Les Forces Nouvelles s’indignent contre l’attitude du quotidien pro gouvernemental qui, selon elles, s’inscrit dans une logique de remous sociaux. Un article paru la semaine dernière dans le quotidien pro gouvernemental portant atteinte aux Forces Nouvelles a suscité la réaction de celles-ci. Il fallait s’y attendre. A peine, les résultats du premier tour de l’élection présidentielle connus que la campagne d’intoxication contre les Forces nouvelles a repris dans les journaux bleus. Le quotidien pro gouvernemental, dans sa parution d’hier, n’a pas « hésité à accuser les éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles de terroriser les populations de Séitifla dans le département de Vavoua », affirment les Forces Nouvelles. Selon elles, ce sont des accusations qui n’ont aucun fondement et n’ont pour but que de les léser tout en remettant sur le tapis le sujet dépassé du désarmement des ex rebelles. Mais ne voulant rentrer dans des considérations quelconques, les Forces Nouvelles disent avoir joint, dès la parution dudit article mettant en cause leur crédibilité et leur bonne foi à œuvrer pour une sortie de crise sans ambages, les autorités des Forces Nouvelles de ladite localité, des forces impartiales, les autorités administratives de Vavoua et de Séitifla puis les populations afin de faire la lumière sur ce problème. Une fois de plus, ce fut un gros mensonge à l’encontre des Forces Nouvelles car il n’en est rien. « Des accusations sans fondement dans l’unique but de salir les Forces nouvelles et remettre en cause le sujet démodé du désarmement des ex rebelles .Dès la parution de cet article, nous avons joint les autorités des Forces nouvelles, des responsables des forces impartiales et même des habitants de cette petite sous-préfecture située à 28 kilomètres de Vavoua pour en savoir davantage sur cette histoire montée de toute pièce par des politiciens véreux. A Vavoua comme à Séitifla, personne ne semble être au courant de ces ‘‘descentes inopinées’’ et des ‘‘intimidations’’ des populations par les éléments des Forces nouvelles. Les Sous-préfets de Vavoua et de Séitifla, les autorités Onusiennes de la localité notamment l’Unpol, la division des droits de l’homme, le chef de village de Séitifla du nom de Troli, peuvent témoigner que rien ne s’est passé dans cette sous-préfecture depuis le dimanche dernier ». S’inscrivant toujours dans la logique du retour définitif et durable de la paix en Côte d’Ivoire, les Forces Nouvelles veulent rassurer les uns et les autres de leur détermination à aller à la paix. Pour elles, il serait important, voire indispensable que chacun, à quelque niveau que ce soit, fasse en sorte que les Ivoiriens, dans leur ensemble, renouent avec la paix par la tenue du 2nd tour de la présidentielle. Et se gardent de tenir des propos en cette période si sensible de nature à mettre le feu aux poudres. « Les Ivoiriens sont dans une période cruciale de l’histoire de leur pays. Après la tenue d’élection apaisée le dimanche dernier, ils attendent impatiemment la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel avant la tenue du second tour de l’élection présidentielle prévue pour le 21 novembre 2010. Ce n’est donc pas le moment de distraire les Ivoiriens par des articles mensongers. Le doyen de la presse écrite en Côte d’Ivoire gagnerait plutôt à laisser de côté ses prises de position partisane et de ne penser qu’à l’intérêt supérieur de la nation en évitant d’inventer des histoires à intoxiquer ses lecteurs », ont-elles recommandé.
Dh De Brazza
Dh De Brazza