Vous ne pouvez imaginer à quel point cela fait du bien – et pas seulement aux Africains – de voir un État de ce continent se soustraire au club des cancres, pour conquérir ou retrouver sa dignité et son honneur. C’est l’agréable impression que donne la Côte d’Ivoire, depuis le premier tour de la présidentielle, le 31 octobre dernier, et ce, en dépit de toutes les réserves et imperfections.
Il était temps, pour ce peuple qui, depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny, se sentait régulièrement avili par sa classe politique. Remise en cause de la citoyenneté de quelques-uns ; coup d’État, une rébellion et l’insupportable partition du pays... La nuit fut longue.
Mais voilà que le jour, envers et contre tout, point à l’horizon. Et l’horizon, c’est demain ! Plus que jamais, il va donc falloir être vigilants, traquer le venin de la division qui, ces jours-ci, prend la forme de SMS haineux ou de propos d’exclusion. Avant même que ne débute la campagne du second tour, la guerre des mots a commencé, et elle peut être dévastatrice, même sans les armes à feu.
La Côte d’Ivoire est aux portes du meilleur. Mais il suffit d’un rien pour qu’elle bascule dans le pire. Faut-il en appeler aux dieux du Zanzan, du Worodougou, du Bandama, de la Comoé et de tous ces cours d’eaux, montagnes, vallées, savanes et forêts qui s’enchevêtrent sur cette terre ? Alors, que tous se mettent à l’unisson pour conjurer le sort, et permettent de faire de l’espérance promise au peuple ivoirien, une réalité palpable, et non un nouveau cauchemar !
Pour cela, les hommes politiques aussi doivent montrer, enfin, qu’ils aiment leur patrie, leur peuple, tout leur peuple. Surtout ceux que l’on appelle les « trois poids lourds ». Leur crédibilité réside, désormais, dans leur capacité à finir en beauté. Car après, ils seraient bien inspirés de faire un peu de place à la relève.
On attend de la CEI encore plus de transparence, au second tour. Et pourquoi ne pas s’inspirer de l’expérience des élections de décembre 2008 au Ghana voisin, où les nouvelles technologies ont été utilisées au mieux, pour donner, au fur et à mesure, les résultats consolidés ?
Il s’agit, ici, d’ôter aux cancres de la démocratie les arguties au nom desquelles les médiocres s’accrochent au pouvoir, exactement comme la maffia met en coupe réglée les territoires qu’elle rançonne. Grâce à la Côte d’Ivoire, les jours de ceux que l’on appelle les ignares triomphants sont peut-être comptés. Surtout en Afrique francophone, où les populations n’en peuvent plus de subir des dirigeants qu’ils n’ont pas choisi.
Il était temps, pour ce peuple qui, depuis la mort de Félix Houphouët-Boigny, se sentait régulièrement avili par sa classe politique. Remise en cause de la citoyenneté de quelques-uns ; coup d’État, une rébellion et l’insupportable partition du pays... La nuit fut longue.
Mais voilà que le jour, envers et contre tout, point à l’horizon. Et l’horizon, c’est demain ! Plus que jamais, il va donc falloir être vigilants, traquer le venin de la division qui, ces jours-ci, prend la forme de SMS haineux ou de propos d’exclusion. Avant même que ne débute la campagne du second tour, la guerre des mots a commencé, et elle peut être dévastatrice, même sans les armes à feu.
La Côte d’Ivoire est aux portes du meilleur. Mais il suffit d’un rien pour qu’elle bascule dans le pire. Faut-il en appeler aux dieux du Zanzan, du Worodougou, du Bandama, de la Comoé et de tous ces cours d’eaux, montagnes, vallées, savanes et forêts qui s’enchevêtrent sur cette terre ? Alors, que tous se mettent à l’unisson pour conjurer le sort, et permettent de faire de l’espérance promise au peuple ivoirien, une réalité palpable, et non un nouveau cauchemar !
Pour cela, les hommes politiques aussi doivent montrer, enfin, qu’ils aiment leur patrie, leur peuple, tout leur peuple. Surtout ceux que l’on appelle les « trois poids lourds ». Leur crédibilité réside, désormais, dans leur capacité à finir en beauté. Car après, ils seraient bien inspirés de faire un peu de place à la relève.
On attend de la CEI encore plus de transparence, au second tour. Et pourquoi ne pas s’inspirer de l’expérience des élections de décembre 2008 au Ghana voisin, où les nouvelles technologies ont été utilisées au mieux, pour donner, au fur et à mesure, les résultats consolidés ?
Il s’agit, ici, d’ôter aux cancres de la démocratie les arguties au nom desquelles les médiocres s’accrochent au pouvoir, exactement comme la maffia met en coupe réglée les territoires qu’elle rançonne. Grâce à la Côte d’Ivoire, les jours de ceux que l’on appelle les ignares triomphants sont peut-être comptés. Surtout en Afrique francophone, où les populations n’en peuvent plus de subir des dirigeants qu’ils n’ont pas choisi.