ABIDJAN - Le camp du président ivoirien Laurent Gbagbo a fustigé lundi l`"alliance contre-nature" entre l`ancien président Henri Konan Bédié et l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, qui affrontera au deuxième tour de la présidentielle le 21 novembre le chef de l`Etat sortant.
"Bédié doit reconnaître à sa base son droit (...) à rester patriote et à ne
pas s`engager dans des alliances contre-nature", a déclaré à l`AFP Eric Kahé,
un responsable de la coalition des partis pro-Gbagbo.
"Le peuple ne suivra pas Bédié", a-t-il tranché, rappelant les "relations
tumultueuses" entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
L`ancien président, chef du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI,
ex-parti unique), respecte sa "parole" mais elle "n`engage pas les militants
du PDCI", qui devront "être aux côtés du rempart de la République qu`est
Laurent Gbagbo", a estimé M. Kahé.
"Nous appelons à un sursaut contre cette alliance où M. Alassane Ouattara
veut diviser le PDCI, et autour de celui qui a une vision de la Côte d`Ivoire,
Laurent Gbagbo", a dit lors d`un point de presse Charles Blé Goudé,
responsable de la campagne de M. Gbagbo pour la jeunesse.
Le PDCI risque d`être "phagocyté" par le camp Ouattara, alors qu`"il faut
éviter que (le parti) ne survive pas à ces élections", a-t-il avancé.
Le leader des "patriotes", jeunes partisans du président sortant, a demandé
en outre "une sécurisation des électeurs pro-Gbagbo" dans la zone nord,
contrôlée par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch raté
de 2002, évoquant des "menaces et intimidations".
Vaincu au premier tour le 31 octobre, M. Bédié a appelé dimanche à "voter
massivement" pour M. Ouattara, au nom du Rassemblement des houphouétistes pour
la démocratie et la paix (RHDP).
Il a ainsi donné consigne de vote en faveur du candidat d`opposition
qualifié pour la finale de ce scrutin censé clore une décennie de crise
politico-militaire, comme prévu à la naissance de cette alliance en 2005.
Avant d`être alliés, les camps Bédié et Ouattara s`affrontèrent
farouchement, dans le sillage du débat sur "l`ivoirité" lancé dans les années
1990 par des partisans de M. Bédié contre M. Ouattara, exclu du scrutin de
2000 pour "nationalité douteuse".
"Bédié doit reconnaître à sa base son droit (...) à rester patriote et à ne
pas s`engager dans des alliances contre-nature", a déclaré à l`AFP Eric Kahé,
un responsable de la coalition des partis pro-Gbagbo.
"Le peuple ne suivra pas Bédié", a-t-il tranché, rappelant les "relations
tumultueuses" entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.
L`ancien président, chef du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI,
ex-parti unique), respecte sa "parole" mais elle "n`engage pas les militants
du PDCI", qui devront "être aux côtés du rempart de la République qu`est
Laurent Gbagbo", a estimé M. Kahé.
"Nous appelons à un sursaut contre cette alliance où M. Alassane Ouattara
veut diviser le PDCI, et autour de celui qui a une vision de la Côte d`Ivoire,
Laurent Gbagbo", a dit lors d`un point de presse Charles Blé Goudé,
responsable de la campagne de M. Gbagbo pour la jeunesse.
Le PDCI risque d`être "phagocyté" par le camp Ouattara, alors qu`"il faut
éviter que (le parti) ne survive pas à ces élections", a-t-il avancé.
Le leader des "patriotes", jeunes partisans du président sortant, a demandé
en outre "une sécurisation des électeurs pro-Gbagbo" dans la zone nord,
contrôlée par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch raté
de 2002, évoquant des "menaces et intimidations".
Vaincu au premier tour le 31 octobre, M. Bédié a appelé dimanche à "voter
massivement" pour M. Ouattara, au nom du Rassemblement des houphouétistes pour
la démocratie et la paix (RHDP).
Il a ainsi donné consigne de vote en faveur du candidat d`opposition
qualifié pour la finale de ce scrutin censé clore une décennie de crise
politico-militaire, comme prévu à la naissance de cette alliance en 2005.
Avant d`être alliés, les camps Bédié et Ouattara s`affrontèrent
farouchement, dans le sillage du débat sur "l`ivoirité" lancé dans les années
1990 par des partisans de M. Bédié contre M. Ouattara, exclu du scrutin de
2000 pour "nationalité douteuse".