacte qui laisse perplexe les techniciens du droit que sont les Conseils du PDCI-RDA et laisse belle place à toutes les élucubrations et interprétations de nature à ôter tout crédit au dit Conseil et à mettre en danger la paix précaire que connait la Côte d’Ivoire en ces ultimes moments dits de sortie de crise.
A la vérité, à la date du Samedi 06 Novembre 2010, le PDCI-RDA, par le Ministère de Maître Richmond N’DA, huissier de justice près le Tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau, s’est rendu au siège du Conseil Constitutionnel, à l’effet de servir à Monsieur le Président de ladite institution, la requête aux fins de réclamations du candidat BEDIE Konan Aimé Henri.
En ces lieux, il s’est entendu sommer d’attendre d’être reçu. Il était alors 17 heures. Il attendra en vain jusqu’à 19 heures.
Il a fallu que les membres du Comité juridique du PDCI-RDA instruisent le candidat BEDIE Konan Aimé Henri de la malice malveillante du Conseil Constitutionnel. Ce dernier a donc joint au téléphone le Président du Conseil Constitutionnel pour l’inviter à recevoir l’huissier porteur de sa réclamation.
C’est suite à cet appel que le Président dudit Conseil a fait recevoir l’huissier de justice qui a donc servi à 19 heures 20 minutes ladite requête.
Le candidat BEDIE a donc déposé entre les mains du Conseil Constitutionnel une requête aux fins de réclamation relativement au 1er tour des élections présidentielles.
Copie de cette requête a donc été servie, ainsi que l’exige la loi, au Représentant du Facilateur, au représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire et au Président de la CEI.
Cette pratique hors de la sphère du droit ouvre la porte à toutes sortes de périls sur ces élections tant les fraudes que le PDCI-RDA a relevées sont évidentes et graves, qui persistent et seront les fausses normes de toutes les consultations à venir, source de conflits.
Abidjan le 07 Novembre 2010.
Injustement éliminé de la course à la présidence : Bédié, grand homme jusqu’au bout
Victime d’un comptage à la limite scandaleux, Bédié vient d’être éliminé de la course au fauteuil présidentiel. Les uns et les autres attendaient une sortie musclée du sphinx de Daoukro pour inviter ses partisans à descendre dans les rues pour réclamer la révision des résultats. Il est conscient que la douleur d’une élimination inattendue, calcinait le cœur des milliers d’Ivoiriens qui avaient cru en la victoire du PDCI-RDA. Cette douleur, le président du PDCI la partage avec les Ivoiriens, lui qui s’était courageusement engagé dans un ultime combat pour redorer le blason terni de la Côte d’Ivoire. Il a compris qu’un tel peuple a nécessairement besoin d’un climat de quiétude pour digérer sa douleur sans être bousculé. Mais, le fils de Daoukro a exprimé aux yeux du monde, sa grande culture de la démocratie et de la paix. Ne dit-on pas que c’est dans la douleur que l’on reconnait les grands hommes ? Bédié vient de démontrer qu’il n’est ni violent, ni rancunier, encore moins tricheur. Il est au contraire, respectueux des valeurs cardinales de la démocratie dans ses normes universelles. Il a su faire sienne, l’assertion selon laquelle, crier, pleurnicher et se lamenter, c’est être lâche, mais que seul le silence est grand. Bédié enseigne ainsi aux autres acteurs de la politique nationale, que l’intérêt du pays prime toujours sur tout autre intérêt. Malheureusement, les hommes comme lui sont une denrée très rare sous nos tropiques. Bédié, digne héritier du pacifiste Houphouët, immortalise ainsi, les grands traits du bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne. Bédié ne sera peut-être pas présent au second tour, mais il part comme un héro, dans la grandeur et la gloire, comme un spécimen achevé d’un homme d’Etat parfait. Pourvu que les uns et les autres retiennent la belle leçon qui leur lègue. Hier, aujourd’hui, comme demain, Bédié restera grand. Ainsi partent toujours les grands hommes. Si c’était les autres, rien ne nous dit que le pays ne serait pas actuellement en ébullition. Le monde retiendra absolument la leçon.
Rodolphe Flaha
Au cours de son intervention solennelle, le Président du Conseil Constitutionnel a affirmé que l’Institution qu’il dirige n’avait été saisie d’aucune réclamation d’aucune sorte émanant des candidats aux élections entreprises.
C’est en conséquence donc de cette constatation liminaire que le Conseil Constitutionnel a cru bon de fixer la date du second tour des élections à la date du Dimanche 21 Novembre 2010.
Cette affirmation du Conseil Constitutionnel n’est pas exacte qui laisse perplexe les techniciens du droit que sont les Conseils du PDCI-RDA et laisse belle place à toutes les élucubrations et interprétations de nature à ôter tout crédit au dit Conseil et à mettre en danger la paix précaire que connait la Côte d’Ivoire en ces ultimes moments dits de sortie de crise.
A la vérité, à la date du Samedi 06 Novembre 2010, le PDCI-RDA, par le Ministère de Maître Richmond N’DA, huissier de justice près le Tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau, s’est rendu au siège du Conseil Constitutionnel, à l’effet de servir à Monsieur le Président de ladite institution, la requête aux fins de réclamations du candidat BEDIE Konan Aimé Henri.
En ces lieux, il s’est entendu sommer d’attendre d’être reçu. Il était alors 17 heures. Il attendra en vain jusqu’à 19 heures.
Il a fallu que les membres du Comité juridique du PDCI-RDA instruisent le candidat BEDIE Konan Aimé Henri de la malice malveillante du Conseil Constitutionnel. Ce dernier a donc joint au téléphone le Président du Conseil Constitutionnel pour l’inviter à recevoir l’huissier porteur de sa réclamation.
C’est suite à cet appel que le Président dudit Conseil a fait recevoir l’huissier de justice qui a donc servi à 19 heures 20 minutes ladite requête.
Le candidat BEDIE a donc déposé entre les mains du Conseil Constitutionnel une requête aux fins de réclamation relativement au 1er tour des élections présidentielles.
Copie de cette requête a donc été servie, ainsi que l’exige la loi, au Représentant du Facilateur, au représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire et au Président de la CEI.
Cette pratique hors de la sphère du droit ouvre la porte à toutes sortes de périls sur ces élections tant les fraudes que le PDCI-RDA a relevées sont évidentes et graves, qui persistent et seront les fausses normes de toutes les consultations à venir, source de conflits.
Abidjan le 07 Novembre 2010.
Injustement éliminé de la course à la présidence : Bédié, grand homme jusqu’au bout
Victime d’un comptage à la limite scandaleux, Bédié vient d’être éliminé de la course au fauteuil présidentiel. Les uns et les autres attendaient une sortie musclée du sphinx de Daoukro pour inviter ses partisans à descendre dans les rues pour réclamer la révision des résultats. Il est conscient que la douleur d’une élimination inattendue, calcinait le cœur des milliers d’Ivoiriens qui avaient cru en la victoire du PDCI-RDA. Cette douleur, le président du PDCI la partage avec les Ivoiriens, lui qui s’était courageusement engagé dans un ultime combat pour redorer le blason terni de la Côte d’Ivoire. Il a compris qu’un tel peuple a nécessairement besoin d’un climat de quiétude pour digérer sa douleur sans être bousculé. Mais, le fils de Daoukro a exprimé aux yeux du monde, sa grande culture de la démocratie et de la paix. Ne dit-on pas que c’est dans la douleur que l’on reconnait les grands hommes ? Bédié vient de démontrer qu’il n’est ni violent, ni rancunier, encore moins tricheur. Il est au contraire, respectueux des valeurs cardinales de la démocratie dans ses normes universelles. Il a su faire sienne, l’assertion selon laquelle, crier, pleurnicher et se lamenter, c’est être lâche, mais que seul le silence est grand. Bédié enseigne ainsi aux autres acteurs de la politique nationale, que l’intérêt du pays prime toujours sur tout autre intérêt. Malheureusement, les hommes comme lui sont une denrée très rare sous nos tropiques. Bédié, digne héritier du pacifiste Houphouët, immortalise ainsi, les grands traits du bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne. Bédié ne sera peut-être pas présent au second tour, mais il part comme un héro, dans la grandeur et la gloire, comme un spécimen achevé d’un homme d’Etat parfait. Pourvu que les uns et les autres retiennent la belle leçon qui leur lègue. Hier, aujourd’hui, comme demain, Bédié restera grand. Ainsi partent toujours les grands hommes. Si c’était les autres, rien ne nous dit que le pays ne serait pas actuellement en ébullition. Le monde retiendra absolument la leçon.
Rodolphe Flaha